REIMS – Procès en appel de l’accident d’Arthur et Vincent

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POURQUOI VENIR ?

Le 13 mars 2012, Arthur Bertelli et Vincent Dequin, tous deux cordistes, perdaient la vie ensevelis sous des tonnes de sucre au fond d’un silo de l’usine Cristal-Union à Bazancourt. Frédéric Soulier, lui aussi cordiste et dans le silo ce jour-là, échappait in extremis à cette fin tragique.

Le 11 janvier 2019, sept longues années après l’accident, le Tribunal Correctionnel de Reims jugeait les entreprises Carrard Services et Cristal-Union pour homicide involontaire dans le cadre de cet accident.

Le 1er mars, le délibéré était rendu. Les deux sociétés étaient déclarées coupables d’homicides et blessures involontaires et de manquements aux obligations de sécurité. Écopant de la même peine, leur responsabilité partagée était ainsi reconnue : 100.000€ d’amende ; mise sous surveillance judiciaire de leurs entreprises pendant 2 ans ; 6 mois de prison avec sursis et 15.000€ d’amende pour les deux chefs d’établissements ; obligation d’afficher le jugement à l’entrée de leur site à Bazancourt et Taissy : obligation de faire publier le jugement dans les Échos et le Moniteur.

Pour les proches et pour nombre de cordistes cette peine paraissait bien légère pour deux vies emportées au travail à cause de négligences et d’économies.
Cristal-Union et Carrard Services trouvaient eux cette peine excessive.
Continuant ainsi à nier toutes responsabilités, ces deux sociétés avaient fait appel du jugement.

Le mois dernier, la date de cette audience en appel est tombée.
Ce sera le
MARDI 19 JANVIER 2021 à 14h.
Cette audience se tiendra à la Cour d’Appel de Reims (201 rue des Capucins).

Pour la mémoire d’Arthur et Vincent.
Pour leurs familles et leurs proches.
Pour soutenir Frédéric.
Pour toute notre profession.
Il sera important d’être présents
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Un rassemblement et pique-nique solidaire aura lieu
dès midi devant la Cour d’Appel de Reims
 ( 201 rue des Capucins) .

Si vous avez un trou dans votre agenda, vous pouvez déjà inscrire la date!

ASSEMBLÉE CORDISTES et ARBORISTES-GRIMPEURS

VOIR le programme des discussions


POURQUOI VENIR ?
En décembre 2018, se créait l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires. Pendant ces deux ans, nombre d’actions ont été menées.
Beaucoup ont abouti.
D’autres sont à poursuivre.

On aujourd’hui arrive à une nouvelle étape.
Créée par des cordistes pour les cordistes, l’association est un outil nécessaire.
Mais un outil qu’on sait encore insuffisant.
Sans renfort, le petit noyau dur de cette association ne pourra pas faire beaucoup plus.
L’avancée du respect de nos droits risquerait alors de stagner.

Pourtant, la période actuelle est bouillonnante de possibles. Avec des tentatives d’organisation d’ouvriers cordistes, notamment au sein de chantiers emblématiques. Avec de nombreux collègues qui sortent de l’isolement et nous contactent pour des conseils et coups de main. Avec cette blague de non-fourniture des EPI qui dure depuis bien trop longtemps et qui pourrait être sur le point de changer.

Peu de moments existent pour nous permettre d’échanger et de nous organiser au niveau national.

Le Festicordes aurait pu être un tel moment.
Les mesures liées au Covid en ont décidé autrement.
À défaut, cette assemblée des travailleurs de la corde pourrait remplir cet objectif !

Restants dans l’esprit du Festi’cordes, nous invitons aussi les arboristes-grimpeurs à rejoindre cet espace d’échange et de construction collective.

Alors si vous aviez prévu de venir ce week-end, n’annulez rien !
Si vous hésitiez encore à venir, passez le pas et rejoignez nous !
À si peu de personnes on est déjà arrivé à des résultats.
À beaucoup plus, on pourra déplacer des montagnes.


………………….AU PROGRAMME DU WEEK-END :
VENDREDI : dès 19h – Arrivée, installation, apéro !
SAMEDI : 9h – Début de l’Assemblée travailleurs de la corde
……………18h – Projection du film « Cordiste, une profession mortelle »
……………………Version inédite. En présence des réalisateurs.
DIMANCHE :  – Exercices de secours sur cordes
……………….. – Possibilité de réunions en petits groupes de travail


……………………….INFOS PRATIQUES :
LOGEMENT : Possibilité de planter sa tente ou poser son camion
REPAS : Chacun apporte de quoi partager à manger et à boire (auberge espagnole)
EXERCICES SECOURS : apporter du matériel si vous avez (kit, cordes,…)
INFO COVID : Le respect des mesures sanitaires sera assuré et si on est plus de 30, l’espace permettra de scinder en plusieurs groupes.
COMMENT VENIR ?
Ateliers and Co, à Cliousclat (26270)
POUR TOUS CONTACT : Cordistesencolere@riseup.net
………………………………..06 38 49 64 18 06 14 70 89 32

PRESSE – Accident de Quentin: Délibéré du Pôle social le 26/11/2020

Saint-Brieuc. Trois employeurs se renvoient la balle après la mort d’un cordiste breton

