MARSEILLE – une soirée ouvrière riche en débat et rencontres

Ce samedi 14 mai, Cordistes en colère cordistes solidaires était à Marseille, au local Manifesten, pour une rencontre débat autour du travail et les luttes qui y ont trait.
Les camarades du Collectif Autonome du Bâtiment de Marseille étaient là aussi. C’était l’occasion d’élargir la réflexion à d’autres corps de métier que le nôtre.
Les conversations ont creusé divers sujets. Le sexisme sur les chantiers, la gestion souvent viriliste du travail, les accidents, la sécurité…
Et surtout les moyens de lutte pour faire valoir nos droits.

Ce collectif assure une permanence un mercredi sur 2, à 18 h 30, au local Solidaires 13, 29 boulevard Longchamp 13001 Marseille.
Vous pouvez les contacter au 07 51 47 21 56 et là : btp13@riseup.net

Nous avons laissé quelques bouquins en dépôt-vente chez Manifesten.
N’hésitez pas à aller y faire un tour, c’est au 59 rue Thiers.

De nombreux cordistes marseillais étaient aussi présents, ce qui a donné l’envie de bientôt se revoir.
Une prochaine réunion du groupe cordistes marseillais sera bientôt annoncée.

Restez attentifs 😉

𝗟𝗔 𝗚𝗔𝗭𝗘𝗧𝗧𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗣𝗥𝗢𝗟𝗢𝗦 𝗔𝗨 𝗖𝗛𝗔𝗠𝗣𝗜𝗢𝗡𝗡𝗔𝗧 𝗗𝗘𝗦 𝗣𝗔𝗧𝗥𝗢𝗡𝗦

Jeudi 19 et vendredi 20 mai, se tiendra le championnat de France cordistes à Lyon. L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires sera présente. L’occasion de rencontrer les cordistes qui seront également présents. L’occasion aussi d’y faire valoir les problématiques des travailleurs et travailleuses. L’occasion encore et toujours de revendiquer le respect de nos droits et de meilleures conditions de travail.

Ci-dessous la Gazette qui sera diffusée par l’association au cours de ces deux jours.

Télécharger la gazette en PDF

MARSEILLE – Cordistes et ouvriers du BTP, quelles luttes, quelles solidarités ?

SAMEDI 14 MAI 2022 à 19h

« 𝐸𝑛 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑠𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑎𝑔𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑜𝑙𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠, 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑟 𝐸𝑖𝑓𝑓𝑒𝑙 𝑜𝑢 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑙𝑎𝑖𝑠𝑒𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑟𝑑𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑣𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡. 𝐼𝑙 𝑠𝑜𝑛𝑡 8500 𝑒𝑛 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑎𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑜𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡… »

𝗖𝗼𝗿𝗱𝗶𝘀𝘁𝗲 : 𝗨𝗻 𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗿 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗵𝗼𝗿𝘀 𝗻𝗼𝗿𝗺𝗲𝘀 ?
C’est en tout cas l’image que tentent de nous vendre les patrons de ce secteur.
C’est aussi le côté carte postale que l’on retrouve encore dans bien des médias.
Et c’est surtout cette illusion qui attire un nombre toujours plus important de nouveaux cordistes chaque année.

