Notre ancien collègue de cordes, Eric Louis, sort un nouveau bouquin.
Après « Casser du sucre à la pioche », « On a perdu Quentin » et « Chroniques sur cordes », tous consacrés au monde de la corde, voilà « Mes trente (peu) glorieuses », aux éditions Les imposteurs.
Une plongée critique et détachée dans ses trente ans passés au travail. De la découverte de l’usine, dès 16 ans, jusqu’à ses dernières missions d’intérim.
En passant par son expérience dans les travaux sur cordes. Un vaste chapitre y est consacré.
C’est un CV d’un genre nouveau.
Une autoprolographie en somme.
21/12/2019 – RADIO PARLEUR – Cordistes : « On envoie des gars à la mort »
Le 6 décembre, le verdict est tombé : 10 000 euros d’amende avec sursis pour l’entreprise de travaux en hauteur ETH. Elle employait Quentin Zaraoui-Bruat, un cordiste de 21 ans décédé,en juin 2017, dans un silo de la distillerie Cristanol dans la Marne. Un « mort du travail et de la précarité » pour Éric Louis et Grégory Molina. Entretien avec ces deux ex-cordistes, co-fondateurs de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires.
07/12/2019 – RADIO BOOMERANG – Discussion Cordistes En Colère Cordistes Solidaires
Le 7 décembre l’Émission Lé(s)muriensDuSon reçoit cinq cordistes suite la réunion qui s’est tenue l’après-midi même sur Lille. Regards croisés sur une profession.
07/12/2019 – ÉMISSION M. LE MEUR – Jusqu’à la corde
Suspendus à leurs mousquetons, tributaires de leurs mousquetons et de leurs points d’amarrages, ils montent là où nul autre ne peut s’aventurer. Cordistes, élagueurs, ils font le même métier qu’un bûcheron, qu’un laveur de vitres, qu’un peintre en bâtiment. Seulement ils le font dans les airs. Mordus de corde, ivres de vertige, Nicolas et Thomas racontent leur métier. Un métier qu’ils continuent d’aimer, en dépit du danger.
« Éric Louis a été cordiste pendant deux ans et demi. Toujours en déplacement, de Dunkerque à Pithiviers, de Caen à Bazancourt. Toujours en intérim, de silos en fours d’incinération, de coups de fatigue en coups de chaleur. Parfois drôles, souvent grinçantes, invariablement ses chroniques sonnent juste, parce qu’elles racontent sans fard ni concession son quotidien de travailleur.
L’ordinaire d’un ouvrier dans la France du début du XXIe siècle. »