Le dernier jour du championnat à Marseille s’est tenue une table ronde regroupant employeurs membres du SFETH, boites d’intérim et cordistes.
Plusieurs membres de l’association cordistes en colère, cordistes solidaires étaient présents avec une proposition d’ordre du jour :
1/ Nécessité d’un réel outil de recensement, de statistique et d’analyse des accidents.
2/ Kit EPI, fournis ou indemnisés : pas un centime à la charge des salariés
3/ IGD, calendaire, indemnité kilométrique
4/ Grille de salaires
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EN RÉSUMÉ, ce qu’il en est ressorti :
POINT 1/
Enfin, en l’absence de code APE propre à la profession, les données sur les accidents que subissent les cordistes sont aujourd’hui noyées dans les grandes catégories professionnelles du bâtiment, des travaux publics, de l’industrie,… Ainsi, il est aujourd’hui impossible de tirer un réel bilan de l’accidentologie dans la profession. Dans l’attente d’un code APE « cordistes » et donc d’une gestion automatisée et institutionnelle de ces données, il a été demandé que soit crée une plateforme de recensement, d’analyse et de communication sur les accidents et presque-accidents dont nous somme victimes.
Le SFETH s’est dit favorable à financer et accompagner la création de cette plateforme. Une fois mise en place, employeurs, boites intérim et cordistes pourront y déclarer en ligne accidents et presque-accidents. Ce qui nous permettra enfin d’avoir une plus ample connaissance de l’ampleur de ces accidents et leurs causes. Une première réunion aura lieu début juillet entre les SFETH et l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires pour amorcer la création de cette plateforme.
POINTS 2/ et 3/
Sur les la fourniture des kit EPI et le paiement des IGD lors des jours de repos (calendaires, jours fériés et intempéries), EU et ETT n’ont pas nié leurs évidents et fréquents non-respects du code du travail. Pour autant, aucune des propositions avancées pour y palier n’ont eu un écho favorable.
POINT 4/
Sur les salaires, une grille des taux horaires minimum a été présenté par le SFETH (attention, montants MINIMUM en dessous desquels les employeurs ne peuvent nous embaucher :
CQP1 = 10,67€/h (TP) et 10,42€/h (Bâtiment)
CQP2 = 12,34€/h (TP) et 11,44€/h (Bâtiment)
CQP TOTC = 16,49€/h (TP) et 16,35€/h (Bâtiment)
Nous avons pointé le caractère dérisoire de ces montants. Pour rappel, le SMIC est à 10,03€/h.
Une convention collective propre à la profession de cordiste serait pour l’avenir un moyen de négocier à la hausse ces minimas salariaux.
Bonjour, petite expérience vécu, Ilya deux ans sur le pont de savine le lac dans les Hautes-Alpes. L’employeur, l’Agence d’interim Alliance pour le compte de la SADE de Nantes et la SADE de Marseille, proposer 11.5€ de l’heure maximum, pour un travail en artif. Physique pour 3 mois de chantier, avec une cadence infernal, Des délais de chantier serré, et une pression de résultats verbaux au quotidien.Toujours plus vite, toujours mieux mais pas d’augmentation demandé.