REIMS – 12/04 – Cordistes ensevelis dans le sucre : Une faute inexcusable de Cristal Union, Carrard services et Sett Intérim ?

Ce vendredi 12 avril 2024, et après deux reports, se tenait enfin l’audience civile devant Pôle social de Reims pour déterminer la faute inexcusable des employeurs ayant causé l’accident mortel d’Arthur et Vincent, deux collègues cordistes ensevelis sous des tonnes de sucre en 2012.
Pour l’occasion une petite dizaine de cordistes, de soutiens et membres de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, avaient fait le déplacement.
Initialement, le tribunal devait examiner les demandes de préjudices de Fanny, compagne de Vincent, et de Frédéric, un rescapé de l’accident qui aux côtés d’Arthur et Vincent, était aussi au fond du silo et s’en est sorti in-extremis.
Finalement le dossier de Frédéric sera reporté au 24 mai 2024 et c’est uniquement le dossier de Fanny qui a été jugé ce vendredi.

Après être arrivés en retard, les avocats des entreprises ont ouvert l’audience.
Chacun leur tour, il et elles ont représenté la chaîne de sous-traitance allant de l’industriel Cristal Union, en passant par l’entreprise de travaux Carrard Services et l’agence d’intérim SETT 75.
Durant une heure d’audience chacune de ces sociétés a tenté de se soustraire à ses responsabilités. D’abord en invoquant des vices de procédures sur un soit-disant non respect de délais qui retirerait tous ses droits à Fanny. Puis en s’efforçant toutes de se rejeter la faute mutuellement. C’est pas moi, c’est les deux autres. Voire même, c’est un peu les cordistes qui n’étaient pas compétents, ont-ils osé lâcher…
Comble de l’irrespect, Carrard Services se permettra enfin de jouer le marchand de tapis sur le montant du préjudice moral de Fanny. Invoquant les douze interminables années de procédure, et le fait qu’elle ait depuis réussi à reconstituer une cellule familiale, Carrard se permet d’en conclure que la peine de Fanny « s’en trouve nécessairement relativisée », et de proposer en conséquence une indemnité revue à la baisse !

De son côté, Maître Chalon, l’avocat de Fanny a démonté les arguments sur le pseudo vice de procédure. S’il faut bien respecter un délai de deux ans pour saisir le Pôle social d’une demande de reconnaissance de faute inexcusable, plusieurs échéances judiciaires interrompent ce délai, ce qui est notamment le cas lors d’une ouverture d’information judiciaire. En l’occurrence, seulement un mois après l’accident un juge d’instruction était nommé. Puis moins de deux ans après l’arrêt rendu par la cour d’appel de Reims condamnant Carrard Service et Cristal Union pour homicides involontaires, l’avocat de Fanny saisissait le Pôle Social… Respectant ainsi les fameux deux ans de délai.
Maître Chalon a égrené ensuite les multiples manquements de toutes ces sociétés : plan de prévention lacunaire et défaillant, absence de coordination des travaux, manquements à l’obligation de formation, non-conformité du DUER, absence de moyens de communication, absence de procédure de sauvetage, …
En somme, une équipe de cordistes envoyés à la mort, sans savoir à quoi ils s’exposaient et sans aucun moyen de s’extirper de ce piège mortel.

Le délibéré sera rendu le 14 juin 2024.

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De son côté, Marion était tributaire du Pôle social de Rodez, dans l’Aveyron, pour déterminer ses préjudices au travers de la reconnaissance de la faute inexcusable des entreprises. Son dossier est le premier a avoir été examiné.
En octobre 2023 et face à toutes attentes, le Pôle social a rejeté toutes les demandes de Marion. Le tribunal de Rodez a retenu les arguments fallacieux des entreprises qui faisaient valoir un vice de procédure. L’avocate de Marion avait bien saisie le tribunal dans les délais. Face à l’interminable enquête pénale, le tribunal Rodez avait mis en « pause » la procédure civile, sans préciser qu’il revenait à Marion de relancer ce même tribunal tous les deux ans au risque de se voir frapper d’une inique « péremption d’instance ».
En plus de faire vivre le calvaire aux familles avec des procédures interminables, la justice leur tend elle-même des pièges, qu’ensuite les patrons se délectent de soulever pour se soustraire à leurs responsabilités.
Malgré une décision sonnant comme un coup de massue supplémentaire, Marion ne baisse pas les bras et a fait appel. Elle est aujourd’hui dans l’attente d’une date d’audience devant la Cour d’appel de Montpellier… Plus de douze ans après, le calvaire continue…

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN À FANNY

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DÈS 8h30 :
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à Fanny
au Pôle social du tribunal Judiciaire de Reims (place Myron Herrick)

