Nous venons de recevoir ce communiqué par mail.
Signé « Des cordistes énervé.es auto-organisé.es« , ces cordistes relatent plusieurs actions menées à l’occasion du 28 avril, journée internationale de la santé et la sécurité au travail. Des banderoles auraient notamment été hissées près de Marseille, Grenoble et dans les Cévennes. Ci-dessous, le communiqué et l’ensemble des photos reçues :
PODCAST – Témoignage Grégory, ouvrier-cordiste. S’organiser, se défendre et se bagarrer
Lecture sonore d’un entretien réalisé en juin 2023.
L’entretien écrit est à lire sur le site de la revue Ballast.
Ré-adhérer ou rejoindre l’association en 2024!
Salut à vous camarades cordistes !
Une annonce pour ré-adhérer en 2024 au mois de mai ?
Mais qu’est ce qui nous prend ?
D’habitude on fait ça dès le mois de janvier, au taquet pour bien débuter l’année.
Et bien si on a pris de retard, c’est que tout s’enchaîne sans nous laisser un moment de repos.
Pour aller vers plus de solidarité, plus de sécurité et de meilleures conditions de travail, la bataille est quotidienne. Entre les conseils et le soutien aux collègues qui nous sollicitent chaque semaine. Entre l’accompagnement des collègues accidentés et de leurs familles dans les interminables procédures judiciaires. Entre les procédures aux prud’hommes pour rétablir nos droits quand tous les autres moyens ont échoué. Entre les innombrables réunions qui se sont ouvertes depuis plus d’un an sous l’égide des services du ministère du travail.
Entre tout ça on ne s’ennuie pas.
Mais on ne lâche rien.
On ne lâchera rien.
Parce qu’il ne sera jamais acceptable d’apprendre la mort d’un collègue, ou de le retrouver esquinté par le taf.
Parce qu’on a des droits et qu’on les fait respecter.
Parce que c’est pas nos patrons qui nous « donnent du travail », mais que c’est bien nous qui suons par tous nos membres pour sortir leurs chantiers faire tourner leurs boites !
REIMS – 12/04 – Cordistes ensevelis dans le sucre : Une faute inexcusable de Cristal Union, Carrard services et Sett Intérim ?
Ce vendredi 12 avril 2024, et après deux reports, se tenait enfin l’audience civile devant Pôle social de Reims pour déterminer la faute inexcusable des employeurs ayant causé l’accident mortel d’Arthur et Vincent, deux collègues cordistes ensevelis sous des tonnes de sucre en 2012.
Pour l’occasion une petite dizaine de cordistes, de soutiens et membres de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, avaient fait le déplacement.
Initialement, le tribunal devait examiner les demandes de préjudices de Fanny, compagne de Vincent, et de Frédéric, un rescapé de l’accident qui aux côtés d’Arthur et Vincent, était aussi au fond du silo et s’en est sorti in-extremis.
Finalement le dossier de Frédéric sera reporté au 24 mai 2024 et c’est uniquement le dossier de Fanny qui a été jugé ce vendredi.
Après être arrivés en retard, les avocats des entreprises ont ouvert l’audience.
Chacun leur tour, il et elles ont représenté la chaîne de sous-traitance allant de l’industriel Cristal Union, en passant par l’entreprise de travaux Carrard Services et l’agence d’intérim SETT 75.
Durant une heure d’audience chacune de ces sociétés a tenté de se soustraire à ses responsabilités. D’abord en invoquant des vices de procédures sur un soit-disant non respect de délais qui retirerait tous ses droits à Fanny. Puis en s’efforçant toutes de se rejeter la faute mutuellement. C’est pas moi, c’est les deux autres. Voire même, c’est un peu les cordistes qui n’étaient pas compétents, ont-ils osé lâcher…
Comble de l’irrespect, Carrard Services se permettra enfin de jouer le marchand de tapis sur le montant du préjudice moral de Fanny. Invoquant les douze interminables années de procédure, et le fait qu’elle ait depuis réussi à reconstituer une cellule familiale, Carrard se permet d’en conclure que la peine de Fanny « s’en trouve nécessairement relativisée », et de proposer en conséquence une indemnité revue à la baisse !
De son côté, Maître Chalon, l’avocat de Fanny a démonté les arguments sur le pseudo vice de procédure. S’il faut bien respecter un délai de deux ans pour saisir le Pôle social d’une demande de reconnaissance de faute inexcusable, plusieurs échéances judiciaires interrompent ce délai, ce qui est notamment le cas lors d’une ouverture d’information judiciaire. En l’occurrence, seulement un mois après l’accident un juge d’instruction était nommé. Puis moins de deux ans après l’arrêt rendu par la cour d’appel de Reims condamnant Carrard Service et Cristal Union pour homicides involontaires, l’avocat de Fanny saisissait le Pôle Social… Respectant ainsi les fameux deux ans de délai.
