PRESSE – Nîmes : un ouvrier se tue après une chute de 15 mètres [Mickaël]

Article paru dans le Midi Libre le 07/03/2018

A l’arrivée des secours, le salarié âgé de 32 ans était décédé.

Ce mardi 6 mars en début d’après-midi, un ouvrier, travaillant sur un chantier de construction d’un immeuble, a chuté de plus de 15 mètres.

Un ouvrier travaillant sur un chantier de construction d’un immeuble, boulevard Natoire, à proximité du cinéma CGR Cap Cinéma, a été victime d’un grave accident, ce mardi en début d’après-midi. Selon la direction départementale de la sécurité publique, la victime travaillait sur un balcon lorsqu’elle a chuté de plus de 15 mètres.

A l’arrivée des secours, le salarié âgé de 32 ans était décédé. Une enquête confiée aux policiers de la Sûreté départementale est en cours et  l’inspection du travail a été saisie.

Source: https://www.midilibre.fr

TÉMOIGNAGE – « Quentin, un bon gamin, mort enseveli dans un silo à l’issue d’une pénible journée d’un travail ingrat »

Témoignage paru dans La Brique le 05/07/2017
& Bastamag le 30/11/2017

Eric, 48 ans, est cordiste, travailleur itinérant, depuis trois ans. En juin dernier, l’un de ses jeunes collègues, Quentin, 21 ans, est mort enseveli dans un silo, à Bazancourt, non loin de Reims. C’est le troisième accident du travail mortel sur ce site en cinq ans ! Le silo appartient à l’entreprise Cristanol, une distillerie du groupe sucrier Cristal Union, connu par sa marque de sucre Daddy. Le silo où le jeune homme a disparu était rempli de granulés pour bestiaux, qui à force de chaleur et d’humidité forment des blocs. Les ouvriers cordistes qui descendent dans ces immenses réservoirs doivent émietter ces blocs, et les décoller des parois. Eric raconte comment il a vécu, terrifié, la mort de Quentin. Continuer la lecture de « TÉMOIGNAGE – « Quentin, un bon gamin, mort enseveli dans un silo à l’issue d’une pénible journée d’un travail ingrat » »

PRESSE – Un travailleur meurt d’une attaque cardiaque à 70 mètres de haut, sur le site du Tricastin

Article paru sur France bleu Drôme le 01/02/2017

Cet employé d’une entreprise sous-traitante d’Areva a succombé alors qu’il intervenait sur un mât météo.
Un travailleur est mort, ce mercredi matin, vers 11 heures, sur le site nucléaire du Tricastin. Ce salarié de Profil Energy, une entreprise spécialisée dans les interventions en hauteur, basée à Bollène, dans le Vaucluse, était chargé de la maintenance du mât météo d’Areva, à Tricastin.

Il se trouvait à 70 mètres de haut, lorsqu’il a fait une attaque cardiaque. Le collègue qui était avec lui a pratiqué les premiers gestes de réanimation et prévenu un confrère, resté en bas, qui a pu alerter les secours. Ce sont les pompiers du site du Tricastin qui sont arrivés les premiers sur les lieux. Rapidement rejoints par les spécialistes du Secours en Montagne, aptes à intervenir sur ce genre d’installations. LIRE LA SUITE

PRESSE – Entreprises condamnées après la mort d’un cordiste dans un silo de la Coopératives le Gouessant (22)

Article paru dans le Ouest France le 05/05/2015

Lamballe. Le Gouessant condamné pour un homicide involontaire

La coopérative du Gouessant à Lamballe (Côtes-d’Armor) vient d’être condamnée pour un homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Continuer la lecture de « PRESSE – Entreprises condamnées après la mort d’un cordiste dans un silo de la Coopératives le Gouessant (22) »

PRESSE – Il était mort dans un silo du Gouessant. Les employeurs condamnés pour un homicide involontaire

Article paru dans Ouest-France le 05/05/2015

La coopérative du Gouessant à Lamballe (Côtes-d’Armor) vient d’être condamnée pour un homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.
La coopérative du Gouessant à Lamballe  a été condamnée ce mardi  pour un homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc


En 2009, Gérald Marie est mort au travail. Salarié de Celt Hygiène, il était habitué à intervenir à la coopérative du Gouessant, à Lamballe (Côtes-d’Armor), où il nettoyait, comme chaque année, l’intérieur des silos, en se déplaçant à l’aide de cordes dans ces milieux confinés.

