PRESSE – BTP : Une PME niçoise et son explosif business enfin condamnés

INFO DE DERNIÈRE MINUTE : Le 23 janvier, nous apprenons du tribunal de Nice que la société Capral et l’un de ses co-gérants (Jean-Paul Campani) ont fait appel de leurs condamnations.  Nous restons maintenant dans l’attente d’une date d’audience en appel.

Une enquête de Franck Dépretz,
paru sur le journal en ligne BLAST, le 24/01/2025

 

Pour avoir délivré pendant 10 ans des formations illégales au maniement d’explosifs, la société Capral, référence dans les travaux publics, le bâtiment et la voirie, a enfin été condamnée par la justice le 10 janvier. Un coup d’arrêt pour son pétaradant fondateur Jean-Paul Campani, un soulagement pour ses principales victimes – les cordistes. Et la confirmation des révélations de Blast. 

La société Capral, installée dans les Alpes-Maritimes près de Nice, ne devrait plus de sitôt délivrer de formations à la manipulation des explosifs : Jean-Paul Campani et son ex-associé Thomas Garnier vient d’être condamnés à deux ans et six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nice, ce 10 janvier 2025, pour pratique commerciale trompeuse. Ils devront rembourser aux parties civiles – cinq entreprises, un ouvrier cordiste, un syndicat et une association de cordistes – les préjudices subis. Ainsi s’achève une pleine décennie d’impunité.

Le 13 décembre 2024, le procureur avait présenté ses réquisitions pendant une bonne heure, au terme d’une longue journée d’audition. Il a été partiellement suivi par le tribunal : Caprial et Campani, qui ont formé des centaines d’ouvriers du bâtiment et des travaux publics, sont désormais interdits de « pratiquer toute profession en lien avec les explosifs pendant cinq ans » (contre dix requis par le parquet). Reconnue coupable de blessures involontaires, Capral – et non ses dirigeants – est également condamnée à une amende de 50 000 euros (le double était requis). 

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Retour sur les rencontres cordistes lilloises 2025

Ces 18 et 19 janvier 2025, c’était les rencontres annuelles des ouvrières et ouvriers cordistes à Lille.
Vous avez raté ça ?
Quelle tristesse pour vous !
Mais vu qu’on est sympas, on vous partage quand même un petit aperçu de tout ça.


Samedi, c’était assemblée générale avec retours sur les actions menées en 2024. Puis des échanges sur les luttes et rapports de force en cours pour obtenir des évolutions réglementaires renforçant toujours plus la sécurité au travail face aux appétences et pressions économiques. Des évolutions réglementaires, pour une supervision des travaux effective et efficace sur chaque chantier. Pour toujours plus de montées en compétences. Pour une réelle existence juridique, administrative et statistique du métier de cordiste. Pour une meilleure compilation des données d’accidents de travail. Pour la définition de vraies recommandations sur les travaux en silos et en milieux naturels… Des échanges aussi, pour tenter de rendre toujours plus efficaces et réactifs nos outils de solidarité, de lutte et d’accompagnement du quotidien aux côtés de nos collègues et leurs proches, quand les drames toujours trop nombreux continuent de se produire. Cette année, sera aussi l’occasion de renforcer à nouveau les liens et la fluidité de fonctionnement entre l’association et le syndicat Solidarité cordistes. Décision est notamment prise que chaque adhérent du syndicat reçoive dans un même temps une adhésion à l’association. Les deux structures fonctionnant de façon conjointe comme une seule et même organisation.

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18-19 JANVIER – LILLE : Assemblée nationale ouvrier-es cordistes 2025

INVITATION : Mouvement de contestation inédit à Saint-Nazaire, avancée des négociations à la DGT, intervention collective lors du championnat des cordistes, campagne et banderoles autour des accidents dans le TP, tournée de présentation et de réunions locales sur Lyon, Paris, Marseille et Toulouse… De l’année 2024 nous pouvons dores et déjà dire qu’elle fut dynamique, résistante et riche en enseignements.

Pourtant, même si nous pouvons être indéniablement fier.es du courage des collègues qui ne se laissent pas faire et qui se soutiennent, il reste que faute d’un rapport de force collectif efficace nous continuerons à subir l’increvable ténacité de nos patrons pour imposer leurs conditions et ne rien lâcher. Toujours autant d’exposition non maîtrisée aux risques, toujours pas de réelle supervision des chantiers avec un encadrement insuffisamment formé, toujours pas de recensement officiel des accidents, toujours à dormir dans des camions pour compenser les taux horaires de merde, des IGD à la baisse, toujours virables à volonté avec les contrats à la semaine, toujours l’impression d’abuser lorsqu’on réclame du matos, des clients toujours plus pressés, une hiérarchie souvent lâche, une ambiance de couillus et de compétition, des collègues féminines contraintes de se démener et refaire leurs preuves en permanence… et en fin de parcours des collègues brisé.es, des morts et des familles inconsolables. Faut-il rappeler que si nous sommes une des professions les plus mortelles, et que si cette année 4 collègues ont perdu la vie au boulot, nous sommes aussi une des niches les plus rentables du BTP ?

