27 JANVIER – Grèves et manifestations pour la HAUSSE DES SALAIRES et les CONDITIONS DE TRAVAIL


Aujourd’hui des grèves est manifestations sont appelées dans toute la France et dans tous les secteurs.
Le mot d’ordre : hausse des salaires !
En conséquence logique de la forte inflation que nous subissons toutes et tous au quotidien.
En conséquence logique du décalage entre les efforts demandés aux travailleurs depuis bientôt deux ans de crise sanitaire et les innombrables cadeaux et déductions fiscales offertes aux employeurs.
En conséquence logique des coupes dans ce qui est le fruit de notre salaire indirect (nos cotisations) : chômage, retraite, service de santé, allocations familiales …
En conséquence logique de salaires qui stagnent, et dont surtout les plus bas et plus précaires, tous ces smicards ou d’à-peine-plus qui peinent à boucler les fins de mois et remplir le frigo.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, de nombreuses grèves spontanées et éparpillées éclatent dans une multitude d’entreprises depuis décembre dernier. Des grèves pour exiger une revalorisation des salaires. Des grèves tellement inattendues et déterminées qu’elles réussissent à obtenir gain de cause dans de nombreuses entreprises.

Pour unir toutes ces forces et exiger une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail pour toutes et tous, soyons nombreuses et nombreux dans la rue !
Et dans les temps qui viennent, rappelons-nous que la grève est un droit et surtout une arme pour arracher des avancées collectives !
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ET DANS LES TRAVAUX SUR CORDES ?

Nos IGD et nos économies faites grâce à des nuits en camion ou entassés à plusieurs en Formule 1, nous permettent souvent encore d’avoir des rémunérations correctes. Mais il faut se rappeler que tout ce « beurre dans les épinards » n’est pas du salaire ! Les indemnités, ne nous font pas cotiser pour le chômage, pour la retraite, pour la sécu (et donc le montant de nos indemnités journalières en cas d’accident!).
Depuis peu une équivalence existe entre les niveaux de CQP et les grilles de salaires issues des conventions collectives du BTP.
C’est équivalences sont ridicules !
Il faut exiger de les revaloriser.
Et pour celles et ceux qui débutent, pour les plus précaires d’entre nous, il faut déjà s’en servir et les faire appliquer, car combien encore d’offre d’emploi au SMIC ou à peine plus ?


ATTENTION
● Il faut négocier le principe : CQP TC = encadrement de CQP C = supervision = N3 minimum
Il faut aussi négocier au regard de toutes nos compétence métier : Un couvreur-zingueur qualifié et CQP1 ne doit pas se contenter de 10,91€ en Île-de-France !!
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VOIR le communiqué intersyndical d’appel à la grève pour aujourd’hui : https://www.cgt.fr/actualites/france/interprofessionnel/salaires/le-27-janvier-lheure-est-la-mobilisation-de-toutes-et-tous

LE DROIT DE GRÈVE C’EST QUOI ? : https://cordistesencolere.fr/coin-documentation/le-droit-de-greve-comment-ca-marche/

RADIO – En colère, les cordistes exigent un filet de sécurité – Penser Les Luttes

Radio Parleur, émission Penser Les Luttes
58min, le 20/01/2022

Travailler suspendu·e au bout d’une corde n’est pas anodin, et iels entendent le faire savoir. Jeudi 13 janvier, une dizaine de cordistes se réunissaient dans un bar du 20ème arrondissement parisien, à l’appel du collectif Cordistes en colère. Droit du travail, sous-traitance et accidents dramatiques : une profession à risque qui cherche à s’organiser pour défendre ses droits. Radio Parleur leur a tendu le micro 🎙

Nos invité‧e‧s :

> Charles Lanza est cordiste en activité depuis dix-sept ans. Il est également Opérateur et Formateur en travaux sur cordes, et instructeur professionnel certifié IRATA 3. Il est membre de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires

> Solène Jarnot est intermittente du spectacle et cordiste depuis deux ans.

> Grégory Molina est cordiste en activité à Paris depuis six ans, il est l’un des fondateurs de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires

Animation : Tristan Goldbronn. Co-animation : Elin Casse.
Production : Elin Casse. Réalisation : Tristan Goldbronn et Elin Casse.

PARIS – Virée dans les catacombes et pose d’une plaque commémorative en hommage aux collègues cordistes morts au travail

Vendredi soir, après un programme cordisto-parisien bien rempli, c’est rassemblés en un groupe de joyeux lurons que nous sommes partis à la découverte des catacombes parisienne. Une virée souterraine, déjà pour le plaisir de partager ce moment ensemble. Mais aussi avec pour mission d’aller y fixer une plaque en hommage à Arthur, Vincent, Quentin et tous nos collègues partis trop tôt dans un accident du travail.

