09/03 – MARSEILLE – Réunion pour s’auto-organiser !

Invitation réunion auto-organisation cordistes à Marseille
-> le samedi 9 mars de 16h à 19h
-> 8 rue Barbaroux, 13001


Ci-dessous l’invitation de deux collègues de Marseille

« Nous sommes 2 cordistes marseillais.es à s’être rendu.es à l’AG de Cordistes en colère, cordistes solidaires à Paris fin janvier. 
Ça nous a donné envie de recréer des liens entre cordistes à Marseille, pour parler des problèmes au travail, se connaître un peu et parler de potentielles futures actions pour faire valoir nos droits.

Pour cela, on vous invite à une petite réunion/apéro, le samedi 9 mars de 16h à 18h-19h, au 8 rue Barbaroux à Marseille.

Voilà une proposition d’ordre du jour pour vous donner une idée de ce dont on voudrait discuter, mais bien sûr on pourra le modifier le jour de la réunion !
Puis, n’hésitez pas à ramener des choses à grignoter et à boire, on pourra se faire un petit apéro pour discuter hors réunion s’il y a l’envie 🙂

►Présentation de pourquoi cette réunion
►Présentation des personnes présentes et de leurs envies
►Quel lien on veut avoir entre nous
►Est-ce qu’on veut se voir régulièrement ou pas ? Pour quel genre d’activités ?
►Quels liens on voudrait avoir avec Cordistes en colère, et/ou le collectif BTP autonome/SUD Construction
►Propositions de 2 actions
►Organisation d’une aprem exercices secours sur corde ?

N’hésitez pas à faire passer le mail à vos camarades cordistes !
Au 9 mars on espère !
« 

Courriers types – frais de déplacement

Oh, oh, oh !

Descendu de ses cordes, le père noël des prolos a concocté cette année des cadeaux sur mesure pour ses collègues de chantier. Parce que lui le sait très bien. Traverser la France en traîneau et à ses frais, c’est plus possible ! À quoi ça rime de ne jamais être chez soi, et en plus de tout claquer dans le gasoil et les frais de déplacement ? Sans heure de route. Sans IGD en calendaires…
Et le tout, pour un salaire pas franchement plus joli joli que le SMIC…
Alors le père Noël, cette année il dit STOP à son boss et il vous partage ses secrets.

Trois belles lettres à compléter et à envoyer à vos tauliers pour tous vos prochains chantiers.
N’hésitez pas à faire un retour à l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires qui l’ont aidé dans la rédaction, ils seront content de vous savoir content.
Et puis, si vous avez des questions, ils vous aideront sans hésiter.
Parce que faut bien le savoir, au plus on est à lutter, au plus c’est facile de lutter.

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ATTENTION
valable uniquement pour les conventions collectives
du Bâtiment et des Travaux Publics
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Courrier N°1 –
BILLETS DE TRAINS, GASOIL, PÉAGE, INDEMNITÉS KILOMÉTRIQUES, …

Quand on est en grand déplacement, les frais de transport domicile-chantier / chantier-domicile doivent nous être remboursés périodiquement :
– jusqu’à 250km : chaque week-end ;
– 251km à 500km : 1 week-end / 2 ;
– 501km à 750km : 1 week-end / 3 ;
– au-delà de 750km : 1 week-end / mois

On appelle ça les voyages périodiques, vous connaissiez ? Ben on y a droit tout le temps !

Courriers N°2 et 3 –
HEURES DE ROUTE, TEMPS DE TRAJET, …

Peu importe comment on les appelle, ces heures passées pour se rendre sur les chantiers en grand déplacement et en revenir ne peuvent pas être gratos !

À minima, le patron doit nous les indemniser à 50 % du salaire, et en fonction des cas (si on n’est pas libre de vaquer à nos occupations) ces heures deviennent alors du temps de travail effectif.

Courrier N°4 –
IGD EN CALENDAIRES

Les « calendaires » c’est quoi ?
C’est le maintien des IGD lors des jours de repos où on est contraint de rester sur le lieu du grand déplacement faute de prise en charge du voyage périodique. Si pas de retour à la maison de payé, c’est l’IGD qui doit être maintenu vendredi, samedi, dimanche, jours fériés et même les jours en intempérie.
Si le retour à la maison est payé, c’est le seul cas où le patron a le droit de ne nous payer qu’un panier le vendredi.

