L’an dernier le SFETH (Syndicat Français des Entreprises de Travaux en Hauteur) a signé avec certaines ETT (Entreprises de Travail Temporaire) une Convention de bonnes pratiques portant notamment sur la fourniture des EPI par les EU (Entreprises Utilisatrices).
La fourniture des EPI par les EU est une obligation inscrite dans le Code du travail, considérons toutefois cette convention comme allant dans le bon sens.
Un bilan de cette convention doit être fait au Championnat de France, nous souhaiterions donc avoir vos retours concernant la fourniture des EPI par les EU dans le cadre de vos missions d’intérim.
Afin de faciliter l’analyse, merci de répondre uniquement aux questions posées.
Début mars a eu lieu une tournée de présentation de l’asso Cordistes en colère, cordistes solidaires.
À Marseille, sur la vingtaine de cordistes présents lors de cette première rencontre, une envie de concret, d’échafauder des choses à faire ensemble qui s’est rapidement fait sentir.
Est alors apparue l’idée de constituer un groupe local. Un groupe qui puisse réagir et intervenir sur le terrain des chantiers et entreprises du coin. Réagir collectivement en cas de litige avec un employeur. Faire valoir les droits et intérêts des cordistes salariés, intérimaires et indépendants. Se faire le relais local de l’association. Continuer la lecture de « MARSEILLE – Réunion du groupe local des cordistes en colère et solidaires »
Dans le contexte social actuel, et afin d’éviter une escalade de la violence, le gouvernement (bien conscient des compétences des cordistes en matière d’escalade) a acté une série d’évolutions sociales inattendues, qui devraient bouleverser les conditions de travail des Cordistes !
Conditions de revenu : les revenus minimums ont été réévalués : fini le CQP1 à 10,42€/h minimum et le CQP2 à 11,44€/h minimum.
Vendredi 5 avril 2019 devait avoir lieu le procès de l’accident qui a coûté la vie à Quentin Zaraoui-Bruat, 3ème cordiste décédé dans un silo de l’usine de Bazancourt.
CETTE AUDIENCE EST FINALEMENT REPORTÉE
au 4 OCTOBRE 2019 dès 9h
au TGI de REIMS.
La réunion de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires prévue le samedi 6 et le dimanche 7 avril à Rilly la Montagne est elle aussi annulée. Elle sera reprogrammé au moment de la nouvelle audience.
D’ici-là, prenons des forces, et soyons encore plus nombreux et déterminés le 4 octobre!
Vendredi 15 février 2019, Vincent est perplexe.
Il s’applique à la lecture d’un mail de sa boîte d’intérim. Le dernier comprend-il.
« Bonjour Messieurs , Je vous remercie de lire le mail du client reçu ce jour, concernant votre comportement! Vous ne faites plus partie des effectifs de notre agence d’intérim. Salutations, Dominique. »
Cristal Union a fait appel de la sanction qui l’a frappé à l’issue du procès du 11 janvier.
Bafouant la mémoire d’Arthur et Vincent morts dans leur silo.
Piétinant la douleur de leurs proches.
Méprisant le traumatisme de Frédéric, rescapé in-extremis de ce drame, qui a vu ses deux jeunes collègues ensevelis sous ses yeux.
Annonçant leur mépris à l’égard de Quentin, décédé lui aussi pour leurs 2,5 milliards de chiffre d’affaire. On lâchera rien….
Cristal Union, c’est du sucre. Le sucre Daddy, et son célèbre rose bonbon.
Cristal Union c’est aussi du fric. 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaire. Et 133 millions d’euros de résultat net.
Mais Cristal Union, c’est surtout de la souffrance. Celle des ouvriers qui triment pour ces chiffres.
Celle des proches des travailleurs morts pour ces chiffres.
Arthur Bertelli et Vincent Dequin sont morts ensevelis en mars 2012.
Quentin Zaraoui-Bruat est mort enseveli en juin 2017.
Tous les trois étaient cordistes.
En octobre 2010, Jordan Balloir décède à la suite d’une chute du haut d’un silo.
Un opérateur-conducteur est mort écrasé sous une benne, en octobre 2018.
En juin 2015, Jérémie Devaux, soudeur, a été gravement brûlé au troisième degré sur les cuisses, les bras, les mains. Également au visage.
Ces accidents ont été l’objet de l’indifférence la plus absolue des dirigeants de Cristal Union.
Les proches des victimes n’ont bénéficié d’aucune compassion, d’aucune bienveillance…
Jérémie Devaux continue de souffrir, isolé, sans le moindre soutien, la moindre attention.
Le mépris semble être l’axe central de la politique sociale de Cristal Union.
Que le boycott soit l’axe central de notre protestation.