RADIO – Résistances des cordistes contre des conditions de travail inacceptables

En mai dernier, plusieurs cordistes, dont Thibaud et Ekaterina ont travaillé sur la tour Hekla dans le quartier de la défense, dans des conditions de travail indignes : matériel non fourni, mesures de sécurité non assurés. Face à ces conditions, ils font valoir leur droit de retrait. Plusieurs mois plus tard, au moment de recevoir leur paie, celle ci est amputée de nombreuses heures de travail effectués.

Micros Rebelles a interviewé Grégory Molina, membre et co-fondateur des cordistes en colères, cordistes solidaires, association qui a suivi et soutenu ces deux travailleur et travailleuse. Il nous parle des conditions de travail au sein de cette profession qui comptabilise près de 10 000 personnes en France.

———————————————-

PRUD’HOMMES : Jarnias condamné pour licenciement abusif. Les demandes liées aux grands déplacements retoquées. Fin de l’histoire ?

Le 21 février dernier se tenait l’audience en Conseil de prud’hommes, à Paris, dans le conflit opposant l’entreprise de travaux sur cordes Jarnias et Jules, un de ses anciens ouvriers cordistes, venu réclamer le respect de ses droits.
Il y a quelques mois, le jugement tombait.
Il est aujourd’hui définitif.

Jules avait saisi la justice pour contester le fondement de son licenciement, motivé, selon Jarnias, par une faute grave qu’il aurait commise alors qu’il était embauché en durée indéterminée sur le chantier de Notre-Dame-de-Paris. Mais aussi pour réclamer le paiement en calendaire de ses indemnités de grand déplacement, ainsi que l’indemnisation de ses heures de trajet et frais de transport pour joindre, toutes les deux semaines, son domicile situé en région lyonnaise et le chantier parisien.
On peut relire à ce sujet l’article « 
Entreprise décomplexée versus ouvriers lésés : les dessous du chantier Notre-Dame », qui revient largement sur les faits et apporte un récit détaillé du déroulé du jugement.

Mi-juillet, le conseil de prud’hommes de Paris a transmis sa décision écrite et étayée de ses motivations.

Sur le licenciement

Six mois à peine après son embauche en CDI de chantier, Jules commençait à être convoqué par la direction de Jarnias. Face à une baisse de l’activité sur le chantier, on lui demandait de partir. Tout simplement… Protégé par son contrat, Jules refusait. Légitimement. Tous les mois, on l’a ensuite reconvoqué pour s’assurer qu’il n’avait pas changé d’avis, ou l’y encourager fortement. Peu de temps après qu’il a tenu tête lors d’un énième entretien avec Xavier Rodriguez, le PDG de Jarnias, une faute grave lui était signifiée : avoir fait reposer tout le poids de son corps sur l’édifice encore branlant. Fait que Jules contesta immédiatement. Arc-boutée, l’entreprise le mettait à pied, puis au bout d’un mois le licenciait.

Pour ce préjudice, Jules réclamait un peu plus de 10 000 euros de rappels de salaire et d’indemnités.
Dans son jugement, le conseil de prud’hommes écrit : « la SAS JARNIAS TRAVAUX SPÉCIAUX ne fait qu’affirmer que le salarié n’a pas respecté les mesures de sécurité en matière de tension de corde et de pression de son poids sur les gerbes sans apporter le moindre élément ». En conséquence, le conseil juge abusif ce licenciement, car dépourvu de cause réelle et sérieuse. Au centime près, Jarnias est donc condamné à verser à Jules les sommes demandées à ce titre.

Continuer la lecture de « PRUD’HOMMES : Jarnias condamné pour licenciement abusif. Les demandes liées aux grands déplacements retoquées. Fin de l’histoire ? »

PRESSE – L’HUMANITÉ : À 220 mètres de haut, on ne joue pas avec la vie de ses salariés

Paru le 29 octobre 2023 dans L’Humanité

BÂTIMENT : L’entreprise Cabestan est dans le viseur de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires, pour mauvaises conditions de travail et absence de paiements de ses intérimaires. Plusieurs cordistes témoignent.