En mars 2012, Arthur Bertelli et Vincent Dequin perdaient la vie ensevelis sous des tonnes de sucre au fond d’un silo de l’usine Cristal Union à Bazancourt, dans la Marne.
Plus de 12 ans plus tard, l’interminable parcours judiciaire n’est toujours pas clôturé.
Après deux reports en novembre et janvier dernier, ce 12 avril 2024, se tiendra le volet civil, avec la demande de reconnaissance de la faute inexcusable de la chaîne d’employeurs ayant envoyé ces cordistes à la mort.
Fanny était la compagne de Vincent.
Fred est un rescapé de l’accident. Aux côtés d’Arthur et Vincent, il était aussi au fond du silo et s’en est sorti in-extremis.
Après avoir été condamnées pour homicides involontaires par la Cour d’appel de Reims, les sociétés Cristal Union et Carrard Services seront jugées au côté de la société SETT intérim qui était l’employeur direct des cordistes.

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INFO DE DERNIÈRE MINUTE :
L’audience du 12 avril ne traitera finalement que du préjudice de Fanny.
Pour Fred, il faudra attendre le 24 mai 2024 pour ce soit jugé par le Pôle social de la Moselle.

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Le 24 novembre 2023 devait se tenir l’audience au Pôle social de Reims en vue de reconnaître la faute inexcusable des employeurs dans le cadre de l’accident ayant coûté la vie à Arthur et Vincent. Malgré un report de l’audience ce jour-là, plusieurs membres de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires étaient reçus dans les studios de la radio rémoise Radio Primitive.

Durant une heure d’émission, Frédéric, Fanny, Frédérique, Éric et Greg sont revenus sur l’interminable parcours judiciaire ayant suivi ces accidents et sur les enjeux de cette audience à venir au Pôle social de Reims.

Au menu aussi, les activités de l’association et la sortie du livre « Un jour j’irai là-haut » d’Éric Louis.

Un grand merci à Nathalie, Jean-Noël et Mathieu, l’équipe de radio Primitive pour leur accueil et l’organisation improvisée de cette émission !

MARSEILLE – DIMANCHE 7 AVRIL – réunion et exercices secours sur cordes

Travailler sur cordes implique en toutes circonstances d’être en mesure de porter secours à un collègue resté en suspension.

Sorti de formation, rares sont les occasions de réviser et perfectionner ces techniques. Imposer du temps et des moyens pour cela serait une nécessité dans chaque entreprise. À défaut, c’est aussi à nous cordistes de nous en saisir et d’en faire valoir l’importance.

C’est dans ce sens et en guise de petite contribution que, le dimanche 7 avril 2024, le collectif BTP autonome et l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, proposent un atelier de révision des secours sur cordes.

Au programme :

  • 10h – réunion ouverte du groupe cordistes de Marseille
    (se rencontrer, se filer des tuyaux, s’organiser, se défendre)
  • 12h – cantine à prix libre
  • 13h à 17h – secours sur cordes

La journée se passera aux ateliers des 8 Pillards, au 15 rue des Frères Cubeddu, Marseille 14ème.

Pour des questions évidentes de sécurité, une jauge maximum de participants est définie.

Du coup, pour vous inscrire et pour toutes infos :
appelez le 07 82 85 10 54

NICE – CAPRAL et le procès des formations low cost aux explosifs P2 – Rassemblement devant le tribunal correctionnel de Nice

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ATTENTION AUDIENCE REPORTÉE

Nous venons de recevoir une information du tribunal nous indiquant que le magistrat « qui devait présider l’audience vendredi et qui a une parfaite connaissance du dossier, est en arrêt-maladie. C’est ce qui explique le renvoi de ce dossier. « 

Nous connaîtrons bientôt la date précise de ce renvoie d’audience qui semble visiblement s’orienter pour le 13 décembre 2024.

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Vendredi 8 mars, Kévin, un cordiste gravement blessé dans un accident de travail, ainsi que l’association Cordistes en colère cordistes solidaires et le syndicat Solidarité Cordistes seront parties civiles lors d’une audience au tribunal correctionnel de Nice.
Ce jour-là, la société Capral et ses deux responsables légaux seront jugés pour blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, pratiques commerciales trompeuses, et tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme. Le tout en lien avec la délivrance de formations à l’utilisation de cartouches pyrotechniques de catégorie P2, sans disposer de l’agrément nécessaire en France.

Ce jour-là, Kévin échappe de peu à la mort alors qu’il travaille à la sécurisation de falaises au-dessus du barrage EDF de Mizoën, en Isère. Embauché par la société de travaux sur cordes Ouest Acro, Kévin a pour mission de mettre en place et de déclencher l’explosion de cartouches pyrotechniques P2 afin de fragmenter certains blocs rocheux. En fin de journée, un dernier tir projette violemment une pierre au niveau de la tête de Kévin. À peine conscient et gravement blessé, il est héliporté en urgence à l’hôpital de Grenoble avec un pronostic vital engagé.
Sur le chantier, Kévin était le seul formé pour l’utilisation de ce type d’explosif.
Mais formé en une seule journée par la société Capral.