Habituellement, il dépoussiérait le haut des silos. Le 9 septembre, le responsable de production du Gouessant lui demande d’entrer dans le silo 21, qui contenait, depuis huit mois, un mélange non conforme, contenant des médicaments. Partiellement vidé, des matières restaient collées aux parois.

Il entre d’abord avec un masque en papier. Sort, dit à un collègue que « ça pue là-dedans ». Il revient, avec un masque filtrant. Et tombe aussitôt dans le coma. Plus d’une demi-heure se passe avant que des pompiers arrivent, et réussissent à le sortir, en arrêt cardio-respiratoire

L’ancien directeur de Celt Hygiène à été relaxé. La société Celt Hygiène est condamnée à une amende de 10 000 €, et le Gouessant à 7 500 € d’amende.

Source : Ouest-France 05/05/2015

Article paru dans Ouest-France le 04/03/2015

IL ÉTAIT MORT DANS UN SILO DU GOUESSANT
Ce salarié chevronné était connu et apprécié. Il a été victime de dioxyde de carbone, en nettoyant un silo sans protection.
En 2009, Gérald Marie est mort au travail. Salarié de Celt Hygiène, il était habitué à intervenir à la coopérative du Gouessant, à Lamballe (Côtes-d’Armor), où il nettoyait, comme chaque année, l’intérieur des silos, en se déplaçant à l’aide de cordes dans ces milieux confinés.

Habituellement, il dépoussiérait le haut des silos. Le 9 septembre, le responsable de production du Gouessant lui demande d’entrer dans le silo 21, qui contenait, depuis huit mois, un mélange non conforme, contenant des médicaments. Partiellement vidé, des matières restaient collées aux parois.

Il entre d’abord avec un masque en papier. Sort, dit à un collègue que « ça pue là-dedans ». Il revient, avec un masque filtrant. Et tombe aussitôt dans le coma. Plus d’une demi-heure se passe avant que des pompiers arrivent, et réussissent à le sortir, en arrêt cardio-respiratoire.

Le Gouessant et l’entreprise Celt Hygiène répondaient hier de sa mort devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Le détecteur de gaz dont était muni le salarié était hors d’usage. Il ne disposait d’aucune protection respiratoire appropriée. A été dénoncée aussi la quasi-absence de plan de prévention des risques. Seul existe un document très sommaire, dont le tribunal pense qu’il a été signé après l’accident (la signature indique Mary et non Marie). Le Gouessant aurait dû y mentionner les risques dûs aux matières en décomposition. Et Celt Hygiène devait assurer un système permettant de remonter le salarié victime d’un malaise.

L’instruction a été longue, du fait de la dépression du directeur de Celt Hygiène. 17 500 € d’amende ont été requises. L’affaire est mise en délibéré au 5 mai.

Source : Ouest-France 04/03/2015

PRESSE – DIMITRI et LIONEL: Deux hommes équipent une via ferrata et se tuent

Article paru sur France Bleu Pyrénées-Orientales le 28/11/2014

Deux ouvriers meurent dans les gorges de Mondony à Amélie-les-Bains

Deux hommes de 25 et 47 ans qui participaient à l’aménagement des gorges de Mondony à Amélie-les-Bains ont dévissé ce vendredi matin. Ils ont fait une chute d’une centaine de mètres et n’ont pas survécu.

Un terrible accident du travail s’est produit ce vendredi en fin de matinée dans les gorges de Mondony sur la commune d’Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales). Deux ouvriers qui travaillaient à l’aménagement d’une « via verrata » ont dévissé.

Ils étaient accrochés à un câble, lui même accroché à la roche et c’est tout un pan de la roche qui s’est détaché , emportant avec lui les deux ouvriers. Une chute dans le vide d’au moins une centaine de mètres.

Les gendarmes du peloton de haute montagne se sont rendus sur place en hélicoptère avec un médecin du Samu pour tenter de ranimer les deux ouvriers, en vain. Les deux hommes avaient 25 et 47 ans.

Deux autres ouvriers qui travaillaient sur le même secteur ont réussi à se raccrocher à la roche pour ne pas chuter . Une cellule psychologique a été mise en place à la caserne des sapeurs pompiers d’Amélie pour venir en aide à la dizaine d’ouvriers qui travaillaient sur ce chantier, tous appartenaient à une entreprise de Savoie.