Manque d’équipement, absence d’accès à l’eau, fin de mission précoce, erreurs importantes sur les fiches de paye… L’entreprise Cabestan récolte depuis plusieurs années la méfiance des cordistes intérimaires ayant travaillé pour elle, sur de nombreux projets.
« Ça fait des années que nous avons des remontées de salariés sur Cabestan. Cette société est connue comme le loup blanc. Les cordistes avec de l’expérience savent qu’il y a des problèmes de sécurité, que ceux qui travaillent pour eux sont méprisés », explique Grégory Molina, de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires, suite à la publication de deux articles sur son site, concernant l’entreprise. Des problèmes de sécurité ont été largement notifiés par les intérimaires de Cabestan. Trois cordistes ayant travaillé sur le nettoyage de vitres de la tour Hekla en mai dernier pour le compte de l’entreprise ont décidé de témoigner auprès de l’Humanité.

Continuer la lecture de « PRESSE – L’HUMANITÉ : À 220 mètres de haut, on ne joue pas avec la vie de ses salariés »

ALERTE CANICULE – Imposer le chômage intempéries



Ce mercredi 23 août, 19 départements seront placés en vigilance rouge canicule par Météo France. 37 autres seront en vigilance orange.
Soit les 2/3 de la France en alerte canicule 

Plus que jamais les mesures de prévention s’imposent !

BON À SAVOIR :
L’activation de la vigilance orange ou rouge par Météo France permet aux employeurs du BTP de déclarer les journées en intempéries : Toutes les infos sur le site CIBTP 

N’hésitez pas exiger que ce soit le cas pour demain et les jours à venir.
La meilleure des protections face à une telle canicule reste de ne pas s’exposer !

CANICULE : Boire plus d’eau, mais pas que !

Aussi et surtout imposer des PAUSES PLUS FRÉQUENTES, des HORAIRES DÉCALÉS et des POSTES AMÉNAGÉS lorsque c’est possible !
————————————
Un coup de chaleur peut vite être grave, et même mortel. Au moins 7 personnes en sont décédés au travail l’année dernière. Savoir reconnaître les premiers symptômes et comment réagir est indispensable.

Mais surtout, c’est en amont que tout ce joue.
Toutes les recommandations convergent. Gouvernement, INRS, OPPBTP, syndicats, conseillent de systématiser les pauses fréquentes, les horaires décalés et postes aménagés pour limiter au maximum les expositions.

Pour référence, l’INRS estime qu’au-dessus de 30° pour une activité sédentaire et de 28° pour un travail physique, la chaleur constitue un risque pour la santé.
Pourtant le Code du travail ne mentionne aucune valeur limite.
Légiférer sur ces limites de température est une revendication portée par de nombreux salariés et syndicats.

En attendant ces évolutions indispensables, le droit de retrait reste de mise dès le moindre doute. N’hésitons pas! Protégeons-nous, protégeons nos collègues !
.

         
.
.
.
——————————————
𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗘𝗡 𝗦𝗔𝗩𝗢𝗜𝗥 𝗣𝗟𝗨𝗦 :

> Mémo Santé INRS : https://www.preventionbtp.fr/content/download/1675940/19245908/version/1/file/Conditions+climatiques.pdf

> Les recommandations OPPBTP : https://www.preventionbtp.fr/actualites/sante/canicule-les-precautions-a-prendre-sur-les-chantiers_fs5VAu39HeVXu62BYpdxhc

> Le guide détaillé OPPBTP : https://www.preventionbtp.fr/ressources/documentation/ouvrage/fortes-chaleurs-et-effets-caniculaires-sur-les-chantiers-guide-de-preconisations_NLKhnmb2rzoPBArtyvRn2U

