Article paru dans le Phare Dunkerquois le 26/06/2020
DUNKERQUE: Comment l’ouvrier a perdu la vie à Nord céréales ?
Un drame est survenu en fin de matinée, ce vendredi 26 juin, à l’usine Nord céréales : un ouvrier a perdu la vie après une chute.
Association d'autodéfense de cordistes
Intérimaires, embauché(e)s, indépendant(e)s : lutte, entraide, partage d'infos et témoignages
Article paru dans le Phare Dunkerquois le 26/06/2020
DUNKERQUE: Comment l’ouvrier a perdu la vie à Nord céréales ?
Un drame est survenu en fin de matinée, ce vendredi 26 juin, à l’usine Nord céréales : un ouvrier a perdu la vie après une chute.
Tous les jours, une large majorité de cordistes intérimaires bossent sur chantier avec leurs EPI perso. Certains tiennent bon en refusant toutes les missions sans EPI fournis par l’employeur, mais galèrent à trouver du job.
À force d’exiger le respect du Code du travail sur cette fameuse fourniture des EPI, on entend de-ci de-là des retours de quelques entreprises qui commencent à s’équiper en kit pour leurs intérimaires.
En parallèle, des exemples commencent à arriver de collègues ayant obtenu gain de cause en poursuivant leur employeurs aux prud’hommes. EN LIRE PLUS sur la fiche de mise à disposition d’EPI
La société Camusat a été condamnée en mars dernier par le tribunal de Pointe-à-Pitre, à rembourser le kit EPI d’un cordiste qui a dû utiliser son matériel.
Hélas, après avoir averti sa hiérarchie du manque de sécurité dans l’entreprise (non respect du plan de prévention, employés roumains non qualifiés, …), il a été viré.
Mais il a monté un dossier prud’hommes, rapide et gratuit, et la hiérarchie à été viré, l’agence fermée pour le département.
Ainsi, le conseil des prud’hommes a condamné l’entreprise CAMUSAT à lui verser la somme de 500€ au titre d’une « prime d’équipement EPI (harnais, casque, chaussures) » et pour une période de six mois d’activité.
En tout cas, c’est une première victoire… Le combat continue.
Fos. Kimbe red.
( Force. Restez debout)
Fourniture des EPI
Règles conventionnelles de grand déplacement
Égalité de traitement intérimaire/embauchés
En juin 2015, Alex* est tout juste sorti de sa formation CQP1 cordiste (qu’il a malheureusement raté) lors qu’il démarre à travailler pour la Sarl EXTREM via l’agence MORGAN Intérim. EXTREM est intéressée de l’embaucher, car Alex n’habite qu’à quelques kilomètres du dépôt, mais à une condition seulement : Alex doit s’équiper et se dégoter un kit EPI. En grand prince, EXTREM propose de lui faire bénéficier de ses prix fournisseurs. Alex n’a pas démarré a travailler qu’il investit plus de 700€ dans un kit complet, casque compris. Avec aux pieds, une vielle paire non-coquée de chaussures de montagne qu’il avait heureusement dans son placard. Lire la suite
Récit de l’accident de travail de Jean-marc
Villeneuve-loubet (06), février 2015
(SARL Alpes azur aventures)
En février 2015, Jean-marc travaille comme cordiste à la maintenance du « Bois des lutins », un parc de loisir situé à Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes.
Le 13 février, il fait une chute de 7 mètres au moment où il engage sa descente depuis une cabane dans les arbres. Pour une raison inconnue, le descendeur n’a pas assuré sa fonction de freinage.
Ne travaillant que sur une seule corde, aucun système d’arrêt des chutes ne l’a retenu. Il heurte violemment le sol sur le dos. Ce qui lui provoque de multiple fractures à la colonne vertébrale.
Résultats du sondage lancée le 10/04/2020:
Est ce que OUEST ACRO vous fournit vos EPI ?
Dans l’article « Nouvelles technologies : les cordistes accrochent ! »1, Luc BOISNARD, PDG de OUEST ACRO affirme que « Seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respecte la réglementation. […] Les autres s’affranchissent de la législation ». Julia TORTORICI, journaliste, insiste même en précisant que « Ceux-ci [Les cordistes] se voient proposer des équipements réglementés mais les refusent pour pouvoir exploiter leur propre matériel, moyennant une prime d’usure ».
Droit de réponse relatif aux RÉSULTATS – sondage fourniture EPI publiés le 25 janvier 2020.
M Luc Boisnard trouve notre site tellement beau qu’il n’a de cesse d’y apparaître.
Nous le comprenons.
Pour cela, il a trouvé un subterfuge : le droit de réponse.
Dont acte.
M Boisnard confond le terme générique « sondage » que nous employons (dans le sens de consultation basée sur le volontariat) dans notre publication du 25 janvier dernier, avec le « sondage d’opinion » dont nous ne nous réclamons pas, qui lui, exige effectivement une méthodologie idoine.
Par ailleurs, nous prenions bien soin de mettre en exergue le nombre de réponses, laissant à chacun l’appréciation de la portée de cette enquête.
Nous publions le droit de réponse de M Boisnard, que va bientôt venir contredire le sondage que nous avons effectué auprès des cordistes travaillant, ou ayant travaillé pour Ouest-Acro.
À la suite de notre publication du 31 mars 2020 intitulée Presse patronale, les propos tendancieux des certains membres du SFETH, Monsieur Luc Boisnard sollicite un droit de réponse.
Nous lui accordons volontiers.
Nul n’était besoin de nous menacer de poursuites judiciaires tant nous sommes attachés à la liberté d’expression des uns et des autres. Et pour une fois qu’un silence méprisant ne nous est pas opposé !
Nous laissons donc au jugement de chacun l’intégralité des propos de Luc Boisnard dans le texte. Soulignant juste sa persistance à affirmer que « seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respectent la réglementation… les autres s’affranchissent de la législation. »
Les « autres » apprécieront.
Peut-être des droits de réponse au droit de réponse en perspective…