RADIO – Résistances des cordistes contre des conditions de travail inacceptables

En mai dernier, plusieurs cordistes, dont Thibaud et Ekaterina ont travaillé sur la tour Hekla dans le quartier de la défense, dans des conditions de travail indignes : matériel non fourni, mesures de sécurité non assurés. Face à ces conditions, ils font valoir leur droit de retrait. Plusieurs mois plus tard, au moment de recevoir leur paie, celle ci est amputée de nombreuses heures de travail effectués.

Micros Rebelles a interviewé Grégory Molina, membre et co-fondateur des cordistes en colères, cordistes solidaires, association qui a suivi et soutenu ces deux travailleur et travailleuse. Il nous parle des conditions de travail au sein de cette profession qui comptabilise près de 10 000 personnes en France.

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PRUD’HOMMES : Jarnias condamné pour licenciement abusif. Les demandes liées aux grands déplacements retoquées. Fin de l’histoire ?

Le 21 février dernier se tenait l’audience en Conseil de prud’hommes, à Paris, dans le conflit opposant l’entreprise de travaux sur cordes Jarnias et Jules, un de ses anciens ouvriers cordistes, venu réclamer le respect de ses droits.
Il y a quelques mois, le jugement tombait.
Il est aujourd’hui définitif.

Jules avait saisi la justice pour contester le fondement de son licenciement, motivé, selon Jarnias, par une faute grave qu’il aurait commise alors qu’il était embauché en durée indéterminée sur le chantier de Notre-Dame-de-Paris. Mais aussi pour réclamer le paiement en calendaire de ses indemnités de grand déplacement, ainsi que l’indemnisation de ses heures de trajet et frais de transport pour joindre, toutes les deux semaines, son domicile situé en région lyonnaise et le chantier parisien.
On peut relire à ce sujet l’article « 
Entreprise décomplexée versus ouvriers lésés : les dessous du chantier Notre-Dame », qui revient largement sur les faits et apporte un récit détaillé du déroulé du jugement.

Mi-juillet, le conseil de prud’hommes de Paris a transmis sa décision écrite et étayée de ses motivations.

Sur le licenciement

Six mois à peine après son embauche en CDI de chantier, Jules commençait à être convoqué par la direction de Jarnias. Face à une baisse de l’activité sur le chantier, on lui demandait de partir. Tout simplement… Protégé par son contrat, Jules refusait. Légitimement. Tous les mois, on l’a ensuite reconvoqué pour s’assurer qu’il n’avait pas changé d’avis, ou l’y encourager fortement. Peu de temps après qu’il a tenu tête lors d’un énième entretien avec Xavier Rodriguez, le PDG de Jarnias, une faute grave lui était signifiée : avoir fait reposer tout le poids de son corps sur l’édifice encore branlant. Fait que Jules contesta immédiatement. Arc-boutée, l’entreprise le mettait à pied, puis au bout d’un mois le licenciait.

Pour ce préjudice, Jules réclamait un peu plus de 10 000 euros de rappels de salaire et d’indemnités.
Dans son jugement, le conseil de prud’hommes écrit : « la SAS JARNIAS TRAVAUX SPÉCIAUX ne fait qu’affirmer que le salarié n’a pas respecté les mesures de sécurité en matière de tension de corde et de pression de son poids sur les gerbes sans apporter le moindre élément ». En conséquence, le conseil juge abusif ce licenciement, car dépourvu de cause réelle et sérieuse. Au centime près, Jarnias est donc condamné à verser à Jules les sommes demandées à ce titre.

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PRESSE – L’HUMANITÉ : À 220 mètres de haut, on ne joue pas avec la vie de ses salariés

Paru le 29 octobre 2023 dans L’Humanité

BÂTIMENT : L’entreprise Cabestan est dans le viseur de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires, pour mauvaises conditions de travail et absence de paiements de ses intérimaires. Plusieurs cordistes témoignent.