« C’est la fatalité » La maire d’Amélie les Bains

« C’est la roche entière qui est partie, ils étaient bien attachés au filin mais le câble lui-même est parti donc ils sont partis avec et il n’y avait plus rien à faire, ils ont fait une chute de 100 mètres . Deux ouvriers s’en sont sortis miraculeusement en s’accrochant à la roche. Les secours ont été formidables, ils sont arrivés en hélicoptère et ont tenté de ranimer les deux hommes. Moi je les vois travailler depuis deux mois, ce sont des vrai professionnels, je ne veux pas parler avant l’enquête mais c’est la fatalité, un morceau de roche qui devait pas partir » explique Alexandre Reynal, le maire d’Amélie les Bains.

Les gorges de Mondony, fermées depuis 15 ans pour des raisons de sécurité font l’objet depuis plusieurs semaines de travaux pour permettre aux promeneurs d’accéder de nouveau dans ce site exceptionnel. Des travaux de sécurisation avec des passerelles, des filets de protection mais aussi des aménagements ludiques comme cette via Ferrata, des tyroliennes, des ponts de singe. Le chantier touche à sa fin du chantier, le maire d’Amélie avait prévue une grosse fête en début d’année pour marquer la réouverture des gorges, cérémonie d’ores et déjà annulée. pour la suite, Alexandre Reynal très touché, ne veut prendre aucune décision sous le coup de l’émotion.

Source : France Bleu


Article paru dans le Dauphiné Libéré le 02/12/2014

Saint-Étienne-de-Cuines : tristesse après la mort de deux salariés de Techfun

Lionel Dupuy et Dimitri Messina étaient passionnés par leur métier lié à la hauteur et à la montagne. C’est elle qui les a rappelés, vendredi, dans les Pyrénées-Orientales.

Vendredi en fin de matinée, dans les gorges du Mondony, à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), alors qu’ils achevaient de mettre en place la passerelle d’une via ferrata, Dimitri Messina, 25 ans, et Lionel Dupuy, 43 ans, ont été projetés dans le vide. Ils sont décédés sur le coup, après une chute d’une centaine de mètres engendrée par le détachement inattendu d’une masse rocheuse qui supportait un des deux pans de fixation de la passerelle. Sous la violence du choc, la ligne de vie (un câble épais) a rompu, laissant les deux spécialistes sans accroche.

La nouvelle est rude. Pour leurs proches, bien sûr. Pour leur entreprise, Techfun, implantée à Alpespace et créée lors du rachat par le groupe MND de l’entreprise spécialiste de la hauteur Prisme. Pour le monde de la montagne, pour la Maurienne, car ce sont deux personnalités attachantes qui s’en vont, des bons gars, professionnels.

Lionel aimait travailler avec Dimitri

Résidant près de Saint-Étienne-de-Cuines, Lionel Dupuy a rejoint le monde des travaux en hauteur en octobre 1997, après une formation professionnelle au lycée de Saint-Michel et un tour des métiers sur chantier, successivement soudeur, bûcheron et élagueur. Expérimenté à la montagne et à l’escalade, il avait participé à la fin de la construction de la via ferrata du Télégraphe. Père de trois enfants, il s’était fait une spécialité de la sécurisation en milieu industriel et de la pose de ligne de vie. Depuis quelques années, les passerelles de via ferrata aiguisaient sa passion. Imaginatif et débrouillard, il en appréciait la technique, fouillant justement le concept des ancrages. Doyen des salariés, il avait formé à un moment ou à un autre chaque personnel. Chasseur, pêcheur, membre du rugby club de Saint-Jean-de-Maurienne, il appréciait de travailler avec un autre aficionado de l’altitude, tout aussi professionnel et posé : Dimitri Messina.

Passionné de la varappe, Dimitri avait intégré le Groupe excellence alpinisme national à 19 ans. Il avait profité de ce parcours pour se forger une solide expérience et laisser ses traces sur les cascades de glace de Norvège, les parois du Verdon et le massif du Mont-Blanc. Successivement membre d’une expédition himalayenne sur des sommets à 6 500 mètres en Inde, puis au Kenya et en Chine, Dimitri était cet été encore en Côte d’Ivoire dans une action solidaire, laissant libre cours à sa soif de découverte des montagnes du monde. Membre de la récente section Caf d’Aiguebelle, il était sollicité à chacun de ses retours dans son village de Saint-Alban-d’Hurtières par ses amis de Techfun pour rejoindre un métier qu’il appréciait.