Les cartouches pyrotechniques de catégorie P2 (dites « cartouches de déroctage ») sont couramment utilisées sur les chantiers du BTP pour fragmenter des blocs rocheux ou du béton. Contrairement aux idées reçues, ce matériel peut exposer à de graves dangers. Bien que déflagrant et non détonant, il s’agit d’un produit explosif.
Plusieurs accidents graves sont survenus dans le cadre de l’utilisation de ces cartouches.
Étant donné cette dangerosité, leur utilisation est strictement réglementée, soumise à :

Continuer la lecture de « NICE – CAPRAL et le procès des formations low cost aux explosifs P2 – Rassemblement devant le tribunal correctionnel de Nice »

14/03 – PARIS – Rencontre cordistes + une nouvelle pépite !

Parce qu’il est important que nous restions soudés !
Et que c’est important d’échanger, de communiquer !
L’association «Cordistes en Colère, Cordistes Solidaires» organise une rencontre afin de pérenniser la dynamique forte du mois de novembre !

Au Programme :
*Des dates pour les plus motivés : l’occasion de mettre à profit notre solidarité !
*Un rapide résumé de la dernière A.G : pour ceux qui n’ont pas pu y aller.
*Un temps pour – : parce que toutes les idées sont à discuter et qu’on doit s’organiser.
*Et un temps pour partager : nos bons tuyaux, nos galères de chantiers…


RENCARD dès 19h
au bar EL ZOKALO
49 rue Pixérécourt, Paris 20

27-28 janvier – ASSEMBLÉE ouvrières et ouvriers cordistes (Aubervilliers)

INFOS PRATIQUES

LOGEMENT : 14 couchages à l’intérieur (+ matelas de sol possible)
…….….……….……(prévoir oreiller et sac de couchage)

REPAS : Chacun apporte de quoi partager à manger et à boire (auberge espagnole). Les repas de samedi midi, samedi soir et dimanche midi seront prévu d’avance.

POUR TOUS CONTACT : contact@cordistesencolere.fr
……………………….…..    06 14 70 89 32

INSCRIPTIONS : Afin de dimensionner le nombre de couchages et les repas, merci de t’inscrire en cliquant sur le lien : https://forms.gle/auXfSGQBQGyWpoCH8

PRIX LIBRE : L’ensemble du week-end est à prix libre (repas, logement et frais divers). Chacun donne selon ses moyens en contribuant au pot commun. 


Je m’inscris pour
réserver une place de couchage :


C’EST OÙ QUE ÇA SE PASSE ?

163 rue Henri Barbusse, AUBERVILLIERS
(Métro 12 – Mairie d’Aubervilliers)


Tournée cordistes « Grand Nord » – du 22 au 25 novembre

Paris, Lille, Reims, Amiens
du 22 au 25 novembre
 2023
Présentation et échanges autour du nouveau livre « Un jour j’irai là-haut « , mais aussi plus largement sur le métier de cordiste, et les batailles qui y sont menées pour défendre de meilleures conditions de travail.

Pour les personnes intéressées, un temps spécifique sera prévu pour décortiquer et questionner les revendications portées par l’association depuis un peu plus d’un an auprès de la Direction Générale du Travail et auprès des différentes instances patronales.
(LIRE ICI toutes les infos à sur ce sujet).

Et tout simplement, ce sera aussi l’occasion d’une rencontre de cordistes au niveau local. Pour se croiser en dehors des chantiers et de nos boîtes respectives, se filer des tuyaux, échanger nos contacts, tisser des réseaux de solidarité. 

Alors, vous venez ?
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TOUTES LES DATES DE LA TOURNÉE :
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MERCREDI 22/11 – 19h
PARIS – Bar El Zokalo
(49 Rue Pixérécourt, 20ème)

JEUDI 23/11 – 19h
LILLE – Kebab l’Aspendos
(10 rue des Sarrazins)

VENDREDI 24/11 – 19h
REIMS – Studio de Radio Primitive
(26 rue de Docteur Schweitzer)

SAMEDI 25/11– 19h
AMIENS – Centre social Elbeuf
(9 Rue Louis Antoine de Saint-Just)

24/11 – REIMS : Rassemblement en soutien à Fanny et Fred

au Pôle social du tribunal Judiciaire de Reims (place Myron Herrick)

En mars 2012, Arthur Bertelli et Vincent Dequin perdaient la vie ensevelis sous des tonnes de sucre au fond d’un silo de l’usine Cristal Union à Bazancourt, dans la Marne.
Près de 12 ans plus tard, l’interminable parcours judiciaire n’est toujours pas clôturé.
Ce jour-là, ce sera le volet civil, avec la demande de reconnaissance de la faute inexcusable de la chaîne d’employeurs ayant envoyé ces cordistes à la mort.
Fanny était la compagne de Vincent.
Fred est un rescapé de l’accident. Au côté d’Arthur et Vincent, il était aussi au fond du silo et s’en est sorti in-extremis.
Après avoir été condamnées pour homicides involontaires par la Cour d’appel de Reims, les sociétés Cristal Union et Carrard Services seront jugées au côté de la société SETT intérim qui était l’employeur direct des cordistes.