Manque d’équipement, absence d’accès à l’eau, fin de mission précoce, erreurs importantes sur les fiches de paye… L’entreprise Cabestan récolte depuis plusieurs années la méfiance des cordistes intérimaires ayant travaillé pour elle, sur de nombreux projets.
« Ça fait des années que nous avons des remontées de salariés sur Cabestan. Cette société est connue comme le loup blanc. Les cordistes avec de l’expérience savent qu’il y a des problèmes de sécurité, que ceux qui travaillent pour eux sont méprisés », explique Grégory Molina, de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires, suite à la publication de deux articles sur son site, concernant l’entreprise. Des problèmes de sécurité ont été largement notifiés par les intérimaires de Cabestan. Trois cordistes ayant travaillé sur le nettoyage de vitres de la tour Hekla en mai dernier pour le compte de l’entreprise ont décidé de témoigner auprès de l’Humanité.

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Avec l’entreprise Cabestan : des conditions de travail éclatantes sur la tour Hekla.

Quelques mois avant

En février 2023, plusieurs agences d’intérim diffusaient la même annonce :

« Recherche pour son client :
6 cordistes qualifiés pour le nettoyage de vitres pour une durée de 2 mois à partir du 23 février à Puteaux. Travail de grande hauteur, 220 mètres. L’intervention consistera en une descente par jour en continu de 8 heures à 16 heures. GD : 51 €/j. Expérience et KIT nécessaires. »

À juste titre, de nombreux cordistes s’étaient immédiatement outrés de telles conditions : EPI fournis par l’intérimaire, et huit heures sans pause suspendu dans un harnais ! Il n’y a que ceux qui ne mettent jamais leur cul dans un baudard qui peuvent imposer de telles conditions…
Après les séries de commentaires incendiaires de collègues, et les mails de l’association adressés directement aux agences d’intérim concernées, ces multiples annonces disparaissaient enfin des réseaux. Six mois plus tard, on ne sait toujours pas quelle est l’entreprise utilisatrice qui s’est permis de proposer un travail à de telles conditions.

…un chantier avec Cabestan sur la Tour Hekla

Mais, dans le courant de l’été, des collègues lésés par la société Cabestan contactent l’association…
En effet, au début de mai 2023, cette société les avait missionnés sur un chantier via diverses agences d’intérim, dont notamment Actrium Évreux GTS, Menco Évreux et Ergos Cordes.
Le chantier en question consiste au nettoyage des vitres de la tour Hekla. Une tour de 220 mètres de hauteur. Située sur la commune de Puteaux, dans le quartier de la Défense… Étranges coïncidences…

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PRESSE – Les conditions de travail chez JARNIAS passées au crible de Médiapart

Par Dan Israel
Paru le 8 juillet 2023 sur Médiapart

Notre-Dame, tour Eiffel… : le leader des travaux en hauteur accusé de négliger le sort de ses salariés

L’entreprise Jarnias est en passe de dominer la profession de cordiste en France. Elle intervient sur des chantiers emblématiques et ambitionne de participer « à la montée en professionnalisme » du métier. Mais les reproches de travailleurs se multiplient sur sa manière de les traiter.

Vu depuis le formulaire de déclaration, l’accident du travail qu’a subi le jeune homme de 29 ans, le 3 mai dernier, dans les environs de Concarneau (Finistère), est relativement banal. Il est tombé d’un toit, et les chutes sont l’une des principales causes d’accidents professionnels chaque année. Mais la profession de ce travailleur, la mission qui lui avait été confiée et la manière dont il a été traité par son employeur retiennent l’attention. Continuer la lecture de « PRESSE – Les conditions de travail chez JARNIAS passées au crible de Médiapart »

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES SETT, ERGOS et NEXT INTÉRIM : Des élus pour défendre les intérêts des travailleurs face aux directions ?

  

Nous relayons ci-dessous l’appel que nous transmet la CGT intérim.
Elle nous informe que des élections professionnelles se tiendront prochainement au sein du groupe ACTUAL (SETT intérim et ERGOS cordes).

Peu de salariés sont au courant car la direction d’ACTUAL n’a accepté qu’un affichage en agence (pas d’information mail ou courrier aux intérimaires.

La CGT intérim propose à tous les intérimaires SETT et ERGOS CORDES qui souhaiteraient défendre les intérêts des travailleurs et être une réelle force d’opposition face à la direction, de monter une liste sous l’étiquette CGT.

L’avantage d’avoir des délégués du personnel dans son agence d’intérim, c’est pouvoir avoir un droit de regard dans le fonctionnement de l’entreprise.
Les élus peuvent faire partie des Commissions Santé Sécurité et Conditions de Travail qui se réunissent tous les 3 mois ainsi que le CSE sur les problèmes de Santé et Sécurité.