Depuis 6 ans, l’assemblée annuelle de l’association permet de prendre de la hauteur, de faire le point sur les activités en cours et de se projeter sur l’année à venir. Une occasion pensée pour se rencontrer, se retrouver, continuer à s’organiser et se filer des tuyaux. Une invitation ouverte à toutes et tous (métiers de la corde confondus et sympathisant.es bienvenus !), sur tout un week-end.

Pour faire honneur à AFAST (Association Flandres Artois Secours Technique) qui nous accompagne depuis plusieurs années lors des exercices de secours, nous avons décidé de se donner rencard cette fois-ci sur les grisailleuses et non moins chaleureuses terres du Nord.

Ce sera à Lille les 18 et 19 janvier prochains.
Alors, tu viens ?


En plus de l’assemblée cordistes,
les TEMPS FORTS DU WEEK-END

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PRESSE : Délibéré du procès des explosifs P2, la justice donne raison aux cordistes

Vendredi 10 janvier, le tribunal correctionnel de Nice rendait son jugement dans l’affaire des formation low-cost aux explosifs P2 dispensées durant de nombreuses années par la société Capral. 
Malgré une relaxe partielle, sur le fait de tromperies, la société Capral et ses deux co-gérants ont été lourdement condamné pour pratique commerciale trompeuse, et pour blessures involontaires concernant le grave accident de travail dont avait été victime Kévin en septembre 2021. 
Suivant de près les peines requises à l’audience, le tribunal a prononcé les peines suivantes :

Jean-Paul Campani :
– 2 ans de prison avec sursis avec obligation d’indemniser les victimes
– confiscation des plus 80 000€ saisies sur ses comptes durant l’enquête
– interdiction d’exercer toute profession en lien avec les explosifs pendant 5 ans

Thomas Garnier :
– 6 mois de prison avec sursis

La société CAPRAL :
– 50 000€ d’amende
– interdiction d’exercer toute profession en lien avec les explosifs pendant 5 ans
– publication du jugement à ses frais dans Nice-Matin, Corse-Matin, Var-Matin et la Provence.

Kévin est reconnue partie civile. Ses dédommagements seront définis lors d’une audience civile  ultérieure.
L’association  Cordistes en colère, cordistes solidaires et le syndicat Solidarité Cordistes sont reconnues parties civiles au titre du tord causé à l’intérêt collectifs des travailleuses et travailleurs cordistes. Ils obtiennent chacun 5000€ de dommages et intérêts.

Cinq société du BTP sont également reconnues parties civiles du fait d’avoir été lésé par les formations illégales de Capral. Parmi elles, la société Ouest-Acro, employeur de Kévin au moment de son accident et constituée partie civile le jour même de l’audience, empoche prés de 20 000€ de dommages et intérêts. Pourtant, il avait été clairement mentionné au cours de l’audience que le dossier comprend plusieurs éléments démontrant qu’avant l’accident, le dirigeant de Ouest-Acro avait été clairement alerté sur l’illégalité et la dangerosité des formations de Capral.
La potentielle responsabilité de Ouest-Acro dans l’accident de Kévin sera étudiée dans le cadre d’une autre procédure, devant le Pôle social du tribunal judiciaire de Grenoble.

[Mise à jour du 23/01/2025 : nous apprenons ce jour que la société Capral et l’un des deux co-gérant, Monsieur Campani ont fait appel de leurs condamnations. Nous restons maintenant en attente d’une date d’audience en appel.]