Maître Chalon a égrené ensuite les multiples manquements de toutes ces sociétés : plan de prévention lacunaire et défaillant, absence de coordination des travaux, manquements à l’obligation de formation, non-conformité du DUER, absence de moyens de communication, absence de procédure de sauvetage, …
En somme, une équipe de cordistes envoyés à la mort, sans savoir à quoi ils s’exposaient et sans aucun moyen de s’extirper de ce piège mortel.
Le délibéré sera rendu le 14 juin 2024.
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Lire aussi le témoignage de Frédéric,
rescapé de l’accident paru le 14 avril sur France 3 Champagne-Ardennes :
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Et pour Marion, compagne d’Arthur, le calvaire continue…
De son côté, Marion était tributaire du Pôle social de Rodez, dans l’Aveyron, pour déterminer ses préjudices au travers de la reconnaissance de la faute inexcusable des entreprises. Son dossier est le premier a avoir été examiné.
En octobre 2023 et face à toutes attentes, le Pôle social a rejeté toutes les demandes de Marion. Le tribunal de Rodez a retenu les arguments fallacieux des entreprises qui faisaient valoir un vice de procédure. L’avocate de Marion avait bien saisie le tribunal dans les délais. Face à l’interminable enquête pénale, le tribunal Rodez avait mis en « pause » la procédure civile, sans préciser qu’il revenait à Marion de relancer ce même tribunal tous les deux ans au risque de se voir frapper d’une inique « péremption d’instance ».
En plus de faire vivre le calvaire aux familles avec des procédures interminables, la justice leur tend elle-même des pièges, qu’ensuite les patrons se délectent de soulever pour se soustraire à leurs responsabilités.
Malgré une décision sonnant comme un coup de massue supplémentaire, Marion ne baisse pas les bras et a fait appel. Elle est aujourd’hui dans l’attente d’une date d’audience devant la Cour d’appel de Montpellier… Plus de douze ans après, le calvaire continue…
NICE – Chute mortelle d’un cordiste lors d’une opération de lavage de vitres
Ce jeudi 11 avril, vers 9h30, un collègue a fait une chute mortelle d’une quinzaine de mètres alors qu’il travaillait au lavage des vitres au niveau du 5ème étage du siège de l’office HLM niçois Côte d’Azur Habitat lorsque l’accident.
Laveur de vitres, et spécialisé dans les « travaux acrobatiques », il était âgé d’une quarantaine d’années.
Un véritable drame pour sa famille, ses proches et collègues de travail pour qui nous avons ce soir une énorme pensée. Et à qui nous transmettons tout notre soutien dans cette terrible épreuve.
L’année 2024 avait jusqu’alors épargné notre profession déjà si durement touchée.
Une accalmie bien trop brève, qui nous rappelle avec force combien la réitération incessante de ces accidents ne peut plus durer !
Source : Nice Matin
Enquête nationale sur les pratiques des travaux sur cordes
Ci-dessous, le lancement d’une enquête nationale sur les pratiques des travaux sur cordes.
Portée par différents acteurs de la profession, la Direction générale du travail plusieurs organismes de prévention (OPPBTP, INRS, CNAM).
Les résultats de cette enquête serviront à définir les évolutions futures des outils de prévention et du cadre réglementaire de notre profession.
N’hésitez pas à inviter les entreprises, agences d’intérim et donneurs d’ordres concernés par les travaux sur cordes à prendre quelques minutes pour renseigner l’enquête.
Annonce officielle :
Enquête nationale sur les Pratiques des Travaux sur Cordes
La Direction générale du travail (DGT) et l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) réalisent une enquête nationale pour recueillir des données précieuses sur les pratiques actuelles dans ce domaine dans le cadre du Plan santé au travail (PST) et du Plan pour la prévention des accidents du travail graves et mortels (PATGM) .
Qui est concerné ?
Tous les maîtres d’ouvrage, donneurs d’ordre, entreprises du BTP, entreprises de travail temporaire, ainsi que les associations ou groupements réunissant ces acteurs et ayant recours aux travaux sur cordes.
Comment participer ?
Cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder à l’enquête. Votre contribution est précieuse et ne prendra que quelques minutes de votre temps. Les réponses sont attendues avant le *28 juin 2024.
Nous vous remercions par avance pour votre temps et votre engagement en faveur de l’amélioration des conditions de travail et de la sécurité sur les chantiers. Ensemble, faisons progresser les standards de sécurité et de qualité dans notre secteur !