Lionel et Dimitri sont désormais montés très haut. Au ciel. Ils manqueront à leurs familles, à leurs amis et à la montagne. Leurs corps reposent à la chambre funéraire de Saint-Étienne-de-Cuines.

Source : Le Dauphiné Libéré


Lire aussi :

● « Deux salariés de la société Techfun de Saint-Hélène-du-Lac tués à Amélie-les-Bains (Pyrénées Orientales»,
France 3 Auvergne Rhône-Alpes, le 28/11/2014

● « Amélie-les-Bains : deux hommes équipent une via ferrata et se tuent »,
Midi Libre, le 28/11/2014

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PRESSE – Crolles : un ouvrier se tue lors de travaux d’entretien de la via ferrata

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Articles paru dans le Dauphiné Libéré


Un ouvrier, qui procédait hier à des travaux d’entretien de la via ferrata de Crolles – laquelle était donc fermée au public – a été victime d’un tragique accident ce jeudi vers 14 heures. Alors qu’il nettoyait la partie appelée « vire des Lavandiers », il a été emporté par un rocher qui venait de se détacher de la paroi au-dessus de lui. L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, a fait une chute d’environ 80 mètres à laquelle il n’a pas survécu.

Source :Dauphiné Libéré du 21/08/2014


Drame de la via ferrata : l’enquête se poursuit

L’enquête menée par les gendarmes du Peloton de haute montagne de l’Isère, sur les circonstances dans lesquelles s’est produit le drame survenu jeudi dans la via ferrata de Crolles, se poursuit.

Un employé très expérimenté

Comme nous l’indiquions hier, la via ferrata de la cascade de l’Oule était fermée depuis le 17 août sur arrêté municipal, en raison d’un fort risque d’éboulement.

Une entreprise privée, spécialisée dans les travaux acrobatiques, avait donc été sollicitée pour sécuriser le site avant sa réouverture au public.

C’est l’un de ses employés les plus expérimentés, par ailleurs réputé pour être un montagnard d’excellent niveau, qui a trouvé la mort tragiquement alors qu’il était en train de purger la roche, dans la vire des Lavandières, jeudi après-midi.

Bruno Martel, âgé de 50 ans et domicilié à Allevard, a été emporté par un gros rocher qui venait de se détacher de la paroi, au-dessus de lui, et qui l’a précipité dans une chute fatale d’environ 80 mètres.

Source : Dauphiné Libéré du 23/08/2014


Articles paru sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes le 21/08/2014

Chartreuse: un ouvrier se tue lors de l’entretien de la Via Ferrata de Crolles, en Isère

Un ouvrier est décédé dans un accident du travail à la via ferrata de Crolles, en Isère, jeudi 21 août.

Le bilan de ce 21 août sera lourd dans les Alpes. Après le décès d’une randonneuse aux Ecrins, voilà qu’un homme a également trouvé la mort, dans le massif de la Chartreuse cette fois, toujours en Isère.

Un ouvrier d’une cinquantaine d’années était en train de sécuriser la via ferrata de Crolles, fermée au public, lorsqu’il a été emporté par un bloc rocheux. Le malheureux a fait une chute de 80 mètres, selon le PGHM de l’Isère, qui n’a pas pu sauver la victime.

Source : France 3 Auvergne-Rhône-Alpes


Hommage de la communauté de grimpeurs

Bruno Martel
samedi 17 novembre 2012 par Dominique Duhaut


Pendant plusieurs années, le nom de Bruno Martel a été associé à celui d’un autre Bruno, Bruno Béatrix (alias BBX). Ces deux voironnais ont commencé ensemble l’escalade en 1981 au sein du club « Amitié Nature » de Voiron, encadré par Paulo Grobel.

Comme beaucoup à cette époque, c’est par la randonnée qu’il fait ses premiers pas en montagne. Accompagné par ses parents, il arpente le Vercors et la Chartreuse.

Avec Bruno Béatrix, Franck Baffert et Claude Barnier, il découvre les sites à proximité de Voiron. On retrouve cette bande de jeunes dans les gorges du Crossey et du Bret (site d’escalade aujourd’hui interdit). A cette époque, aucun d’entre eux n’a le permis. Mais Bruno dispose d’une mobylette avec laquelle il tracte ses copains sur leurs vélos.

