PRESSE – Un ouvrier fait une chute de 15 mètres sur un chantier [François]

Article paru dans Nice Matin le 09/07/2018

Image d’illustration des Urgences de l’hôpital Pasteur 2. Photo F.C.

Les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues.

Problème technique ou défaillance humaine? Un cordiste a fait une chute d’une quinzaine de mètres ce lundi matin sur un chantier à La Roquette-sur-Var.
Les sapeurs pompiers sont intervenus peu avant 8 heures. Une dizaine d’hommes, dont le médecin et l’ambulance.
L’ouvrier, âgé de 54 ans est tombé sur la route en contrebas.
Victime d’un important traumatisme crânien, il a été transporté, médicalisé, au service réanimation de l’hôpital Pasteur 2, à Nice.

S. G.
Sources: https://www.nicematin.com

 

PRESSE – Accidents mortels à répétition : quand l’agro-industrie joue avec la vie de ses techniciens cordistes

Article paru sur Bastamag le 03/07/2018

Quentin Zaroui-Bruat en juin 2017, Arthur Bertelli et Vincent Dequin en mars 2012. Ces jeunes cordistes, des techniciens qui effectuent des travaux en hauteur, sont tous trois morts ensevelis dans les silos du géant du sucre Cristal Union. Aucun de ces accidents, intervenus sur le même site industriel, n’a encore été jugé. En cause à chaque fois ? L’ouverture accidentelle des trappes destinées à vidanger les silos. S’agit-il d’une simple erreur humaine ou de la conséquence d’insuffisances multiples en matière de sécurité, dans un métier précaire et très peu encadré ? Enquête.
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PRESSE – Nîmes : un ouvrier se tue après une chute de 15 mètres [Mickaël]

Article paru dans le Midi Libre le 07/03/2018

A l’arrivée des secours, le salarié âgé de 32 ans était décédé.

Ce mardi 6 mars en début d’après-midi, un ouvrier, travaillant sur un chantier de construction d’un immeuble, a chuté de plus de 15 mètres.

Un ouvrier travaillant sur un chantier de construction d’un immeuble, boulevard Natoire, à proximité du cinéma CGR Cap Cinéma, a été victime d’un grave accident, ce mardi en début d’après-midi. Selon la direction départementale de la sécurité publique, la victime travaillait sur un balcon lorsqu’elle a chuté de plus de 15 mètres.

A l’arrivée des secours, le salarié âgé de 32 ans était décédé. Une enquête confiée aux policiers de la Sûreté départementale est en cours et  l’inspection du travail a été saisie.

Source: https://www.midilibre.fr

RASSEMBLEMENT – Hommage à Quentin (Bazancourt, 15/09/17)

Un samedi à Bazancourt

Accrochés sur le grillage de l’usine, un bout de corde, un casque, un mousqueton, une sangle. Juste en dessous, une plaque funéraire grise, posée à même le gris du bitume. « A notre ami regretté ». Autour, les flammes de quelques bougies vacillent dans le vent. Je dépose une fleur parmi les autres, dans un silence total. Puis je retourne prendre place dans la masse des gens qui se recueillent. L’émotion est palpable. Et pour cause, derrière cet autel improvisé et provisoire, à 150 mètres, en plein dans le champ de vision, se dresse l’ensemble de silos où Quentin a trouvé la mort. C’était il y a trois mois. Les pensées et les regards convergent en une communion de peine. Continuer la lecture de « RASSEMBLEMENT – Hommage à Quentin (Bazancourt, 15/09/17) »

TÉMOIGNAGE – « Quentin, un bon gamin, mort enseveli dans un silo à l’issue d’une pénible journée d’un travail ingrat »

Témoignage paru dans La Brique le 05/07/2017
& Bastamag le 30/11/2017

Eric, 48 ans, est cordiste, travailleur itinérant, depuis trois ans. En juin dernier, l’un de ses jeunes collègues, Quentin, 21 ans, est mort enseveli dans un silo, à Bazancourt, non loin de Reims. C’est le troisième accident du travail mortel sur ce site en cinq ans ! Le silo appartient à l’entreprise Cristanol, une distillerie du groupe sucrier Cristal Union, connu par sa marque de sucre Daddy. Le silo où le jeune homme a disparu était rempli de granulés pour bestiaux, qui à force de chaleur et d’humidité forment des blocs. Les ouvriers cordistes qui descendent dans ces immenses réservoirs doivent émietter ces blocs, et les décoller des parois. Eric raconte comment il a vécu, terrifié, la mort de Quentin. Continuer la lecture de « TÉMOIGNAGE – « Quentin, un bon gamin, mort enseveli dans un silo à l’issue d’une pénible journée d’un travail ingrat » »

PRESSE – Un travailleur meurt d’une attaque cardiaque à 70 mètres de haut, sur le site du Tricastin

Article paru sur France bleu Drôme le 01/02/2017

Cet employé d’une entreprise sous-traitante d’Areva a succombé alors qu’il intervenait sur un mât météo.
Un travailleur est mort, ce mercredi matin, vers 11 heures, sur le site nucléaire du Tricastin. Ce salarié de Profil Energy, une entreprise spécialisée dans les interventions en hauteur, basée à Bollène, dans le Vaucluse, était chargé de la maintenance du mât météo d’Areva, à Tricastin.