Un article de Jeróm FOUQUET,
p
aru le 02/10/2020 sur Ouest-France

Faute inexcusable
Une audience au civil s’est tenue au tribunal de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), ce jeudi 1er octobre 2020. Trois employeurs étaient poursuivis pour faute inexcusable par la famille d’un jeune cordiste décédé dans l’entreprise Cristanol, à Bazancourt, dans La Marne, le 21 juin 2017. LIRE LA SUITE

OUTILS DE LUTTE – Fiche de mise à disposition par le salarié d’EPI « cordiste »


Tous les jours, une large majorité de cordistes intérimaires bossent sur chantier avec leurs EPI perso. Certains tiennent bon en refusant toutes les missions sans EPI fournis par l’employeur, mais galèrent à trouver du job.
À force d’exiger le respect du Code du travail sur cette fameuse fourniture des EPI, on entend de-ci de-là des retours de quelques entreprises qui commencent à s’équiper en kit pour leurs intérimaires.
En parallèle, des exemples commencent à arriver de collègues ayant obtenu gain de cause en poursuivant leur employeurs aux prud’hommes. EN LIRE PLUS sur la fiche de mise à disposition d’EPI

TÉMOIGNAGE – L’entreprise CAMUSAT condamnée pour absence de fourniture d’EPI

La société Camusat a été condamnée en mars dernier par le tribunal de Pointe-à-Pitre, à rembourser le kit EPI d’un cordiste qui a dû utiliser son matériel.

Hélas, après avoir averti sa hiérarchie du manque de sécurité dans l’entreprise (non respect du plan de prévention, employés roumains non qualifiés, …), il a été viré.

Mais il a monté un dossier prud’hommes, rapide et gratuit, et la hiérarchie à été viré, l’agence fermée pour le département.

Ainsi, le conseil des prud’hommes a condamné l’entreprise CAMUSAT à lui verser la somme de 500€ au titre d’une « prime d’équipement EPI (harnais, casque, chaussures) » et pour une période de six mois d’activité.

En tout cas, c’est une première victoire… Le combat continue.

Fos. Kimbe red.
( Force. Restez debout)

TÉMOIGNAGE – Alex obtient l’indemnisation de ses EPI et le juste paiement des IGD

Les entreprises EXTREM Sarl et MORGAN Intérim
condamnées à payer 3600€ de dédommagement

Fourniture des EPI
Règles conventionnelles de grand déplacement
Égalité de traitement intérimaire/embauchés

En juin 2015, Alex* est tout juste sorti de sa formation CQP1 cordiste (qu’il a malheureusement raté) lors qu’il démarre à travailler pour la Sarl EXTREM via l’agence MORGAN Intérim. EXTREM est intéressée de l’embaucher, car Alex n’habite qu’à quelques kilomètres du dépôt, mais à une condition seulement : Alex doit s’équiper et se dégoter un kit EPI. En grand prince, EXTREM propose de lui faire bénéficier de ses prix fournisseurs. Alex n’a pas démarré a travailler qu’il investit plus de 700€ dans un kit complet, casque compris. Avec aux pieds, une vielle paire non-coquée de chaussures de montagne qu’il avait heureusement dans son placard. Lire la suite

VIDÉO – À NOUS LA PAROLE – Accident de Jean-marc

Récit de l’accident de travail de Jean-marc
Villeneuve-loubet (06), février 2015
(SARL Alpes azur aventures)

En février 2015, Jean-marc travaille comme cordiste à la maintenance du « Bois des lutins », un parc de loisir situé à Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes.
Le 13 février, il fait une chute de 7 mètres au moment où il engage sa descente depuis une cabane dans les arbres. Pour une raison inconnue, le descendeur n’a pas assuré sa fonction de freinage.
Ne travaillant que sur une seule corde, aucun système d’arrêt des chutes ne l’a retenu. Il heurte violemment le sol sur le dos. Ce qui lui provoque de multiple fractures à la colonne vertébrale.

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VIDÉO – Droit du travail: juste une question d’interprétation?

Quand des ouvriers cordistes viennent vous poser la question…

ERGOS Intérim et la SETT PACA
répondent sur la fourniture des EPI et le paiement des IGD
Le vendredi 21 février (récit de la journée), cinq cordistes et une collègue vidéaste faisaient le tour de quelques employeurs* de la région de Marseille. Cinq cordistes du groupe marseillais de l’association Cordistes en colère, Cordistes solidaires. Cinq cordistes à avoir pris un jour de congé pour l’occasion. Et l’occasion en valait la peine… L’idée principale était de faire suite au courrier de rappel des obligations employeurs envoyé à près de 800 entreprises début février. Un courrier qui venait rappeler leurs obligations en termes de fourniture des EPI et de paiement des indemnités de grand déplacement (IGD).

Récit complet ici: Lien

EN LUTTE! – Action du groupe Marseillais – 21 février 2020

Récit d’une petite visite
à des employeurs des Bouches-du-Rhône

Télécharger le récit en PDF

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Le vendredi 21 février, nous étions cinq cordistes et une collègue vidéaste à faire le tour de quelques employeurs de la région de Marseille. Cinq cordistes du groupe marseillais de l’association Cordistes en colère, Cordistes solidaires. Cinq cordistes à avoir pris un jour de congé pour l’occasion. Et l’occasion en valait la peine…
L’idée principale était de faire suite au courrier de rappel des obligations employeurs envoyé massivement début février. Un courrier qui venait rappeler les obligations en termes de fourniture des EPI et de paiement des indemnités de grand déplacement (IGD).

Voir ici une vidéo de cette journée.

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