Ils peuvent faire des propositions et la direction doit leur répondre de manière motivée. Le CSE doit aussi se réunir en cas d’accident grave et peut effectuer des enquêtes.
L’Inspection du Travail, la CARSAT, et la médecine du travail peuvent assister à ces réunions.

En cas de carence de CSE, s’il y a éventuellement des candidats, il est possible de redemander des élections à partir de 6 mois après cette carence.

Si vous êtes motivé pour vous présenter aux élections au sein d’ACTUAL, vous pouvez contacter la CGT intérim (JAKOBCZAK Vivian, 06 83 13 37 06), et / ou retourner le bulletin ci-dessous à la CGT Intérim jusqu’au 13 Juin .

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À savoir aussi, que des élections se tiendront également chez NEXT Intérim, filiale de d’Hydrokarst. Le premier tour d’élection aura lieu le 4 juillet.
Ici-aussi, que ce soit via la CGT intérim, un autre syndicat, ou de manière autonome, avoir des représentants du personnel assure aux intérimaires de pouvoir peser dans les choix et orientations pris par la direction.
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Pour les autres agences d’intérim, la CGT peut avoir la date des élections et prévoir le renouvellement. N’hésitez pas à les contacter.

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Qu’importe l’étiquette, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, et le syndicat Solidarité Cordistes : Syndicat indépendant des cordistes de France (SYSOCO) défendent évidement toute démarche visant à défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs.

On encourage donc les intérimaires intéressés à prendre contact avec la CGT intérim, et / ou l’association pour échanger sur tout ça et à mettre ensemble toutes les chances de leur côté pour faire évoluer au mieux les conditions de travail au sein de toutes les agences d’intérim.

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES À LA CAN : Des élus du personnels pour défendre les intérêts des travailleurs face à la direction ?

Nous relayons ci-dessous l’appel de Philippe Bonnet, conducteur d’engins chez O’CAN. Philippe est par ailleurs secrétaire du CSE O’CAN et trésorier du syndicat CGT des scaphandriers*.
Le 16 juin prochain, se tiendront les élections professionnelles à la CAN.
Philippe propose à tous les cordistes et autres salariés CAN qui souhaiteraient défendre les intérêts des travailleurs et être une réelle force d’opposition face à la direction, de monter une liste sous l’étiquette CGT.
Cela permettrait d’être plus facilement élus (priorité des syndicats représentatifs au 1er tour des élections). Cela permettrait d’avoir le soutien de l’union locale CGT de Livron, située juste à côté de Mirmande. Mais aussi et surtout, de cette manière les salariés CAN et O’CAN pourraient plus facilement se serrer les coudes.

Qu’importe l’étiquette, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, et le syndicat Solidarité Cordistes (SYSOCO) défendent évidement toute démarche visant à défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs.
On encourage donc les salariés CAN à prendre contact avec Philippe pour échanger sur tout ça et à mettre ensemble toutes les chances de leur côté pour faire évoluer au mieux les conditions de travail au sein du groupe CAN.

*Union Syndicale CGT des Salariés des Entreprises de Travaux Sous-marins, affilié à ‘association Scaphmotion.

28 avril 2023 – Rassemblements pour la santé et la sécurité au travail

PARIS – P𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟬 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 étaient présentent devant le ministère du travail à Paris pour dénoncer les trop nombreux accidents du travail en France. Entre autre était exigé des moyens pour l’inspection du travail, une ré-instauration des CHSCT, et des condamnations fortes pour les patrons responsables d’accidents.
L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires était présente notamment aux côtés du collectif Collectif familles : Stop à la mort au travail , de la CGT et SUD Solidaires.

Ci-contre le communiqué lu par l’association.

Crédits photos : Stéphane Marcault (www.stephanemarcault.com)
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ET AUSSI dans la presse :
> Le MONDE
> POLITIS
> FRANCE 3 
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𝗕𝗔𝗬𝗢𝗡𝗡𝗘
– 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 morts au travail depuis le début d’année au Pays basque. Syndicats et collègues de travail étaient présents pour exiger des mesures fortes et qu’État et patronat « investissent » dans la sécurité au travail.
Là aussi, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires était présente.