PARLEMENT EUROPÉEN : Intervention de l’association

 
Mardi 19 nombre 2024, l’association était invitée au parlement européen pour y délivrer quelques informations sur les conditions de sécurité dans le métier.
Une modeste contribution aux côtés des témoignages d’autres secteurs d’activité : les cadences et amplitudes horaires infernales dans le secteur des soins à la personne en Suède, les conditions de travail au Danemark, en Italie, en Espagne, les travailleurs précaires et sans papier en Suède, les travailleurs viticoles en France, etc. Les témoignages s’enchaînent et sont complétés de données plus transversales et européennes. Mais surtout des témoignages et revendications de familles du collectif Stop à la mort au travail.

En 2021, la commission européenne se targuait d’adopter la «Vision zéro» à l’égard des décès liés au travail. Sans mesures spécifiques. Sans moyens débloqués.
Au parlement européen, ces 18 et 19 novembre aboutiront à une proposition de 14 mesures à intégrer aux futures directives européennes portées par deux députés (Marina Mesure et Anthony Smith) : un observatoire européen des morts au travail, des formations dès les collèges et lycées, des formations obligatoires pour les employeurs, un objectif européen à 1 inspecteur du travail pour 5000 salariés (1/12 000 aujourd’hui en France), le renforcement des sanctions pénales, la création d’un fond européen pour les familles de victimes d’accident du travail, etc.
Nous ne sommes pas dupes, les arcanes de la politiques sont plus tapissées de promesses que d’actes, surtout dès que les enjeux économiques se dressent.
Pas d’illusions a avoir.
Juste la parole de travailleuses et travailleurs à porter.
Juste la réalité des conditions de travail à marteler, à ne pas laisser sous silence.

Des cordistes revendiquent plus de sécurité à la DGT- Bilan d’étape + tournée de recueil des doléances

Depuis bientôt un an, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires et le syndicat Solidarité Cordistes participent à des travaux en lien avec la direction générale du Travail (DGT). De nombreuses revendications y sont portées pour tenter d’enrayer l’hécatombe qui, année après année, continue de frapper les ouvrières et ouvriers cordistes.
Après une première série de réunions et l’amorce de certains travaux, il nous semblait important d’en rendre compte.

Un groupe de travail DGT « Travaux sur cordes »

Inscrits dans le cadre du 4e plan santé au travail du gouvernement, ces travaux sont prévus pour durer au moins jusqu’en 2025. Piloté par la DGT, un groupe de travail spécifique aux travaux sur cordes a donc commencé à se réunir depuis le printemps dernier. Au rythme d’environ une réunion tous les trois mois, une vingtaine d’organismes s’y retrouvent : l’association et le syndicat Solidarité Cordistes, pour le côté salarial ; France Travaux sur Cordes (FTC), French Rope et un groupe d’agences d’intérim, pour le côté patronal de la profession ; Irata, FTC et le Greta, pour la définition des référentiels de formation ; mais aussi des organismes préventeurs (Cnam, INRS, OPPBTP, MSA) et certaines fédérations patronales (FFB, FNTP, Capeb, UMGCCP).

Dès la première réunion du groupe de travail, en décembre 2022, à laquelle l’association était invitée, nous posions les bases de nos revendications.
Quinze points détaillés, suggérés en réponse aux nombreuses problématiques que nous rencontrons dans le métier. Parmi ces quinze points, seuls deux ne seront pas traités dans le cadre du groupe de travail DGT, car dépassant la question spécifique des travaux sur cordes (manque de moyens pour l’inspection du travail, condamnations en cas d’accident insuffisamment dissuasives). Les treize autres points ont été retenus et constituent aujourd’hui, avec quelques autres propositions, la trame principale du groupe de travail.

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CODE APE 4399F – Travaux sur cordes : Demande envoyée à l’INSEE

La demande de création d’un code APE/NAF propre aux travaux sur cordes vient d’être adressé à l’INSEE. Cette demande est portée par deux organisations de salariés (l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires et le syndicat Solidarité cordistes) et deux organisations d’employeurs (le SETAD Rhône-Alpes Auvergne et la CAPEB Grand Paris).
En dernière minute, le SIM (Syndicat Interprofessionnel de la Montagne) s’est aussi joint à la demande.

Actuellement, 55% des entreprises exerçant dans les travaux sur cordes sont enregistrées sous le code 4399D – Autres travaux spécialisés de la construction. Au total, ce sont près de 80% des entreprises qui relèvent des différents codes de la section F – Construction.
Cette nouvelle classification permettrait de rassembler ces 80% d’entreprises, qu’elles exercent dans le bâtiment ou les travaux publics.

Un tel code permettra :

● une connaissance des causes principales exposant les travailleurs cordistes aux accidents du travail ;
● la possibilité d’entreprendre des actions de prévention ciblées ;
● la reconnaissance institutionnelle de notre activité comme une profession en tant que telle ;
● une vision réelle sur l’évolution des indicateurs économiques de l’activité des travaux sur cordes (chiffre d’affaires global, nombre de salariés, nombre d’entreprises, répartition dans les différents secteurs d’activité…).

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Ci-dessous le formulaire de demande et le dossier technique l’accompagnant :

 

 

Et les courriers adressés à l’INSEE par les différentes parties présentant cette demande :

 

RÉUNION entre la DGT, l’association et le SYSOCO : compte-rendu

Le 19 mars 2021, des représentants de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires (CCCS) et du Syndicat Solidarité Cordistes (SYSOCO) se sont réunis avec des membres de la DGT (Direction Générale du travail, service du Ministère du travail).

Plusieurs problématiques concernant la profession de cordiste ont été abordé.

Ci-dessous une synthèse des éléments clés qui en sont ressortis :

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