Ré-adhérer ou rejoindre l’association en 2025 !

Mais ?!
On est en septembre, ils sont à la bourre ces cordistes en colère et solidaires !
Et oui, à la bourre sur tout les amis.
Mais toujours combatifs, et sur tous les fronts à la fois en réalité.
L’année 2025 a débuté sur les chapeaux de roues et a poursuivi sur sa lancée sans discontinuer.
Procès de l’accident d’Adrien (Sud Acrobatic) à la Cour d’appel de Montpellier, dès le 10 janvier. Procès de l’accident ayant coûté la vie à Régis (CAN) au tribunal correctionnel de Grasse, en mars. Celui de l’accident de Quentin (CAN encore…) au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, en juin. Puis celui d’un autre collègue encore accidenté à la CAN devant le Pôle sociale de Valence (plus d’infos à venir), aussi au mois de juin…

Tout ça faisait suite à 2024, également bien chargée avec le procès CAPRAL en décembre, le procès de l’accident de Théo chez Altitude construction en novembre (des nouvelles viendront bientôt) et une énième audience pour Fanny, compagne de Vincent décédé au côté d’Arthur il y a maintenant 13 ans sous des tonnes de sucre d’un silo de Cristal Union.
Mais 2024 c’était surtout une hécatombe… quatre collègues qui perdaient la vie : Philippe, Marc, Iason et Chérif…

Sans compter également les accompagnements du quotidien, avec des collègues qui se relaient chaque mois pour tenir la permanence téléphonique de l’association, en se donnant pour mission d’écouter, rassurer, encourager, conseiller et accompagner les multiples collègues confrontés aux bassesses et à la dureté implacable du monde du travail.

Ci-dessus, un bilan synthétique des nombreuses actions menées en 2024 au travers de l’association.

Face à cet enchaînement incessant, impossible de rester les bras ballants. Alors, c’est urgence après urgence que chaque situation est prise à bras le corps. Mais en parallèle, c’est aussi un travail l’ombre qui est mené depuis bientôt trois ans que la DGT (direction générale du travail) a accepté de nous ouvrir ses portes et d’animer un groupe de travail dédié au métier de cordiste en tant que profession identifiée comme particulièrement exposée aux accidents de travail.
Rassemblant de multiples organisations patronales, des préventeurs, des organismes de formation, des institutions d’État et nous association et syndicat ouvrier, les consensus sont souvent long et rudes à obtenir. D’autant que les sujets et projets amorcés ne manquent pas avec notamment dans le viseur de début 2026 la finalisation de deux guides de recommandations (« accumulateurs de matières (silos) » et « milieu naturel (falaises et talus) ») et d’un projet d’arrêté qui fixera un nombre important d’exigences auxquelles les entreprises devront se conformer pour avoir le droit d’exercer dans le domaine des travaux sur cordes (principe d’une certification obligatoire comme ça existe pour les travaux hyperbares depuis 2020 – les scaphandriers).

Alors voilà, au milieu de tout ça, la communication et nos posts habituels pour vous tenir informés à chacune de ces étapes, tout ça s’est retrouvé relégué au second plan des priorités. D’ailleurs, on recherche toujours un-e collègue grave motivé-e pour endosser le très honorifique rôle de community-manager de notre association de malfaiteurs pour le bien commun.

Mais en attendant de recruter cette perle rare, promis on va se ressaisir avec notamment la publication prochaine d’une grille intégrale de l’ensemble des minimums de salaire en vigueur dans chaque région et à faire valoir sans retenue. En sachant que certains de ces minimums ne volent pas bien haut, ce qui rend d’autant plus insupportable de voir des cas de collègues payées en-dessous de ces tarifs dérisoires…

Et puis, et puis, impossible d’oublier notre savoureux soap-opéra de la poursuite en diffamation que Jarnias a décidé de nous coller il y a maintenant quelques années pour avoir communiqué sur le sort réservé à un collègue intérimaire identifié comme membre de l’association. Après avoir perdu une première fois devant la 17ème chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, Jarnias faisait immédiatement appel. Fin janvier 2025, la Cour d’appel ré-examinait le dossier et rendait sa décision le 13 mars suivant en … confirmant la décision des premiers juges. Jarnias, non contente de ce nouveau revers, saisissait alors la Cour de cassation. À cette dernière maintenant de décider de l’issue de cette rebondissante aventure. Sans faute, on vous prévient dès la sortie de l’épisode final. Mais déjà, on retient qu’à deux reprises la justice confirme que la liberté d’expression, notamment en matière syndicale, est un droit encore bien protégé.
Jusqu’à quand ?

Voilà une question qui dépasse nos batailles au cœur du petit monde des cordistes.
Mais une question qui nous concerne pourtant au plus haut point : le rapport de force collectif que nous toutes et tous, travailleuses et travailleurs, chômeuses et chômeurs, retraité-es devons continuer de construire, renforcer, ré-inventer… Sans ça, c’est le rouleau compresseur de réformes de plus en plus violentes qui nous attend, et ce, quelque soit celui ou celle qui deviendra calife à la place du calife…

Ça tombe bien, RDV est donné mercredi 10 septembre pour dire stop à cette marche forcée vers on ne sait même plus où.
De votre côté, vous serez où vous le 10 ? On s’y croise ?


En attendant, et parce que l’argent reste le nerf de la guerre, pensez à adhérer ou ré-adhérer à la fabuleuse, intrépide et tenace association des cordistes en colère et cordistes solidaires.


Et comme l’argent ne fait pas le bonheur, c’est surtout de vous qu’on a besoin !
Petites ou grandes disponibilités. Compétences insoupçonnées. Rendez-vous ici pour voir comment trouver votre place.


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