Il se trouvait à 70 mètres de haut, lorsqu’il a fait une attaque cardiaque. Le collègue qui était avec lui a pratiqué les premiers gestes de réanimation et prévenu un confrère, resté en bas, qui a pu alerter les secours. Ce sont les pompiers du site du Tricastin qui sont arrivés les premiers sur les lieux. Rapidement rejoints par les spécialistes du Secours en Montagne, aptes à intervenir sur ce genre d’installations. LIRE LA SUITE

PRESSE – Entreprises condamnées après la mort d’un cordiste dans un silo de la Coopératives le Gouessant (22)

Article paru dans le Ouest France le 05/05/2015

Lamballe. Le Gouessant condamné pour un homicide involontaire

La coopérative du Gouessant à Lamballe (Côtes-d’Armor) vient d’être condamnée pour un homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Continuer la lecture de « PRESSE – Entreprises condamnées après la mort d’un cordiste dans un silo de la Coopératives le Gouessant (22) »

PRESSE – Il était mort dans un silo du Gouessant. Les employeurs condamnés pour un homicide involontaire

Article paru dans Ouest-France le 05/05/2015

La coopérative du Gouessant à Lamballe (Côtes-d’Armor) vient d’être condamnée pour un homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.
La coopérative du Gouessant à Lamballe  a été condamnée ce mardi  pour un homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc


En 2009, Gérald Marie est mort au travail. Salarié de Celt Hygiène, il était habitué à intervenir à la coopérative du Gouessant, à Lamballe (Côtes-d’Armor), où il nettoyait, comme chaque année, l’intérieur des silos, en se déplaçant à l’aide de cordes dans ces milieux confinés.

Habituellement, il dépoussiérait le haut des silos. Le 9 septembre, le responsable de production du Gouessant lui demande d’entrer dans le silo 21, qui contenait, depuis huit mois, un mélange non conforme, contenant des médicaments. Partiellement vidé, des matières restaient collées aux parois.

Il entre d’abord avec un masque en papier. Sort, dit à un collègue que « ça pue là-dedans ». Il revient, avec un masque filtrant. Et tombe aussitôt dans le coma. Plus d’une demi-heure se passe avant que des pompiers arrivent, et réussissent à le sortir, en arrêt cardio-respiratoire

L’ancien directeur de Celt Hygiène à été relaxé. La société Celt Hygiène est condamnée à une amende de 10 000 €, et le Gouessant à 7 500 € d’amende.

Source : Ouest-France 05/05/2015

Article paru dans Ouest-France le 04/03/2015

IL ÉTAIT MORT DANS UN SILO DU GOUESSANT
Ce salarié chevronné était connu et apprécié. Il a été victime de dioxyde de carbone, en nettoyant un silo sans protection.
En 2009, Gérald Marie est mort au travail. Salarié de Celt Hygiène, il était habitué à intervenir à la coopérative du Gouessant, à Lamballe (Côtes-d’Armor), où il nettoyait, comme chaque année, l’intérieur des silos, en se déplaçant à l’aide de cordes dans ces milieux confinés.

Habituellement, il dépoussiérait le haut des silos. Le 9 septembre, le responsable de production du Gouessant lui demande d’entrer dans le silo 21, qui contenait, depuis huit mois, un mélange non conforme, contenant des médicaments. Partiellement vidé, des matières restaient collées aux parois.

Il entre d’abord avec un masque en papier. Sort, dit à un collègue que « ça pue là-dedans ». Il revient, avec un masque filtrant. Et tombe aussitôt dans le coma. Plus d’une demi-heure se passe avant que des pompiers arrivent, et réussissent à le sortir, en arrêt cardio-respiratoire.

Le Gouessant et l’entreprise Celt Hygiène répondaient hier de sa mort devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Le détecteur de gaz dont était muni le salarié était hors d’usage. Il ne disposait d’aucune protection respiratoire appropriée. A été dénoncée aussi la quasi-absence de plan de prévention des risques. Seul existe un document très sommaire, dont le tribunal pense qu’il a été signé après l’accident (la signature indique Mary et non Marie). Le Gouessant aurait dû y mentionner les risques dûs aux matières en décomposition. Et Celt Hygiène devait assurer un système permettant de remonter le salarié victime d’un malaise.

L’instruction a été longue, du fait de la dépression du directeur de Celt Hygiène. 17 500 € d’amende ont été requises. L’affaire est mise en délibéré au 5 mai.

Source : Ouest-France 04/03/2015