Pour la petite histoire, c’est pour Vincent Dequin, véritable cataphile, que Fanny sa compagne, Marion la compagne d’Arthur et d’autres de leurs proches, étaient déjà descendus fixer une plaque quelques mois après l’accident, en 2012.
Fanny et Marion le racontent, entre autres souvenirs, dans leur beau témoignage à lire ici : https://cordistesencolere.fr/…/temoignage…/
Cette plaque avait depuis disparu.
En remettre une nous est alors apparu incontournable.
Ce vendredi, dans le cadre collectif de l’association, cela faisait sens que cette plaque rende hommage aussi à Arthur et Quentin, les deux autres cordistes victimes du désormais tristement célèbre site industriel de Cristal-Union à Bazancourt.
Et au-delà, à tous les collègues cordistes ayant perdu la vie au travail.
Au moins 26 depuis 2006…

On a donc choisi une galerie en voie sans issue au fond des catacombes.
Pas trop passante pour espérer que cette plaque subsiste dans le temps et ne soit pas détériorée.
Mais pas non plus trop difficile d’accès pour permettre à toutes celles et ceux qui le souhaiterons d’aller la découvrir.

C’est dans ces catacombes déjà chargées d’histoire avec un grand « H », mais aussi de l’histoire bien vivante et contemporaine d’un Paris souterrain et underground, que se trouve aussi désormais une trace de l’histoire des ouvriers et ouvrières cordistes.
Une histoire avec un petit « h », triste et douloureuse, mais surtout collective, porteuse d’espoir, et encore à écrire…

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Une petite vidéo de cette virée sera publiée prochainement.
Mais en attendant, voici déjà une série de photos prises par Mathieu Clavel Bleuler Ơi, notre super photographe-cordiste, qu’on remercie au passage !

PARIS – débats, rencontres et émission radio à Paris

Hier soir, nous étions une trentaine de cordistes au bar El Zókalo. Ce fut une soirée festive et conviviale qui nous a permis de nous rencontrer et d’échanger autour d’une petite mousse.

Dans la soirée, nous avons diffusé le documentaire sur l’accident de Régis à la CAN. On a ensuite enchaîné sur une discussion/débat avec les collègues présents sur nos conditions de travail, les problèmes rencontrés et avons développé des idées pour essayer de nous défendre. Les collègues vivant et/ou travaillant sur Paris ont échangé leurs contacts dans l’idée de se retrouver à nouveau et constituer un groupe local.

Encore merci à Radio Parleur qui nous ont donné la parole autour d’un plateau où nous avons eu des discussions sur le métier, sur l’association et sur les luttes qui ont été menées ces dernières années au sein de la profession. L’émission sortira sous forme de podcast le jeudi 20 janvier. Venez l’écouter

Nous prévoyons rapidement de refaire une rencontre de ce type sur Paris. On vous donne bientôt des nouvelles !

Paris – à la rencontre des autres collègues

𝗦𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝘀𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗻𝘁𝗶𝗲𝗿𝘀
𝗦𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀
𝗦𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́𝘀!

L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires est à Paris.

Ce matin, plusieurs tractages pour aller à la rencontre de collègues, échanger sur les conditions de travail et les inviter à venir participer à la soirée débat à El Zókalo bar (19h, paris 20ème).

    • tractage à l’heure d’embauche devant les locaux de Jarnias
    • tractage hier soir et ce matin pour rencontrer les cordistes en poste sur le chantier de la Tour Eiffel
    • pour l’occasion un tract avait été rédigé en portugais pour aller à la rencontre d’une équipe de travailleurs portugais en poste sur la campagne de peinture de la Tour Eiffel (Lire le tract ci-dessous en français ou en portugais).
    • tractage devant le chantier du Grand Palais

 

𝗘𝘁 𝗻’𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿 𝗰𝗲 𝘀𝗼𝗶𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲́𝗲 𝗮𝘂 𝗘𝗹 𝗭𝗼𝗸𝗮𝗹𝗼 𝗯𝗮𝗿 : PARIS – CORDISTES, RENCONTRE ET DISCUSSIONS

  

 

PARIS – CORDISTES, RENCONTRE ET DISCUSSIONS

Quoi de mieux qu’une réunion cordistes pour bien démarrer l’année ?
Tu habites dans la région Parisienne, tu y bosses le temps d’un chantier, ou tu y es juste de passage, viens faire un tour !
Ce sera l’occasion d’échanger sur les éventuels problèmes qu’on rencontre les uns, les autres sur les chantiers.
On en profitera aussi pour échanger sur les dernières actions de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires. Faire le bilan de ce qui a fonctionné, ce qui est encore en cours, ce qui pose débat… Mais surtout, ce sera l’occasion d’imaginer la suite ensemble !

Et pourquoi pas un groupe local de cordistes ?
L’Île de France c’est LE coin en France où se concentrent le plus de chantiers sur cordes à l’année. Certains d’entre nous y vivent, et beaucoup d’autres viennent de loin pour y travailler le temps d’un chantier, d’une mission ou d’une saison. Parfois on s’y croise, mais souvent on reste paradoxalement presque autant isolé que n’importe où ailleurs.

