𝟮𝟰 𝗲𝘁 𝟮𝟱 𝗷𝘂𝗶𝗻 – 𝗔̀ 𝗻𝗼𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗲𝗻𝗱𝗮𝘀 !

Toutes les infos ici

SONDAGE (2022-2023) – L’employeur vous fournit-il vos EPI ?

Depuis janvier 2022, une vingtaine d’entreprises de travail temporaire (ETT) spécialisées dans les travaux sur cordes ont pris l’engagement de ne plus envoyer aucun intérimaire dans une entreprise utilisatrice (EU) qui ne fournirait pas l’ensemble des EPI nécessaires aux tâches à réaliser.

Lire ici le termes de la convention inter-ETT :
https://cordistesencolere.fr/convention-inter-ett-_-fourniture-des-epi-cordistes/

Car il faut se le rappeler, en 2019, un premier sondage parmi les cordistes avait mis à jour un état assez accablant du respect de la fourniture des EPI par les EU. Seuls 9 % des cordistes déclaraient avoir eu un kit EPI fourni par l’EU pour chacune de leurs missions. 42,9 % déclaraient n’en avoir jamais eu !

Pourtant, le code du travail a toujours été clair : les EPI doivent être sélectionnés, fournis et entretenus par l’employeur. Et en aucune manière, les salariés doivent en supporter la charge financière.

En 2021, et quelques coups de pressions après, un deuxième sondage indiquait un début d’amélioration de cette situation :
https://cordistesencolere.fr/2021/07/22/resultats-sondage-fourniture-epi-2020-2021/

Aujourd’hui, et un an et demi après l’entrée en application de la convention signée par ces 19 ETT, il nous semble important de dresser un nouveau bilan de ce qu’il se passe réellement sur les chantiers.

Dans quelle proportion des missions les EPI vous sont-ils fournis ?
Sont-ils adaptés, en bon état ?

Afin d’avoir un état des lieux actualisé, nous souhaiterions donc avoir vos retours concernant la fourniture des EPI par les EU dans le cadre de vos missions d’intérim.
Afin de faciliter l’analyse, merci de répondre uniquement aux questions posées.

Les résultats seront publiés fin juin.

Merci.

L’équipe des cordistes en colère et solidaires.

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES À LA CAN : Des élus du personnels pour défendre les intérêts des travailleurs face à la direction ?

Nous relayons ci-dessous l’appel de Philippe Bonnet, conducteur d’engins chez O’CAN. Philippe est par ailleurs secrétaire du CSE O’CAN et trésorier du syndicat CGT des scaphandriers*.
Le 16 juin prochain, se tiendront les élections professionnelles à la CAN.
Philippe propose à tous les cordistes et autres salariés CAN qui souhaiteraient défendre les intérêts des travailleurs et être une réelle force d’opposition face à la direction, de monter une liste sous l’étiquette CGT.
Cela permettrait d’être plus facilement élus (priorité des syndicats représentatifs au 1er tour des élections). Cela permettrait d’avoir le soutien de l’union locale CGT de Livron, située juste à côté de Mirmande. Mais aussi et surtout, de cette manière les salariés CAN et O’CAN pourraient plus facilement se serrer les coudes.

Qu’importe l’étiquette, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, et le syndicat Solidarité Cordistes (SYSOCO) défendent évidement toute démarche visant à défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs.
On encourage donc les salariés CAN à prendre contact avec Philippe pour échanger sur tout ça et à mettre ensemble toutes les chances de leur côté pour faire évoluer au mieux les conditions de travail au sein du groupe CAN.

*Union Syndicale CGT des Salariés des Entreprises de Travaux Sous-marins, affilié à ‘association Scaphmotion.

28 avril 2023 – Rassemblements pour la santé et la sécurité au travail

PARIS – P𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟬 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 étaient présentent devant le ministère du travail à Paris pour dénoncer les trop nombreux accidents du travail en France. Entre autre était exigé des moyens pour l’inspection du travail, une ré-instauration des CHSCT, et des condamnations fortes pour les patrons responsables d’accidents.
L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires était présente notamment aux côtés du collectif Collectif familles : Stop à la mort au travail , de la CGT et SUD Solidaires.

Ci-contre le communiqué lu par l’association.

Crédits photos : Stéphane Marcault (www.stephanemarcault.com)
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ET AUSSI dans la presse :
> Le MONDE
> POLITIS
> FRANCE 3 
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𝗕𝗔𝗬𝗢𝗡𝗡𝗘
– 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 morts au travail depuis le début d’année au Pays basque. Syndicats et collègues de travail étaient présents pour exiger des mesures fortes et qu’État et patronat « investissent » dans la sécurité au travail.
Là aussi, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires était présente.