> Revendications CGT : https://www.cgt.fr/comm-de-presse/fortes-chaleurs-et-conditions-de-travail-la-cgt-exige-des-evolutions-reglementaires-et-partout

> Conseils et revendications CNT-SO : https://cnt-so.org/canicule-et-travail-droits-des-salaries-et-obligations-des-employeurs-en-cas-de-forte-chaleur/

PRESSE – Les conditions de travail chez JARNIAS passées au crible de Médiapart

Par Dan Israel
Paru le 8 juillet 2023 sur Médiapart

Notre-Dame, tour Eiffel… : le leader des travaux en hauteur accusé de négliger le sort de ses salariés

L’entreprise Jarnias est en passe de dominer la profession de cordiste en France. Elle intervient sur des chantiers emblématiques et ambitionne de participer « à la montée en professionnalisme » du métier. Mais les reproches de travailleurs se multiplient sur sa manière de les traiter.

Vu depuis le formulaire de déclaration, l’accident du travail qu’a subi le jeune homme de 29 ans, le 3 mai dernier, dans les environs de Concarneau (Finistère), est relativement banal. Il est tombé d’un toit, et les chutes sont l’une des principales causes d’accidents professionnels chaque année. Mais la profession de ce travailleur, la mission qui lui avait été confiée et la manière dont il a été traité par son employeur retiennent l’attention. Continuer la lecture de « PRESSE – Les conditions de travail chez JARNIAS passées au crible de Médiapart »

PRESSE – Jarnias devant les prud’hommes

Paru sur Le Club Médiapart, 27 février 2023

Entreprise décomplexée versus ouvriers lésés : les dessous du chantier Notre-Dame


Contestation de licenciement, paiement des indemnités de grand déplacement… Le mardi 21 février 2023, au Conseil de Prud’hommes de Paris avait lieu l’audience qui traitait du conflit entre Jarnias, une entreprise phare dans le domaine des travaux sur cordes, et un de ses ouvriers venu réclamer le respect de ses droits. Retour sur les enjeux de ce procès pour l’ensemble de la profession.

Maître Géraldine Audinet entame sa plaidoirie.

Cascade de cheveux blonds tranchant sur le noir de sa robe d’avocate. Droite et sévère, elle fait face aux quatre conseillères des Prud’hommes.

Sa plaidoirie sera assez brève. Ne s’embarrassant pas à répondre sur les points dérangeants du dossier.

Ce qu’elle ne dit pas à l’aide d’arguments elle l’exprime par le dédain. Envers Jules, un ouvrier cordiste.

Qui ose attaquer son ancien employeur, l’entreprise de travaux sur cordes Jarnias. Dont aucun représentant légal n’est présent à l’audience.

Qui a l’outrecuidance de demander des comptes à la main qui l’a nourri. LIRE LA SUITE

PRESSE – L’action syndicale a t’elle sa place sur le chantier de la Tour Eiffel ?

Paru sur Le Club Médiapart, 22 décembre 2022

Discrimination à la Tour Eiffel

Fabien, lorsqu’on le sollicite pour revenir travailler sur la 20ème campagne de peinture de la Tour, n’hésite pas longtemps, à l’aune de son expérience passée. Pendant la formation plomb, un simple SMS met fin, avant même qu’elle ne commence, à une période de travail sûre de deux mois. Une éternité, dans le milieu des cordistes où la norme, c’est le contrat d’une semaine renouvelable à l’infini..

Ce lundi 14 novembre 2022, Fabien revient à la Tour Eiffel.

Revient, parce qu’il y a déjà bossé. En tant que cordiste. A l’occasion de la 20ème campagne de peinture.

Environ tous les 7 ans, la vieille dame métallique plus que centenaire reçoit sa petite cure de jouvence. D’autant que bientôt, les yeux et les caméras du monde entier seront braqués sur Paris. Hors de question de montrer un tas de ferraille bouffé de rouille à l’occasion des Jeux Olympiques d’été de 2024 !