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Trois ans avant l’accident de Kévin, en août 2018, Régis, lui aussi cordiste, perdait la vie avec des cartouches P2. Au sein de la société CAN qui l’employait, on évoquait ces explosifs comme de simples « gros pétards ». Une appréciation erronée et minorée de la dangerosité réelle de ces explosifs. En conséquence, Régis n’avait pas eu la chance de connaître les mauvaises formations Capral : lui n’avait reçu aucune formation.
L’audience de l’accident de cet accident se tiendra le vendredi 7 mars 2025, devant le tribunal correctionnel de Grasse. Un rassemblement de soutien à ses proches sera organisé ce jour-là.
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PRESSE : Récit du procès de l’accident d’Adrien contre la société SUD ACROBATIC

L’Info d’ici – Hérault – 07/01/2025

Lundi 10 janvier 2025, se tenait enfin l’audience en appel de l’accident d’Adrien, cordiste gravement blessé en 2015 après une chute de 10 mètres au travers d’un toit en fibro ciment.
Après avoir été condamné en 2019, son employeur, la société Sud Acrobatic et son gérant Sébastien Gimard avait fait appel. 6 ans après, et à quelques jours d’une prescription du délais de procédure, la Cour d’appel de Montpellier a enfin ré-ouvert ce dossier douloureux qui depuis 10 ans mine la vie d’Adrien dans tous ses aspects (santé, financier, professionnel, administratif, …), l’empêchant de réussir à tourner la page.
À la barre, le gérant est resté dans une posture de négation de tous les tords qui lui sont reprochés, ne témoignant pas le moindre signe de compassion pour la victime et n’ayant de cesse de lui reprocher à lui-même la survenue de son propre accident.
Après 4 h de débats, la Cour d’appel a renvoyé le rendu de son délibéré au 3 mars 2025.

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Hasard de calendrier, la semaine suivante, le mardi 14 janvier, la société Sud Acrobatic sera de nouveau devant la justice. Cette fois-ci, devant le Pôle social du tribunal judiciaire de Montpellier pour sa supposée « faute inexcusable » ayant contribué, trois ans après celui d’Adrien, à l’accident mortel de Mickaël Beccavin ayant chuté de 15 mètres sur un chantier derrière la gare de Nîmes.
L’audience permettra de déterminer les indemnités dues à la fille de Mickaël, âgée de 8 ans au moment du drame.
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10 mètres de chute, 10 ans de procédure. Sud Acrobatic jugée en appel le 6 janvier pour l’accident d’Adrien

Ce jour-là, l’entreprise Sud Acrobatic et son gérant Sébastien Gimard y seront jugés pour leurs responsabilités en lien avec un grave accident de travail survenu le 14 septembre 2015. Adrien Santoluca, cordiste intérimaire, avait lourdement chuté en passant au travers du toit d’un hangar du port commercial de Sète.

Après avoir été condamnée une première fois par le tribunal correctionnel de Montpellier, Sud Acrobatic et son gérant avaient fait appel début 2019 de leurs condamnations. Il aura fallu attendre 6 ans de plus (10 ans depuis l’accident), pour qu’une audience d’appel soit enfin fixée.
« On ne peut pas mieux entrer dans la 10ème année qu’après avoir attendu cette dernière pour fêter l’injustice dans nos beaux Palais de justice. 10 ans c’est quoi ? C’est le temps qu’il a fallu à notre « belle Justice » pour se réveiller après les nombreuses sollicitations effectuées sans relâche auprès de la Cours d’appel de Montpellier pour que mon affaire soit enfin re-jugée en appel. Continuer la lecture de « 10 mètres de chute, 10 ans de procédure. Sud Acrobatic jugée en appel le 6 janvier pour l’accident d’Adrien »

CAPRAL et le procès des cartouches P2 : récit de l’audience

Ce vendredi 13 décembre, pas de soleil sur Nice.
De toute façon, personne n’est pas là pour se dorer la pilule sous le ciel azuréen.
Aujourd’hui, au tribunal correctionnel, c’est le procès tant attendu des pratiques illégales entourant les cartouches pyrotechniques de catégorie P2. Ces cartouches dites de « déroctage » représentent un type bien précis d’explosifs qui s’est largement répandu sur les chantiers de travaux publics car plus faciles à mettre en œuvre que la dynamite et autres explosifs plus classiques. Leur utilisation moins contraignante est conditionnée toutefois par l’obtention d’une formation dispensée par un organisme légalement agréé en France.

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NICE – vendredi 13 décembre – CAPRAL et le procès des formations low cost aux explosifs P2

Vendredi 13 décembre, Kévin, un cordiste gravement blessé dans un accident de travail, ainsi que l’association Cordistes en colère cordistes solidaires et le syndicat Solidarité Cordistes seront parties civiles lors d’une audience au tribunal correctionnel de Nice.
Ce jour-là, et après un premier report d’audience en mars dernier, la société Capral et ses deux responsables légaux seront jugés pour blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, pratiques commerciales trompeuses, et tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme. Le tout en lien avec la délivrance de formations à l’utilisation de cartouches pyrotechniques de catégorie P2, sans disposer de l’agrément nécessaire en France.