Ils font leurs premières armes d’équipeurs en 1983 quand Paulo Grobel initie le rééquipement du site des gorges du Crossey. Bruno en profite pour ouvrir sa première voie.

Par la suite, tout naturellement, c’est la reprise d’itinéraires majeurs en Vercors et Chartreuse. Il se teste, toujours dans les gorges du Crossey, en équipant une voie de quatre longueurs au secteur « Trial », avant d’aller répéter la voie « Seigneur » au Granier.

Mais pour être à la hauteur, Bruno, accompagné de BBX et de Marc Bellet, va tout simplement se lancer dans la « Centrale » au Grand Manti à la Toussaint 85. Après en avoir équipé une partie en cordes fixes un premier week-end, ils reviennent le week-end suivant et sortent la voie en trois jours, c’est la première répétition !

Pendant l’hiver 85/86, c’est le Granier. Eric Revolle et Jean-Pierre Béatrix en avaient fait la 1ère répétition. Bruno Martel annonce « Tant qu’à aller répéter la voie, autant y aller en hivernale, ça sera une première ». Ils atteignent le sommet le 1er janvier 1986.

Le virus de l’équipement est bien ancré en lui. 1987 est le début de l’épisode « Gillardes » avec l’ouverture de « Sous la griffe de Lucifer ». A cette époque les équipeurs payent leur matériel. La voie est ouverte principalement sur pitons ( 10 spits plantés). Ils reviennent l’équiper en spits de 8.

Bruno se lance dans une nouvelle aventure avec François Savigny et Bruno Lambert. C’est le début de sa vie professionnelle chez « Entreprises », créateur de murs d’escalade en France.

Les déplacements dans le cadre de son travail lui donne envie de bouger ? Il grimpe au Groenland, au Brésil, en Jordanie.

La rencontre avec Catherine va orienter sa vie. Capable, dit-elle, de « Rester pendue dans son baudrier pendant trois heures pendant qui lui équipe », elle est la compagne idéale pour Bruno.

Tous les deux ouvrent de nombreuses voies entre 1997 et 2000, ce qui n’est pas sans rappeler la cordé mythique Sonia et Georges Livanos.

2001 verra leur odyssée s’enrichir avec la naissance de leur première fille.

Quand on leur demande quelles sont leurs ouvertures les plus marquantes, Catherine et Bruno s’accordent pour citer « Les Premiers pas d’Elsa » aux Gillardes. Bruno ajoute également « Cosa Nostra » au Glandasse, et les « Secrets du Djado » au Niger dans le style « terrain d’aventure ».

Bruno reste un personnage discret, mais terriblement efficace quand il opère dans son univers vertical, comme j’ai pu le constater.

Tailler ne fait pas partie de son éthique. Il essaye de donner du caractère à ses réalisations : ainsi, il est vigilant quant à la position des points et au contexte dans lequel se réalisent ses ouvertures. Ses voies sont exigeantes.

Aujourd’hui à 48 ans, sa vie de famille ne lui laisse pas la même disponibilité. Bruno ouvre un peu moins, mais ne désespère pas de terminer ses « chantiers » prochainement ! Tandis que Catherine, à ses rares moments de liberté, préfère grimper.

Et comme le dit Bruno, « La plus belle aventure, ce sont leurs filles et la plus belle ouverture, c’est celle qu’il reste à faire ».

Source : promo-grimpe.com

Presse – Un ouvrier fait une chute mortelle en équipant une via-ferrata

Article paru dans le Dauphiné Libéré le 17/05/2012

Un ouvrier de 27 ans a fait une chute mortelle d’une centaine de mètres jeudi matin dans l’Isère, alors qu’il équipait une via-ferrata (parcours le long d’une paroi rocheuse).

L’homme, employé dans une société spécialisée dans les travaux acrobatiques, a chuté pour une raison encore inconnue de la Cascade de la Fare située sur la commune de Vaujany, selon le peloton de gendarmerie de haute montagne de Grenoble. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.