Alors, depuis 2019, des équipes se succèdent, pinceau en main. Mais avant la caresse des pinceaux, c’est le fracas des marteaux. Les éléments se corrodent. Les anciennes peintures cloquent. Il faut assainir avant d’appliquer la peinture.

Et au cœur des couches de peintures les plus anciennes, du plomb. Que les ouvriers écaillent. Libérant ainsi de volatiles poussières de plomb sur la capitale. A 200 ou 300 mètres de haut, on n’ose imaginer la portée de ces particules poussées par un vent taquin…

Et que dire des sorties scolaires organisées sur la Tour, dont les gosses mangeaient leur pique-nique, assis par terre, les mains traînant sur le sol contaminé.

A tel point que les médias s’étaient déjà alarmés de ce scandale sanitaire.

Avec l’incendie de Notre Dame en 2019, les parisiens ont plus de chance de choper le saturnisme que de trouver un Vélib en état de rouler.

Les ouvriers sont évidemment en première ligne. Au moins eux portent des protections adéquates.

Ce n’a pas toujours été le cas. En 2020, Fabien, alors en poste sur le monument, avait listé, avec son équipe les carences en terme de protection :

● Cartouches filtrantes non conformes, et au surplus non renouvelées dans les temps.
● Combinaison de travail non-conformes.
● Absence de formation et d’information sur les tâches à accomplir.
● Mode opératoire d’évolution sur la structure non fourni.
● Absence de procédure claire en cas de survenance d’un accident.
● Absence d’encadrants détenteurs du CQP niveau 2.
●Différence de traitement salarial entre les salariés titulaires et les intérimaires.
● Non respect des temps de vacation régissant le port du masque.
● Manque d’équipements.
● Absence de fiches de suivi des EPI. (Équipement de protection individuelle)
● Non respect des règles conventionnelles pour tous les jours de repos en situation de grand déplacement (calendaire, voyage périodique).
● Modification très régulière des protocoles et des horaires des ouvriers

Une fronde avait été menée afin d’obtenir des conditions de travail conformes aux standards en vigueur.

LIRE LA SUITE

𝗚𝗥𝗘𝗩𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗠𝗔𝗡𝗜𝗙𝗦 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝟭𝟴 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 : Qui en sera ?

Les grèves dans les raffineries tiennent le coup et même se renforcent malgré les réquisitions et campagnes de dénigrement.

Plus que ça, c’est de nombreux autres secteurs professionnels qui emboîtent le pas pour obtenir des hausses de salaires et faire obstacle aux réformes à venir sur les retraites et les conditions d’accès au chômage.

Ce mouvement est parti pour durer et laisse entrevoir des chances d’arracher enfin de vraies avancées sociales au gouvernement et au patronat.

Nous les cordistes, on est touché de la même manière : salaires qui stagnent, souvent sous les minimums conventionnels (voir le tableau ci-dessous), non-paiement des IGD comme ils doivent l’être (calendaires, frais de transport, temps de trajet, baisse du montant et durcissement des conditions d’accès au chômage).

Quand depuis trop d’années on nous inculque la fatalité, on ne s’imagine même plus qu’il soit possible de mettre un frein à ce rouleau compresseur.

Pourtant, on oubli au passage à quel point la détermination collective peut accomplir de grandes choses.

Alors, en solidarité avec les collègues en grève dans les raffineries, pour défendre le droit de grève remis en question par les réquisitions, pour des hausses de salaires généralisées et des protections sociales dignes ce nom, passons le pas de la grève, des manifs et des blocages !

On se retrouve dans les rues le 18 octobre ?
.
.
.


SALAIRES MINIMUMS – Travaux sur cordes

Des équivalences existent entre les niveaux de CQP et les grilles de salaires issues des conventions collectives du BTP.

Ces équivalences sont ridicules !
Il faut exiger de les revaloriser.