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Toutes les infos sur l’accident et les suites judiciaires à lire ici : https://cordistesencolere.fr/dans-la-presse/accidents-de-travail/arthur-vincent-2012/

Festival des DERNIERS DE CORDÉE – Une rencontre de métiers en lutte !

En exclusivité mondiale :

l’affiche provisoire du Festival des Derniers de cordée
Le détail du programme sera mis à jour progressivement dans le courant de l’été.

OYEZ, OYEZ,
TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS
QUI NE SE LAISSENT PAS FAIRE !

Fin septembre aura lieu la première édition du festival des DERNIERS DE CORDÉE.
Ça se passera les 23 et 24 septembre sur la commune de Taxat-Senat.
Un mini village du fin fond de l’Auvergne.
LE centre de la France. Géographique tout du moins.

MAIS QU’EST CE QUE C’EST QUE CETTE HISTOIRE ?

Tout part d’une rencontre inattendue entre une association de cordistes (Cordistes en colère, cordistes solidaires) et les membres auvergnats d’un syndicat de travailleuses et travailleurs du spectacle (STUCS CNT-SO).
Ces deux collectifs voulaient chacun organiser un événement festif, un prétexte pour créer un moment de rencontre et de débat dans leurs métiers respectifs. Mais seuls dans leur coin et face à l’ampleur de la tâche ça semblait compromis. L’idée est alors venue de mutualiser leurs énergies et d’organiser un événement commun.
Tout part de là.

Là-dessus, des collègues de collègues ont eu vent de l’histoire et se sont dit : nous aussi on veut y être ! Des scaff’holders (Scaff de France), des gardiens de troupeaux (SGT), des routiers (SUD Route), des travailleurs du nettoyage (CNT-SO), des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des libraires (Book Bloc), des artistes-auteurs (STAA), … et des inspecteurs du travail (CNT et SUD).

Mais aussi un collectif de familles : Stop à la mort au travail.

Et probablement d’autres surprises encore…

DERNIERS DE CORDÉE :
UNE RENCONTRE DE MÉTIERS EN LUTTE

De là, le festival des Derniers de cordées a pris forme, s’est étoffé.
Le nom du festival semble causer. Les derniers de cordée se reconnaissent en ce qu’ils sont surtout les premiers de corvées…
L’envie d’échanger, de se rencontrer est partagée.

Ce week-end là, ce sera donc un festival multi-professionnel que nous proposerons. Avec une série de débats pour partager nos luttes. Nous raconter ce qui marche. Ce qui ne marche pas. Tisser des solidarités au-delà de nos métiers propres. Construire des amitiés à la faveur de moments conviviaux. Mettre en commun nos expériences.
Pour en faire naître une vigueur nouvelle.

De son côté, Anthony Pouliquen nous invitera à prendre du recul et à élargir nos réflexions avec sa conférence gesticulée « Une autre histoire des classes sociales ».

Évidemment, des temps seront aussi réservés aux débats intra-professionnels. Pour nous fédérer au sein de nos métiers. Faire avancer nos problématiques respectives. Délier les possibles.

AUSSI UN FESTOCH POUR TOUTES ET TOUS

Mais en plus de nos histoires de prolos en lutte, des animations auront lieu tout au long du week-end. L’occasion de ramener ses potes, sa famille. Un week-end aussi pour les habitants du coin.
Avec des démos/spectacles présentant les facettes cachées de certains de nos métiers. Un escape game. Tout un espace pour (re)découvrir les jeux d’arcades. Une performance de magicien, jongleur et dompteur de bulles …
Et évidement, un méga top concert le samedi soir avec du punk auvergnat, du ska stéphanois endiablé, et une fin de soirée DJ éclectique.

Alors n’hésitez pas, viendez !
On en sortira peut-être un vidés, mais plus forts. Forts de nouveaux alliés. Pressés de remettre ça l’année suivante. Impatients de partager encore nos victoires.
Regonflés à bloc.
Heureux, en somme.

𝟮𝟰 𝗲𝘁 𝟮𝟱 𝗷𝘂𝗶𝗻 – 𝗔̀ 𝗻𝗼𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗲𝗻𝗱𝗮𝘀 !

Toutes les infos ici