Pourtant, un tel nombre de cordistes au mètre carré est une force.
Pourquoi rester seul en cas de conflit avec notre employeur alors que de nombreux collègues se trouvent souvent à peine à deux ou trois stations métro ?

Créer un groupe local de travailleurs cordistes, permettrait de tisser un réseau de solidarité au plus près de là où l’on bosse, de nous filer des conseils, de nous serrer les coudes en cas de besoin… Un groupe qui permettrait de réagir collectivement en cas de litige avec un employeur. Un groupe que permettrait de faire valoir les droits et intérêts des cordistes salariés, intérimaires et indépendants.

RDV donc JEUDI 13 JANVIER à 19h ! 

Avec au programme, projection du reportage sur l’accident de Régis à la CAN, rencontres, débat, stand de l’association avec notamment des livres d’Éric Louis.

Ça se passera au :
EL ZOKALO Bar
( 49 rue Pixérécourt, PARIS 20ème)

Fourniture des EPI CORDISTES : Les agences d’intérim signent une convention pour faire front commun

 


MISE À JOUR

Fin 2021, trois nouvelles entreprises de travail temporaire (ETT) spécialisées dans les travaux sur cordes ont également signé la convention :
………..SETT Intérim
………..ALBERTVILLE Intérim (du groupe Domino)
………..AU BOULOT
Ce qui porte au nombre de 18 les ETT signataires de cette convention !
Voir ici la page de synthèse avec les mises à jour régulières.


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Bientôt un an que l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires propose aux ETT (Entreprises de Travail Temporaire) spécialisées dans les travaux sur cordes de se mettre d’accord autour de pratiques communes qui viseraient à enrayer la non-fourniture des EPI pour les cordistes intérimaires.

Pour aller dans ce sens, la réunion du 27 avril avait regroupé une dizaine d’entre elles pour définir le contenu d’une convention inter-ETT.

Au total, une trentaine d’ETT ont été contacté pour les inviter à se joindre à cette convention.
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CONVENTION SIGNÉE PAR 15 AGENCES D’INTÉRIM.
Mardi 29 juin, s’est tenu à Lyon une dernière réunion qui a permis de formaliser la signature de cette Convention inter-ETT.
15 ETT ont signé cette convention.

Au travers de celle-ci, et à compté du 1er janvier 2022, elles s’engagent à :

ne plus déléguer aucun intérimaire dans une EU (Entreprise Utilisatrice) qui ne fournirait pas tous les EPI adaptés et nécessaires aux tâches à réaliser.

● ne plus proposer aucune mission où les intérimaires se verraient contraints de travailler avec des EPI perso.
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FOURNITURE des EPI CORDISTES : Bilan de la réunion inter-ETT du 27/04/2021

Depuis plusieurs mois, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires multiplie les courriers et coups de téléphone auprès des ETT (Entreprises de Travail Temporaire) spécialisées dans les travaux sur cordes. Des prises de contact pour les inciter à se mettre d’accord autour de pratiques communes qui viseraient à enrayer la non-fourniture des EPI pour les cordistes intérimaires. Une définition de ces pratiques autour desquelles s’accorder a été proposée à une trentaine d’ETT au travers d’une ébauche de convention inter-ETT. (voir la proposition initiale)

UNE RÉUNION LE 27 AVRIL À LYON
Mardi 27 avril 2021, une première réunion s’est tenue à Lyon pour échanger sur la mise en place d’une telle convention inter-ETT. Parmis la trentaine d’ETT invitées : LIRE LA SUITE

FOURNITURE des EPI CORDISTES : Une convention inter-ETT ?

La non-fourniture des EPI est un problème au moins aussi vieux que la profession de cordiste. Si l’évolution récente des pratiques de certaines Entreprises Utilisatrices (EU) est notable, nombre d’entre elles continuent d’exercer de manières contraires à la réglementation.
Ainsi, de nombreux cordistes (intérimaires principalement) travaillent encore aujourd’hui avec leur propre kit EPI «cordiste», en en supportant la charge financière.
Kit EPI persos utilisés la plupart du temps sans réelle vérification périodique.

Comment en finir avec cette situation ?
Comment stopper ces pratiques indignes d’une profession qui devrait arriver à maturité ?

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En septembre dernier, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires a envoyé un projet de convention sur la fourniture des EPI «cordiste» à l’ensemble des Entreprises de Travail Temporaire (ETT) spécialisées dans les travaux sur cordes.

Avec cette convention, l’idée générale est que les ETT signataires garantissent à leur intérimaires :

● de favoriser les EU qui fournissent tous les EPI nécessaires ;
● d’être indemnisé quand ce n’est pas le cas et que des EPI perso sont utilisés ;
● qu’un contrôle periodique soit assuré pour tous ces EPI perso encore utilisés ;
● qu’aucune mission ne respectant pas les points précédant ne soit proposée. LIRE LA SUITE