Un championnat de France cordistes sans la parole des cordistes?

« L’objectif, c’est de rassembler l’ensemble des parties prenantes des métiers des travaux sur cordes pour pouvoir parler d’une seule voix dans le cadre de l’évolution réglementaire des travaux sur cordes et que chacun puisse apporter se pierre à l’édifice vers ce que j’appelle « l’hyper-professionnalisation » des métiers sur cordes. »

Luc Boisnard, vice président de France Travaux sur Cordes à l’occasion du Championnat de France cordistes de 2022 à Lyon.

Déjà après le championnat de 2019, l’association s’était vu refuser un stand au motif que « les actions de communication et interventions médiatiques de votre Association visant négativement la profession ainsi que certaines de nos entreprises adhérentes ne cessent de se multiplier ».

Au championnat de 2022, le syndicat solidarité cordistes, seul invité, (et l’association accueillie sur son stand), se voyaient reprocher de « gâcher la fête des cordistes » à cause d’affiches de sensibilisation sur les accidents du travail. Dont un tableau inédit présentant les principales causes des accidents mortels ayant impacté les cordistes. Tirer enseignement des accidents, serait-il contraire à la voie vers « l’hyper-professionnalisme » ?

Pour 2024, c’est désormais le syndicat SYSOCO et l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires qui se voient tous deux refuser un stand.
Pas de table ronde non plus.
Uniquement des conférences.
Pas de débat.

Pourtant en 2022, FTC écrivait « Par respect pour le débat paritaire, nous continuerons de solliciter l’intervention du SYSOCO sur les sujets en lien avec la prévention, la sécurité et les droits des travailleurs dans la profession des travaux sur cordes. »
Désormais, le paritarisme semble aussi avoir quitté les attentions portées par le Championnat de France cordistes.
Les cordistes compétiteurs seront attendus.
Les cordistes s’exprimant sur leurs conditions de travail seront tenus de ne pas s’exprimer.

Bonne fête des cordistes 2024 !

ACCIDENTOLOGIE du SFETH – RÉACTION


Récemment, le SFETH publiait sa restitution des données d’accidentologie des travaux sur cordes pour les années 2018 et 2019.

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Dans cette restitution on découvre une liste des accidents mortels ayant endeuillé notre profession de 2015 à aujourd’hui.
Cette liste est très incomplète.
Trois collègues ayant perdu la vie manquent à l’appel :
……– Farid en 2016
……– Pascal en 2017
……– Régis en 2018
Pourtant, au moins deux d’entre eux sont morts au sein des plus grosses entreprises membres du SFETH.

Au travers du courrier ci-dessous, nous alertons le SFETH sur ces graves oublis.

Lire ici notre LETTRE OUVERTE en réaction à ces données tronquées 

SONDAGE EPI – Droit de réponse à Luc Boisnard (PDG de Ouest-Acro)

Droit de réponse relatif aux RÉSULTATS – sondage fourniture EPI publiés le 25 janvier 2020.

M Luc Boisnard trouve notre site tellement beau qu’il n’a de cesse d’y apparaître.
Nous le comprenons.

Pour cela, il a trouvé un subterfuge : le droit de réponse.

Dont acte.

M Boisnard confond le terme générique « sondage » que nous employons (dans le sens de consultation basée sur le volontariat) dans notre publication du 25 janvier dernier, avec le « sondage d’opinion » dont nous ne nous réclamons pas, qui lui, exige effectivement une méthodologie idoine.
Par ailleurs, nous prenions bien soin de mettre en exergue le nombre de réponses, laissant à chacun l’appréciation de la portée de cette enquête.

Nous publions le droit de réponse de M Boisnard, que va bientôt venir contredire le sondage que nous avons effectué auprès des cordistes travaillant, ou ayant travaillé pour Ouest-Acro.

PRESSE PATRONALE – Droit de réponse à Luc Boisnard (PDG de Ouest-Acro)

À la suite de notre publication du 31 mars 2020 intitulée Presse patronale, les propos tendancieux des certains membres du SFETH, Monsieur Luc Boisnard sollicite un droit de réponse.
Nous lui accordons volontiers.

Nul n’était besoin de nous menacer de poursuites judiciaires tant nous sommes attachés à la liberté d’expression des uns et des autres. Et pour une fois qu’un silence méprisant ne nous est pas opposé !

Nous laissons donc au jugement de chacun l’intégralité des propos de Luc Boisnard dans le texte. Soulignant juste sa persistance à affirmer que « seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respectent la réglementation… les autres s’affranchissent de la législation. »

Les « autres » apprécieront.

Peut-être des droits de réponse au droit de réponse en perspective…

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PRESSE PATRONALE – Réactions aux propos tendancieux parus dans Construction Cayola

Nous avons lu avec intérêt l’article du 2 mars 2020, intitulé « Nouvelles technologies, les cordistes accrochent. », publié par Construction Cayola.
Il donne la parole de manière unilatérale à des entrepreneurs de travaux en hauteur. Oubliant au passage ceux qui tous les jours sur les chantiers font la richesse de ce métier. Et accessoirement celle de leurs employeurs. A savoir les ouvriers cordistes.
Pourtant le Groupe Cayola connaît l’existence de l’association. En novembre 2019, nous avons été contactés par une journaliste du groupe. Nous avions alors décliné l’invitation à un débat contradictoire filmé, arguant du peu de garantie d’objectivité dans le montage final.
La tonalité du présent article nous donne rétrospectivement raison.
On ne peut pas se présenter journaliste et s’affranchir des règles et de la déontologie du métier. Continuer la lecture de « PRESSE PATRONALE – Réactions aux propos tendancieux parus dans Construction Cayola »

PRESSE PATRONALE – Les propos tendancieux de certains membres du SFETH

Extraits tirés de l’article de Construction Cayola :
« Nouvelles technologies: les cordistes accrochent ! », 14 mars 2020

« Pas toujours facile de compter sur la rigueur de certaines entreprises peu regardantes sur les équipements des jeunes en formation. Ceux-ci se voient proposer des équipements réglementés mais les refusent pour pouvoir exploiter leur propre matériel moyennant une prime d’usure. »
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«Seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respecte la réglementation, lâche, lapidaire, Luc Boisnard, fondateur et PDG de Ouest Acro. Les autres s’affranchissent de la législation.»
.                                              Luc BOISNARD (PDG de Ouest-Acro)
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« Dû à son passé d’alpiniste saisonnier, le cordiste a la velléité de travailler de façon très autonome, avec un choix totalement libre de statut. De micro-entrepreneur à salarié, en passant par l’intérimaire, ces contrats aux formats diversifiés représentent une complication administrative »
.                                              Laurent ELLES (président d’Acrotir)

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