Accidents à répétition sur le chantier d’agrandissement de l’usine ST MICROELECTRONICS à Crolles (38)

Un camarade cordiste nous transmet le communiqué ci-dessous concernant les accidents à répétition qui se produisent sur un chantier où il travaille.
Il s’agit d’un chantier titanesque employant 1500 ouvriers jours et nuits et dans une co-activité intense, pour l’agrandissement de l’usine ST Microelectronics à Crolles (38).
En juillet dernier Macron, était venu venu sur ce chantier pour offrir plusieurs milliards à l’industrie des semi-conducteurs.
La veille un ouvrier était gravement blessé suite à une chute sur ce même chantier. Évidement, pas un mot dans la presse, pas un mot de la direction, et pas un mot de Macron…

Plus largement, la CGT de l’usine dénonce une obstruction de la part de la direction les empêchant d’avoir accès aux informations concernant le chantier.

TOTAL SOUTIEN À EUX !


LIRE AUSSI les infos complémentaires en annexes de ce communiqué de presse : https://cordistesencolere.fr/wp-content/uploads/2023/04/Annexe-CP-20230427.pdf

PARIS et BAYONNE – 28 avril

Ces 11 derniers mois, 4 cordistes sont morts au travail.
Pour un équivalent temps plein de 4870 travailleurs !
Soit un taux de 82 décès au travail pour 100 000 employés pour cette période.
La moyenne nationale est de 3,5 morts pour 100 000 employés.
Par ailleurs, un ouvrier cordiste a été plongé dans le coma à la suite d’une lourde chute.

Pour le monde du travail l’hécatombe se poursuit.
Chez les cordistes, elle s’aggrave.
C’est dire si notre présence fera sens ce vendredi 28 avril, pour la Journée internationale de la santé et de la sécurité au travail.

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Cette année, deux rassemblements importants le 28 avril :

      • PARIS – pour envoyer un message fort au ministère du travail !

      • BAYONNE – en hommage aux trois victimes de la région, dont notamment Mikel, jeune cordiste décédé au travail le 7 mars dernier.

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L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires sera présente à Paris tout au long de cette journée. Nous appelons aussi tous les collègues disponibles à se joindre au rassemblement à Bayonne.

Une occasion de faire valoir notre combat.
De tisser des solidarités.
De jeter des passerelles avec d’autres professions, d’autres travailleurs.
De montrer qu’on est là, encore et toujours.
Plus que jamais.

Soyons nombreuses et nombreux pour envoyer un message fort au ministère du travail !

 


PARIS 

10h – Rassemblement
devant le Ministère du Travail, angle rue de Grenelle / Bd des Invalides, M° Varenne

14h – Débat
à la Bourse du travail (3 rue du château d’eau, M° République), sur les luttes et difficultés pour la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses.

 


BAYONNE

12h – Rassemblement
devant la CCI de Bayonne

Un moment de « commémoration » « dénonciation » pour rappeler qu’au Pays basque nord depuis le 1er janvier 2023, déjà 3 personnes sont mortes au travail et ne sont pas rentrées vivantes chez elles.
Parmi elles, il y avait Mikel, un jeune cordiste décédé le 7 mars dernier dans une chaudière industrielle…


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PARIS – Réunion du groupe local de cordistes – vendredi 28 avril dès 19h

Le soir, après le rassemblement devant le ministère du travail, nous nous retrouvons au bar El Zocalo pour une soirée « cordistes ».
L’occasion de revenir notamment sur notre dernière communication :
Cordistes, une profession de débutants 

N’hésitez pas à venir apporter votre témoignage, prendre part aux débats, à étoffer le réseau de solidarité en place, qui ne demande qu’à s’étendre.

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DÉCRYPTAGE – CORDISTES : une profession de débutants

Combien de travailleurs cordistes compte la profession ?
8 500 ?  10 000 ?  15 643 ?
Déjà, se poser la question, c’est mettre le doigt sur les carences de la structuration du métier. La profession ne disposant pas d’un code APE propre, tout recensement exhaustif fiable, indépendant de tout intérêt partisan est impossible.
Nous rappelons que cette revendication est portée par l’association Cordistes en colère cordistes solidaires. La demande officielle a été formulée auprès des services de l’INSEE, qui étudient actuellement la demande. Une demande qui a été co-signée par notre association, le syndicat Solidarité Cordistes, le SIM (syndicat interprofessionnel de la montagne), la CAPEB Grand Paris, et le syndicat d’employeurs SETAD Rhône-Alpes.
C’est un travail de longue haleine, qui ne pourra aboutir qu’à long terme.
En attendant, il nous faut trouver une base la plus objective possible.

Les enjeux sont multiples. LIRE la SUITE

RADIO – Les accidents du travail en question

Merci à radio Cause Commune pour cette émission au long cours sur les accidents du travail.
Du temps pour s’exprimer, une liberté de parole totale.
Bravo à Fabienne, Johanna, Aurélie pour leurs témoignages édifiants.