Source : Dauphiné libéré

PRESSE – Chantier A 89 : un géotechnicien enseveli hier sous un éboulement

Article paru dans le Progès le 23/09/2011

TOUJOURS PORTÉ DISPARU DANS L’ÉBOULEMENT DU CHANTIER DE L’A89 Tarare. Délicates, les opérations de déblaiement ont débuté hier pour retrouver le géotechnicien enseveli sous le glissement de terrain d’un talus de la future autoroute

Les visages, tournés vers les décombres, sont crispés de douleur. La réalité, terrible, s’étale devant eux : la veille, un homme du chantier de l’A89, qui travaillait pour la société Fondasol (Avignon, Vaucluse), a été enseveli sous un éboulement alors qu’il explorait une faille survenue dans un talus de la future autoroute entre Tarare et Joux. Hier, son corps n’avait toujours pas été retrouvé. Plus de 1 500 m³ de roche s’amassent au pied du talus, instable.

Les premières recherches ont été lancées, dans la matinée, juste à l’aplomb de l’endroit où il se trouvait lorsque le glissement de terrain s’est produit. Après plusieurs tentatives pour le localiser en surface à l’aide de chiens, les secours ont pu délimiter une zone de recherche. Vers midi, une plateforme était construite pour permettre aux bulldozers de commencer à déblayer. Une opération qui s’annonce longue, compliquée et délicate, car la terre, elle, n’en finit pas de bouger.

Le fait est qu’Autoroutes du Sud de la France (ASF) avait compris depuis quelques jours qu’il existait un risque de glissement de terrain à cause d’une faille survenue dans le talus. La zone était surveillée. Il était prévu de conforter la pente pour stabiliser la zone. La RD14 qui passe juste au-dessus venait d’être fermée à la circulation par précaution.

Mercredi après-midi, alors que les études préalables aux travaux de consolidation de la zone avaient débuté par la mise en place d’une foreuse dans la faille, le géotechnicien était descendu en rappel pour relever les mesures des instruments. Restés en haut pour gérer la foreuse, deux de ses collègues ont soudain vu la faille s’ouvrir. Ils ont vu la terre s’affaisser. Ils ont vu le géotechnicien disparaître sous les blocs de pierre en à peine quelques secondes. Au moment de l’éboulement, le géotechnicien se trouvait d’après les témoignages dans la partie basse du talus.

« C’est un drame terrible, confiait, hier, le président de Fondasol, arrivé sur place quelques heures après l’accident. C’était quelqu’un de valeur aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan humain. Tout le monde est sous le choc. Ce n’est pas un métier dangereux. En cinquante ans d’existence de la société, c’est la première fois qu’un tel accident arrive. » Décrit comme un homme de grande expérience, le cadre était détaché sur le chantier de l’A89 comme géotechnicien. « On ne sait pas pourquoi il a pris la décision de descendre. Il est encore trop tôt pour le dire. »

Deux glissements de terrain se sont produits en mars

« Ici le terrain est très difficile. Il est hétérogène et nous devons désormais comprendre son fonctionnement pour tenter d’analyser la situation. »

Après le glissement de terrain de grande ampleur survenu sur le chantier de l’A89 entre Tarare et Joux et la disparition d’un géotechnicien dans l’éboulement, Gilles Calas, directeur de construction chez Autoroutes du Sud de la France (ASF), ne peut rien affirmer.

Personne, d’ailleurs, ne peut dire pour l’instant si ces événements dramatiques auront un impact ou non sur les délais de livraison du tronçon de l’autoroute A89 entre La Tour-de-Salvagny et Balbigny (Loire). Il est trop tôt. La seule chose dont on soit sûr, c’est que les travaux à engager pour déblayer et consolider le talus s’annoncent compliqués.

Sans compter qu’une nouvelle faille pourrait avoir été détectée et que le risque d’un nouveau glissement de terrain ne serait pas écarté.

« La zone est sécurisée. Ce sont des problèmes techniques qui existent dans ce type de chantier. Nous devons les prendre en compte, ajoute le directeur de construction. Il y avait déjà eu des problèmes par le passé. »

En mars dernier, deux glissements de terrain s’étaient en effet produits et avaient conduit à la fermeture définitive de l’ancienne RD14.

Source : Le Progrès du 23/09/2011


Lire aussi :
● « Chantier A89 : un géotechnicien enseveli hier sous un éboulement «  ,
Le Progrès du 22/09/2011
 » Éboulement du chantier de l’A89: le corps du géotechnicien retrouvé « ,
Le Progrès du 24/09/2011