Mardi 15 juin 2021 à Valence, était jugée la faute inexcusable des entreprises Garelli et Manpower dans l’accident qui a coûté la vie à François Chirat en juillet 2018. Le 9 juillet, François chutait d’une dizaine de mètre sur un chantier à la Roquette-sur-Var. Le 20 août 2018, 43 jours après, il perdait la vie des suites de ses blessures. L’avocat de la famille de François a fait valoir plusieurs défaillances sur ce chantier le jour de l’accident : trois intérimaires sans chef d’équipe, pas de Plan particulier de sécurité et de protection de la santé, pas de formation renforcée à la sécurité,…
De leur côté, les entreprises Garelli et Manpower nient toute responsabilité.
Le délibéré sera rendu le 2 septembre 2021.
Les entreprises Eiffage Construction Gard et Sud Acrobatic ont comparu vendredi, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour homicide involontaire, après la mort, en 2018, d’un cordiste sur un chantier de la ville. Par Aline Leclerc(Nîmes (Gard), envoyée spéciale)
Pour expliquer les causes de la mort de Mickaël Beccavin, survenue après une chute de plus de 10 mètres le 6 mars 2018 à Nîmes (Gard), on peut zoomer sur l’extrémité d’une corde effilochée. Ou opter au contraire pour le plan large, à même d’englober ce qu’était en 2018 l’immense chantier du Trigone, devenu aujourd’hui cet ensemble d’immeubles colorés qui accueille le visiteur dans la ville dès la sortie de la gare.
C’est entre ces deux points de vue sur un même drame que l’audience a navigué tout au long de la journée du vendredi 7 mai, au sein du tribunal correctionnel de Nîmes. Deux entreprises comparaissaient pour homicide involontaire : la société de travaux sur cordes Sud Acrobatic, et l’entreprise Eiffage Construction Gard. Poursuivie pour le même chef d’accusation, mais liquidée en 2019, la société Ciciarelli, chargée de la confection des balcons, n’était pas représentée. Au grand dam des parties civiles, qui déploraient que seules les personnes morales aient été poursuivies, mais ni le chef de chantier ni le coordonnateur de la sécurité.LIRE LA SUITE
Vendredi 7 mai 2021, se tenait à Nîmes le procès de l’accident du travail qui a coûté la vie à Mickaël Beccavin le 6 mars 2018. Le parquet demande que les entreprises Sud Acrobatic et Eiffage soient reconnues coupables d’homicide involontaires et soient condamnées respectivement à 10 000€ et 100 000€ d’amende.
Le délibéré sera rendu le 4 juin 2021.
Retour sur cette audience où l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires étaient constituée partie civile.
REVUE DE PRESSE
►100.000 euros d’amende requis contre une entreprise après la mort d’un cordiste à Nîmes France Bleu, 07/05/2021
Je m’exprime ici en mon nom personnel. Mes propos n’engagent aucun des membres de l’association. C’est en regard du travail fourni par certains de ces membres actifs depuis plus de deux ans que je formule une réponse à l’article du SUB (Syndicat Unifié du Bâtiment) : LE CORPORATISME : une fausse bonne idée
Une mise au point s’impose sur le sujet même de cet article. Nous ne préconisons en aucun cas l’utilisation par les cordistes de leurs propres EPI. Aujourd’hui, le fait est là, beaucoup de cordistes travaillent avec leurs EPI. En majorité les intérimaires. Les raisons en sont multiples. LIRE LA SUITE
La d’Amélie-les-Bains ainsi que le maître d’oeuvre sont relaxés. La société Techfun est condamné à une amende de 30 000 euros pour ne pas avoir mené d’études spécifiques préalables avant de sceller les ancrages de la passerelle.
Le 28 novembre 2014, deux ouvriers travaillant à l’implantation d’une via ferrata dans les gorges de Mondony, à Amélie-les-Bains, avaient trouvé la mort. La commune avait été mise en examen. Elle vient d’être relaxée. LIRE LA SUITE
Saint-Brieuc. Trois employeurs se renvoient la balle après la mort d’un cordiste breton
Un article de Jeróm FOUQUET,
paru le 02/10/2020 sur Ouest-France
Faute inexcusable Une audience au civil s’est tenue au tribunal de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), ce jeudi 1er octobre 2020. Trois employeurs étaient poursuivis pour faute inexcusable par la famille d’un jeune cordiste décédé dans l’entreprise Cristanol, à Bazancourt, dans La Marne, le 21 juin 2017. LIRE LA SUITE
Récit de l’accident de travail d’un cordiste chez Carrard Services en 2010.
L’accident a eu lieu sur le site de la minoterie Rémoise Euromill.
Xavier finit de rouler posément sa cigarette. L’allume, et souffle la fumée l’air pensif.
Son regard tombe sur la petite boîte en plastique oblongue, posée sur la table basse du salon. « Ça, c’est mes médocs. 5 le matin, 6le midi, 4le soir. Tous les jours. C’est pour mapsychose paranoïaque. J’ai des hallucinations visuelles et auditives… » Le pilulier est le même que celui des personnes âgées, bourrées de médicaments. On le prépare d’avance, et le moment voulu, suffit d’ouvrir l’un des petits couvercles sur lequel est imprimé « matin », « midi », ou « soir », et d’avaler le contenu. Par automatisme.
Xavier a 43 ans.
Ça fait 10 ans pile-poil qu’il se gave de molécules. 10 ans qu’il ne travaille plus. Qu’il n’a plus d’activités sociales, ou physiques. LIRE la suite
Trois accidents mortels, liés à des chutes de hauteur, sont survenus en un mois dans la région, contre huit sur toute l’année 2019. La Direccte s’inquiète d’un relâchement sur les mesures de prévention depuis le déconfinement.
Article paru dans le Phare Dunkerquois le 26/06/2020
DUNKERQUE: Comment l’ouvrier a perdu la vie à Nord céréales ? Un drame est survenu en fin de matinée, ce vendredi 26 juin, à l’usine Nord céréales : un ouvrier a perdu la vie après une chute.
L’ouvrier était un prestataire de services pour Nord céréales. Cet homme de 48 ans connaissait bien les lieux.
Il faisait partie d’une entreprise externe spécialisée, qui s’occupe du nettoyage de la toiture de ces silos.