Pour comprendre, il faut notamment remonter au 15 septembre 2021

Ce jour-là, Kévin échappe de peu à la mort alors qu’il travaille à la sécurisation de falaises au-dessus du barrage EDF de Mizoën, en Isère. Embauché par la société de travaux sur cordes Ouest Acro, Kévin a pour mission de mettre en place et de déclencher l’explosion de cartouches pyrotechniques P2 afin de fragmenter certains blocs rocheux. En fin de journée, un dernier tir projette violemment une pierre au niveau de la tête de Kévin. À peine conscient et gravement blessé, il est héliporté en urgence à l’hôpital de Grenoble avec un pronostic vital engagé.
Sur le chantier, Kévin était le seul formé pour l’utilisation de ce type d’explosif.
Mais formé en une seule journée par la société Capral.

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Crolles, Lyon, Paris, Marseille, Toulouse, Bruxelles : RETOURS SUR LA TOURNÉE NOVEMBRE 2024

Mardi 19 novembre, 18h.
Les trains s’éloignent de Bruxelles et filent à toute allure nous reconduisant vers nos pénates.
Éric dans sa Picardie, Greg dans les Cévennes, pendant que Valou a de son côté déjà redémarré une nouvelle semaine de chantier. Une semaine tout pile qui se termine après une tournée intense de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaire.

Étude sur les conditions d’exercice des cordistes

La semaine de tournée démarre à Crolles le mardi précédent à l’occasion de la restitution de l’étude menée par des chercheurs de l’université de Lyon, portant sur les conditions de travail des ouvrières et ouvriers cordistes. Après une première étude publiée en 2017, ce groupe de chercheurs présente ce soir-là un deuxième volet d’étude. Celui-ci approfondissant certains sujets spécifiques déjà mis à jour en 2017 : sollicitation des épaules, fatigue et charge physiologique, la nécessaire adaptation des cordistes face à des chantiers souvent insuffisamment organisés, le turn-over important et la précarité liée aux situations de mobilité qu’elles soient subies ou choisies.
Nous y reviendrons dans une prochaine publication.



Réunions locales cordistes

Entre Crolles et Bruxelles, se sont intercalés Lyon, Paris, Marseille, Toulouse.
À chaque étape, rendez vous était donné aux cordistes pour une soirée en deux temps. D’abord une rencontre locale de cordistes, spécifique sur les problématiques du métier. Suivie d’une lecture à trois voix par Valou, Éric et Greg de textes tirés des bouquins édités par l’association, davantage tournée vers un public plus large.
Les cordistes sont là. Attentifs plusieurs heures durant.
Il faut dire que les problématiques auxquelles ils sont confrontés ne manquent pas : salaires, indemnités, sécurité, etc.

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TOURNÉE DÉBATS/LECTURES + réunions locales cordistes

 

    • LYON – Mercredi 13 novembre
      18h – Réunion locale cordistes
      19h – Débat / lecture autour des luttes ouvrières cordiste
      Librairie la Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe (LYON 7ème)

    • PARIS – Jeudi 14 novembre
      18h – Réunion locale cordistes
      19h – Débat / lecture autour des luttes ouvrières cordiste
      Bar El Zokalo, 49 Rue Pixérécourt (PARIS 20ème)

    • MARSEILLE – Vendredi 15 novembre
      18h – Réunion locale cordistes
      20h – Débat / lecture autour des luttes ouvrières cordiste
      Manifesten, 51 rue Adolphe Thiers (MARSEILLE 1er)

    • TOULOUSE – Samedi 16 novembre
      14h – Réunion locale cordistes
      18h – Débat / lecture autour des luttes ouvrières cordiste
      La Chapelle, 36 Rue Danielle Casanova (TOULOUSE)

Débats / lectures
autour des luttes ouvrières cordiste

Des toitures en zinc aux falaises abruptes à sécuriser, des parois vitrées d’immeubles aux cheminées industrielles, des ponts et barrages à entretenir aux silos de stockage à décolmater à coups de pioche le métier de cordiste est tout autant polymorphe qu’il est poly-accidentogène.
Cordiste est l’une des professions les plus à risque du BTP aux côtés des couvreurs notamment.
Depuis 2006, ce sont près de 40 cordistes qui ont perdu la vie au travail, pour environs 5 à 6000 équivalents temps pleins.
Avec un recours massif à la sous-traitance, à l’intérim, avec des contrats courts, un manque courant de matériel, d’organisation et de formation, le BTP est lui-même structurellement, et depuis bien des années, le secteur qui présente le plus d’accidents du travail, notamment graves et mortels. Continuer la lecture de « TOURNÉE DÉBATS/LECTURES + réunions locales cordistes »