*Note: Les résultats de l’enquête seront traités en toute confidentialité et serviront à orienter les futures politiques de sécurité dans les travaux sur cordes.*
FRANCE TRAVAUX SUR CORDES UMGCCP Caisse nationale de l’Assurance Maladie INRS France French Rope CORDISTES EN COLERE CORDISTES SOLIDAIRES Fédération Nationale des Travaux Publics FFB – Fédération Française du Bâtiment CAPEB Fédération SCOP BTP Ministère du Travail IRATA International 2.0 Agence d’emploi spécialisée dans les TAD
#msa #GRETA #Castad #TravauxSurCordes #SécuritéAuTravail #BTP #OPPBTP #DGT #EnquêteNationale #PST #PATGM
NOUVELLE PARUTION : « Casser du sucre à pioche. Chronique de la mort au travail »
Un livre d’Éric LOUIS, paru aux éditions du Commun, 160 p., mars 2024
« Mercredi 21 juin 2017. Il est 12h30. Eric Louis est d’après-midi sur le site industriel de Cristanol. Avec les autres cordistes, ils attendent de relever l’équipe dont fait partie Quentin. La chaleur, la fatigue… et cette phrase, simple et définitive, qui vient claquer à la face : « On a perdu Quentin ».
Eric Louis, ancien cordiste, a publié deux textes aux Éditions du commun, Casser du sucre à la pioche et On a perdu Quentin. Ce livre réunit ces deux textes et un dernier qui vient clore le triptyque. Il y raconte la suite de la mort de Quentin, le procès, la lutte pour faire reconnaître la responsabilité de la société qui l’embauchait. L’auteur dresse un portrait tranchant de la Justice comme une justice de classe. Au fil des pages se déploie toute la violence d’un système où se conjuguent pénibilité au travail, déshumanisation des travailleurs et absence de justice sociale. »
LE MOT DE L’AUTEUR :
Yep camarades.
Je viens de sortir un nouveau bouquin. Ouais, je sais, c’est saoulant à force. Après, j’arrête, promis.
Petit extrait drôle :
« La veille de l’audience, dans le bureau de l’avocat de Valérie, les présents s’indignent du fait que le parquet protège manifestement Cristal Union. Que le parquet a dû subir des pressions, à tout le moins une influence. L’avocat acquiesce.
Et quand il lui est demandé d’où viennent ces pressions, il répond : «Je vais vous le dire. C’est Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, ancienne députée, ancienne ministre de Chirac. Au titre que Cristal Union est un acteur économique majeur dans la région. Et que le groupe est déjà mis en cause dans l’accident de 2012. Faut pas trop taper sur Cristal Union, c’est tout.»
Hey, ce serait pas la mère Vautrin la ministre du travail de ces temps-ci ?
Vont être trop bien les travailleurs !
Ça me donne envie de retourner à l’usine.
Sinon, ça raconte les rouages de notre magnifique justice de classe, de merde, de dominants.
J’allais écrire « barrez les mentions inutiles ». Ben nan, y en a pas.
Ce sont les suites et la fin de l’histoire de la mort de mon pote Quentin.
Ah oui, les droits d’auteurs seront directement reversés dans les caisses de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires.
En plus d’acheter un livre rouge, vous faites une bonne action.
Si ça vous chauffe, demandez-le en librairie.
Ou sur le lien ci-dessous.
Ou bien chez Amazon. Non, je déconne.
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN À FANNY
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DÈS 8h30 :
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à Fanny
au Pôle social du tribunal Judiciaire de Reims (place Myron Herrick)
En mars 2012, Arthur Bertelli et Vincent Dequin perdaient la vie ensevelis sous des tonnes de sucre au fond d’un silo de l’usine Cristal Union à Bazancourt, dans la Marne.
Plus de 12 ans plus tard, l’interminable parcours judiciaire n’est toujours pas clôturé.
Après deux reports en novembre et janvier dernier, ce 12 avril 2024, se tiendra le volet civil, avec la demande de reconnaissance de la faute inexcusable de la chaîne d’employeurs ayant envoyé ces cordistes à la mort.
Fanny était la compagne de Vincent.
Fred est un rescapé de l’accident. Aux côtés d’Arthur et Vincent, il était aussi au fond du silo et s’en est sorti in-extremis.
Après avoir été condamnées pour homicides involontaires par la Cour d’appel de Reims, les sociétés Cristal Union et Carrard Services seront jugées au côté de la société SETT intérim qui était l’employeur direct des cordistes.
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INFO DE DERNIÈRE MINUTE :
L’audience du 12 avril ne traitera finalement que du préjudice de Fanny.
