Dans l’article « Nouvelles technologies : les cordistes accrochent !»1, Luc BOISNARD, PDG de OUEST ACRO affirme que « Seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respecte la réglementation. […] Les autres s’affranchissent de la législation ». Julia TORTORICI, journaliste,insiste même en précisant que « Ceux-ci [Les cordistes] se voient proposer des équipements réglementés mais les refusent pour pouvoir exploiter leur propre matériel, moyennant une prime d’usure ».
M Luc Boisnard trouve notre site tellement beau qu’il n’a de cesse d’y apparaître.
Nous le comprenons.
Pour cela, il a trouvé un subterfuge : le droit de réponse.
Dont acte.
M Boisnard confond le terme générique « sondage » que nous employons (dans le sens de consultation basée sur le volontariat) dans notre publication du 25 janvier dernier, avec le « sondage d’opinion » dont nous ne nous réclamons pas, qui lui, exige effectivement une méthodologie idoine.
Par ailleurs, nous prenions bien soin de mettre en exergue le nombre de réponses, laissant à chacun l’appréciation de la portée de cette enquête.
Nous publions le droit de réponse de M Boisnard, que va bientôt venir contredire le sondage que nous avons effectué auprès des cordistes travaillant, ou ayant travaillé pour Ouest-Acro.
Nul n’était besoin de nous menacer de poursuites judiciaires tant nous sommes attachés à la liberté d’expression des uns et des autres. Et pour une fois qu’un silence méprisant ne nous est pas opposé !
Nous laissons donc au jugement de chacun l’intégralité des propos de Luc Boisnard dans le texte. Soulignant juste sa persistance à affirmer que « seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respectent la réglementation… les autres s’affranchissent de la législation. »
Les « autres » apprécieront.
Peut-être des droits de réponse au droit de réponse en perspective…
Suite aux propos quelque peu cavaliers de Mr Luc Boisnard (patron de Ouest-Acro), des cordistes en colère et solidaires bretons vous proposent ce sondage :
« Pas toujours facile de compter sur la rigueur de certaines entreprises peu regardantes sur les équipements des jeunes en formation. Ceux-ci se voient proposer des équipements réglementés mais les refusent pour pouvoir exploiter leur propre matériel moyennant une prime d’usure. » .
«Seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respecte la réglementation, lâche, lapidaire, Luc Boisnard, fondateur et PDG de Ouest Acro. Les autres s’affranchissent de la législation.» . Luc BOISNARD (PDG de Ouest-Acro) .
« Dû à son passé d’alpiniste saisonnier, le cordiste a la velléité de travailler de façon très autonome, avec un choix totalement libre de statut. De micro-entrepreneur à salarié, en passant par l’intérimaire, ces contrats aux formats diversifiés représentent une complication administrative » . Laurent ELLES (président d’Acrotir)