En réalité, les cordistes n’échappent en rien aux conditions de travail des près de 2 millions d’ouvriers et d’ouvrières du BTP. Un secteur qui année après année, reste tristement le plus accidentogène. Alors qu’ils représentent moins de 10 % des salariés en France, celles et ceux qui œuvrent quotidiennement sur les chantiers sont victimes de 18 % des accidents graves et de plus de 20 % des morts au travail chaque année.
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𝗖𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗿𝗱𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗱𝘂 𝗕𝗧𝗣, derrière les images d’Épinal se cachent des statuts précaires avec une forte proportion d’intérimaires (la plupart en contrat à la semaine), et un auto-entreprenariat en fort développement. C’est aussi des rémunérations composées majoritairement de primes et d’indemnités, avec des salaires qui peinent à décoller du SMIC. C’est des manques récurrents sur les fiches de paye. C’est l’exploitation massive de personnes sans papiers, dans le mépris total du droit du travail. C’est des corps mis à rudes épreuves et souvent brisés après quelques années seulement. C’est une précarité de l’emploi qui empêche tout réel suivi médical, alors que se renouvellent quotidiennement les expositions à l’amiante, au plomb, et à tous les sublimes produits dits « CMR » (Cancérigènes, mutagènes et repro-toxiques). Expositions face auxquelles peu, voire aucune protection n’est mise en place, et qui patiemment, silencieusement, mais sûrement, rongent de l’intérieur. C’est des chantiers dispersés qui obligent à être quotidiennement sur les routes et leurs innombrables dangers quand se cumulent stress, rendement et fatigue des longues journées éreintantes.
Et c’est aussi un nombre important d’accidents graves, et trop souvent, mortels…
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𝗣𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗕𝗧𝗣, la galère c’est aussi l’isolement et l’absence d’outils pour réussir à se défendre. Avec une dispersion dans plein de petites boîtes, une multiplicité de statuts différents et beaucoup de travail au black, c’est la solidarité qui en prend un coup et le chacun pour soi que le patronat cherche à imposer.

Face à ce constat, faisons bloc et organisons nous pour imposer le respect de nos droits et pour de meilleures conditions de travail !

Rencontre et débat avec l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires et le nouveau Collectif BTP Autonome – Solidaires Construction13.
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𝗥𝗗𝗩 𝘀𝗮𝗺𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟰 𝗺𝗮𝗶 𝗱𝗲̀𝘀 𝟭𝟵𝗵 𝗮̀ 𝗠𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗲𝗻
(59 Rue Adolphe Thiers, 13001 Marseille)

PRESSE – Morts au travail. Syndicats et associations tirent la sonnette d’alarme

Vidéo et article parus le 28 avril 2022 sur l’HUMANITÉ.fr

Un rassemblement s’est tenu aux abords du ministère du Travail afin de dénoncer les accidents mortels du travail, toujours plus nombreux en France. Une mobilisation qui s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la sécurité et de la santé au travail, ce jeudi 28 avril.

Le sujet de la vie au travail est resté étonnamment absent des débats liés à l’élection présidentielle et pourtant il concerne des millions de salariés. C’est le 28 avril qui a été choisi par l’OIT (Organisation internationale du travail) depuis 1996, afin de rappeler au monde l’enjeu de la santé et la sécurité au travail. Une mobilisation qui avait pour mot d’ordre cette année : « Halte à l’impunité patronale ! ».

A cette occasion, la Confédération européenne des syndicats (CES) met en garde : « si rien n’est fait pour rendre les lieux de travail plus sûrs, l’union européenne aura à déplorer plus de 27.000 décès d’ici 2029.»

Cordistes en colère
Une délégation de « cordistes en colère » s’est associée à l’évènement. Selon Grégory Molina, cordiste intérimaire en province : « Un manque de formation, d’informations et d’encadrement sur les chantiers liés avec une grande précarité de nos missions ne nous permet pas de mettre en avant notre droit de retrait car le risque serait de perdre son emploi ».

2.000 inspecteurs du travail
Selon Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe communiste au Conseil de Paris, il est utile de commémorer cette journée afin de rendre visible les morts au travail et ne pas les oublier. « En 10 ans, l’inspection du travail a perdu 16% de ses salariés »,…, « Aujourd’hui en France, il n’existe plus que 2.000 inspecteurs du travail » s’alarme l’élu de Paris.

Conscients des risques liés à la sécurité au travail
Quand à Frédéric Mau, secrétaire fédéral de la CGT Construction, il tient à préciser que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail sont bien plus conscients des risques liés à la sécurité au travail. Le responsable syndical conclut en précisant : « Il suffit de comparer les moyens mis en place pour le code républicain de la route et les moyens mis en place pour le code républicain du travail ».