Pour Fred, il faudra attendre le 24 mai 2024 pour ce soit jugé par le Pôle social de la Moselle.
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Le 24 novembre 2023 devait se tenir l’audience au Pôle social de Reims en vue de reconnaître la faute inexcusable des employeurs dans le cadre de l’accident ayant coûté la vie à Arthur et Vincent. Malgré un report de l’audience ce jour-là, plusieurs membres de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires étaient reçus dans les studios de la radio rémoise Radio Primitive.
Durant une heure d’émission, Frédéric, Fanny, Frédérique, Éric et Greg sont revenus sur l’interminable parcours judiciaire ayant suivi ces accidents et sur les enjeux de cette audience à venir au Pôle social de Reims.
Au menu aussi, les activités de l’association et la sortie du livre « Un jour j’irai là-haut » d’Éric Louis.
Un grand merci à Nathalie, Jean-Noël et Mathieu, l’équipe de radio Primitive pour leur accueil et l’organisation improvisée de cette émission !
MARSEILLE – DIMANCHE 7 AVRIL – réunion et exercices secours sur cordes
Travailler sur cordes implique en toutes circonstances d’être en mesure de porter secours à un collègue resté en suspension.
Sorti de formation, rares sont les occasions de réviser et perfectionner ces techniques. Imposer du temps et des moyens pour cela serait une nécessité dans chaque entreprise. À défaut, c’est aussi à nous cordistes de nous en saisir et d’en faire valoir l’importance.
C’est dans ce sens et en guise de petite contribution que, le dimanche 7 avril 2024, le collectif BTP autonome et l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, proposent un atelier de révision des secours sur cordes.
Au programme :
- 10h – réunion ouverte du groupe cordistes de Marseille
(se rencontrer, se filer des tuyaux, s’organiser, se défendre) - 12h – cantine à prix libre
- 13h à 17h – secours sur cordes
La journée se passera aux ateliers des 8 Pillards, au 15 rue des Frères Cubeddu, Marseille 14ème.
Pour des questions évidentes de sécurité, une jauge maximum de participants est définie. Du coup, pour vous inscrire et pour toutes infos : appelez le 07 82 85 10 54
NICE – CAPRAL et le procès des formations low cost aux explosifs P2 – Rassemblement devant le tribunal correctionnel de Nice
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ATTENTION AUDIENCE REPORTÉE
Nous venons de recevoir une information du tribunal nous indiquant que le magistrat « qui devait présider l’audience vendredi et qui a une parfaite connaissance du dossier, est en arrêt-maladie. C’est ce qui explique le renvoi de ce dossier. «
Nous connaîtrons bientôt la date précise de ce renvoie d’audience qui semble visiblement s’orienter pour le 13 décembre 2024.
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Vendredi 8 mars, Kévin, un cordiste gravement blessé dans un accident de travail, ainsi que l’association Cordistes en colère cordistes solidaires et le syndicat Solidarité Cordistes seront parties civiles lors d’une audience au tribunal correctionnel de Nice.
Ce jour-là, la société Capral et ses deux responsables légaux seront jugés pour blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, pratiques commerciales trompeuses, et tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme. Le tout en lien avec la délivrance de formations à l’utilisation de cartouches pyrotechniques de catégorie P2, sans disposer de l’agrément nécessaire en France.
Pour comprendre, il faut notamment remonter au 15 septembre 2021
Ce jour-là, Kévin échappe de peu à la mort alors qu’il travaille à la sécurisation de falaises au-dessus du barrage EDF de Mizoën, en Isère. Embauché par la société de travaux sur cordes Ouest Acro, Kévin a pour mission de mettre en place et de déclencher l’explosion de cartouches pyrotechniques P2 afin de fragmenter certains blocs rocheux. En fin de journée, un dernier tir projette violemment une pierre au niveau de la tête de Kévin. À peine conscient et gravement blessé, il est héliporté en urgence à l’hôpital de Grenoble avec un pronostic vital engagé.
Sur le chantier, Kévin était le seul formé pour l’utilisation de ce type d’explosif.
Mais formé en une seule journée par la société Capral.
Les cartouches pyrotechniques de catégorie P2 (dites « cartouches de déroctage ») sont couramment utilisées sur les chantiers du BTP pour fragmenter des blocs rocheux ou du béton. Contrairement aux idées reçues, ce matériel peut exposer à de graves dangers. Bien que déflagrant et non détonant, il s’agit d’un produit explosif.
Plusieurs accidents graves sont survenus dans le cadre de l’utilisation de ces cartouches.
Étant donné cette dangerosité, leur utilisation est strictement réglementée, soumise à :