Et pour celles et ceux qui débutent, pour les plus précaires d’entre nous, il faut déjà s’en servir et les faire appliquer, car combien encore d’offre d’emploi au SMIC ou à peine plus ?

ATTENTION
En plus des compétences « cordiste » , il faut aussi négocier au regard de toutes nos compétence métier : Un couvreur-zingueur qualifié et CQP1 ne doit pas se contenter de 10,91€ en Île-de-France !!

Idem en cas de fonction d’encadrement (chef d’équipe, de chantier,…), les minimas de salaires doivent être respecter aussi selon ces critères.

.

Communiqué intersyndical d’appel à la grève pour le 18 octobre : https://www.cgt.fr/sites/default/files/2022-10/CP%20Intersyndicale%20%20-%2013%2010%202022.pdf

LE DROIT DE GRÈVE C’EST QUOI ? https://cordistesencolere.fr/coin-documentation/le-droit-de-greve-comment-ca-marche/

27 JANVIER – Grèves et manifestations pour la HAUSSE DES SALAIRES et les CONDITIONS DE TRAVAIL


Aujourd’hui des grèves est manifestations sont appelées dans toute la France et dans tous les secteurs.
Le mot d’ordre : hausse des salaires !
En conséquence logique de la forte inflation que nous subissons toutes et tous au quotidien.
En conséquence logique du décalage entre les efforts demandés aux travailleurs depuis bientôt deux ans de crise sanitaire et les innombrables cadeaux et déductions fiscales offertes aux employeurs.
En conséquence logique des coupes dans ce qui est le fruit de notre salaire indirect (nos cotisations) : chômage, retraite, service de santé, allocations familiales …
En conséquence logique de salaires qui stagnent, et dont surtout les plus bas et plus précaires, tous ces smicards ou d’à-peine-plus qui peinent à boucler les fins de mois et remplir le frigo.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, de nombreuses grèves spontanées et éparpillées éclatent dans une multitude d’entreprises depuis décembre dernier. Des grèves pour exiger une revalorisation des salaires. Des grèves tellement inattendues et déterminées qu’elles réussissent à obtenir gain de cause dans de nombreuses entreprises.

Pour unir toutes ces forces et exiger une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail pour toutes et tous, soyons nombreuses et nombreux dans la rue !
Et dans les temps qui viennent, rappelons-nous que la grève est un droit et surtout une arme pour arracher des avancées collectives !
.

ET DANS LES TRAVAUX SUR CORDES ?

Nos IGD et nos économies faites grâce à des nuits en camion ou entassés à plusieurs en Formule 1, nous permettent souvent encore d’avoir des rémunérations correctes. Mais il faut se rappeler que tout ce « beurre dans les épinards » n’est pas du salaire ! Les indemnités, ne nous font pas cotiser pour le chômage, pour la retraite, pour la sécu (et donc le montant de nos indemnités journalières en cas d’accident!).
Depuis peu une équivalence existe entre les niveaux de CQP et les grilles de salaires issues des conventions collectives du BTP.
C’est équivalences sont ridicules !
Il faut exiger de les revaloriser.
Et pour celles et ceux qui débutent, pour les plus précaires d’entre nous, il faut déjà s’en servir et les faire appliquer, car combien encore d’offre d’emploi au SMIC ou à peine plus ?


ATTENTION
● Il faut négocier le principe : CQP TC = encadrement de CQP C = supervision = N3 minimum
Il faut aussi négocier au regard de toutes nos compétence métier : Un couvreur-zingueur qualifié et CQP1 ne doit pas se contenter de 10,91€ en Île-de-France !!
.


VOIR le communiqué intersyndical d’appel à la grève pour aujourd’hui : https://www.cgt.fr/actualites/france/interprofessionnel/salaires/le-27-janvier-lheure-est-la-mobilisation-de-toutes-et-tous

LE DROIT DE GRÈVE C’EST QUOI ? : https://cordistesencolere.fr/coin-documentation/le-droit-de-greve-comment-ca-marche/