Source : L’Humanité.fr

PARIS – Réunion du groupe local de cordistes – vendredi 29 avril dès 19h

Quand on aime, on ne compte pas!
Bientôt la prochaine réunion cordistes sur Paris !

Au programme de cette prochaine réunion :

    • 19h – Réforme de l’assurance chômage :
      Qu’est qui change pour les intérimaires et tous les contrats précaires ?
      Comment y faire face?

    • 20h30 – Groupe cordistes Île-de-France :
      Quoi faire ensemble ? Quelles idées d’actions à mener ?

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PARIS – débats, rencontres


Ce jeudi 3 mars, on était une douzaine de cordistes au El Zokalo bar.
Au programme, les IGD, indemnités de grand déplacement, objets de tant de controverses.
Ceci sur la base de la fiche pratique disponible sur notre site : https://cordistesencolere.fr/wp-content/uploads/2021/06/FICHE-IPD-IGD-temps-de-trajet-v.2021-06.pdf
Les échanges ont été nourris, denses, enrichissants.
Les écarts entre les pratiques observés par les travailleurs et la législation se sont montrés criants.
Au final, nous avons débordé sur des points de culture sociale, grande absente du système éducatif. On se rend compte que nombre d’entre nous sommes très mal informés sur nos droits et l’utilité du système social, et c’est à nous de nous organiser pour acquérir ces connaissances !
Et évidemment c’était à nouveau l’occasion de boire une petite mousse entre collègues.

Le prochain rendez-vous parisien est fixé au JEUDI 28 AVRIL, Journée Internationale de la Santé et la Sécurité au Travail. Tout un programme…
Nous aurons largement l’occasion de communiquer sur le menu de cette journée, et certainement de celui du lendemain.

PARIS – Réunion du groupe local de cordistes – jeudi 3 mars dès 19h

On l’attendait, voilà la prochaine réunion cordistes sur Paris !

Après une première rencontre au mois de janvier, les cordistes d’Île-de-France remettent ça ! Tu habites dans la région Parisienne, tu y bosses le temps d’un chantier, ou tu y es juste de passage, viens faire un tour !
Ce sera l’occasion d’échanger sur les éventuels problèmes qu’on rencontre les uns, les autres sur les chantiers.
On en profitera aussi pour échanger sur les dernières actions de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires. Faire le bilan de ce qui a fonctionné, ce qui est encore en cours, ce qui pose débat… Mais surtout, ce sera l’occasion d’imaginer la suite ensemble !

Au programme de cette prochaine réunion :

    • 19h – Calendaires, indemnités kilométriques, heures de route :
      Comprendre la réglementation des indemnités de déplacement. Et quelles stratégies pour les faire appliquer ?

    • 20h30 – Groupe cordistes Île-de-France :
      Quoi faire ensemble ? Quelles idées d’actions à mener ?

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Pourquoi un groupe local de cordistes ?

L’Île de France c’est LE coin en France où se concentrent le plus de chantiers sur cordes à l’année. Certains d’entre nous y vivent, et beaucoup d’autres viennent de loin pour y travailler le temps d’un chantier, d’une mission ou d’une saison. Parfois on s’y croise, mais souvent on reste paradoxalement presque autant isolé que n’importe où ailleurs.
Pourtant, un tel nombre de cordistes au mètre carré est une force.
Pourquoi rester seul en cas de conflit avec notre employeur alors que de nombreux collègues se trouvent souvent à peine à deux ou trois stations métro ?
Un groupe local de travailleurs cordistes, ça permet de tisser un réseau de solidarité au plus près de là où l’on bosse, de nous filer des conseils, de nous serrer les coudes en cas de besoin… Un groupe qui peut permettre de réagir collectivement en cas de litige avec un employeur. Un groupe qui peut permettre de faire valoir les droits et intérêts des cordistes salariés, intérimaires et indépendants.

RDV donc JEUDI 3 MARS dès 19h !

Ça se passera au :
EL ZOKALO Bar
( 49 rue Pixérécourt, PARIS 20ème)