ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES À LA CAN : Des élus du personnels pour défendre les intérêts des travailleurs face à la direction ?
Nous relayons ci-dessous l’appel de Philippe Bonnet, conducteur d’engins chez O’CAN. Philippe est par ailleurs secrétaire du CSE O’CAN et trésorier du syndicat CGT des scaphandriers*.
Le 16 juin prochain, se tiendront les élections professionnelles à la CAN.
Philippe propose à tous les cordistes et autres salariés CAN qui souhaiteraient défendre les intérêts des travailleurs et être une réelle force d’opposition face à la direction, de monter une liste sous l’étiquette CGT.
Cela permettrait d’être plus facilement élus (priorité des syndicats représentatifs au 1er tour des élections). Cela permettrait d’avoir le soutien de l’union locale CGT de Livron, située juste à côté de Mirmande. Mais aussi et surtout, de cette manière les salariés CAN et O’CAN pourraient plus facilement se serrer les coudes.
Qu’importe l’étiquette, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, et le syndicat Solidarité Cordistes (SYSOCO) défendent évidement toute démarche visant à défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs.
On encourage donc les salariés CAN à prendre contact avec Philippe pour échanger sur tout ça et à mettre ensemble toutes les chances de leur côté pour faire évoluer au mieux les conditions de travail au sein du groupe CAN.
*Union Syndicale CGT des Salariés des Entreprises de Travaux Sous-marins, affilié à ‘association Scaphmotion.
28 avril 2023 – Rassemblements pour la santé et la sécurité au travail
PARIS – P𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟬 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 étaient présentent devant le ministère du travail à Paris pour dénoncer les trop nombreux accidents du travail en France. Entre autre était exigé des moyens pour l’inspection du travail, une ré-instauration des CHSCT, et des condamnations fortes pour les patrons responsables d’accidents.
L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires était présente notamment aux côtés du collectif Collectif familles : Stop à la mort au travail , de la CGT et SUD Solidaires.
Ci-contre le communiqué lu par l’association.
Crédits photos : Stéphane Marcault (www.stephanemarcault.com)
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ET AUSSI dans la presse :
> Le MONDE
> POLITIS
> FRANCE 3
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𝗕𝗔𝗬𝗢𝗡𝗡𝗘 – 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 morts au travail depuis le début d’année au Pays basque. Syndicats et collègues de travail étaient présents pour exiger des mesures fortes et qu’État et patronat « investissent » dans la sécurité au travail.
Là aussi, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires était présente.
PARIS et BAYONNE – 28 avril
Ces 11 derniers mois, 4 cordistes sont morts au travail.
Pour un équivalent temps plein de 4870 travailleurs !
Soit un taux de 82 décès au travail pour 100 000 employés pour cette période.
La moyenne nationale est de 3,5 morts pour 100 000 employés.
Par ailleurs, un ouvrier cordiste a été plongé dans le coma à la suite d’une lourde chute.
Pour le monde du travail l’hécatombe se poursuit.
Chez les cordistes, elle s’aggrave.
C’est dire si notre présence fera sens ce vendredi 28 avril, pour la Journée internationale de la santé et de la sécurité au travail.
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Cette année, deux rassemblements importants le 28 avril :
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PARIS – pour envoyer un message fort au ministère du travail !
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BAYONNE – en hommage aux trois victimes de la région, dont notamment Mikel, jeune cordiste décédé au travail le 7 mars dernier.
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L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires sera présente à Paris tout au long de cette journée. Nous appelons aussi tous les collègues disponibles à se joindre au rassemblement à Bayonne.
Une occasion de faire valoir notre combat.
De tisser des solidarités.
De jeter des passerelles avec d’autres professions, d’autres travailleurs.
De montrer qu’on est là, encore et toujours.
Plus que jamais.
Soyons nombreuses et nombreux pour envoyer un message fort au ministère du travail !
PARIS 
10h – Rassemblement
devant le Ministère du Travail, angle rue de Grenelle / Bd des Invalides, M° Varenne
14h – Débat
à la Bourse du travail (3 rue du château d’eau, M° République), sur les luttes et difficultés pour la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses.
BAYONNE
12h – Rassemblement
devant la CCI de Bayonne
Un moment de « commémoration » « dénonciation » pour rappeler qu’au Pays basque nord depuis le 1er janvier 2023, déjà 3 personnes sont mortes au travail et ne sont pas rentrées vivantes chez elles.
Parmi elles, il y avait Mikel, un jeune cordiste décédé le 7 mars dernier dans une chaudière industrielle…
PARIS – Réunion du groupe local de cordistes – vendredi 28 avril dès 19h
Le soir, après le rassemblement devant le ministère du travail, nous nous retrouvons au bar El Zocalo pour une soirée « cordistes ».
L’occasion de revenir notamment sur notre dernière communication :
Cordistes, une profession de débutants
N’hésitez pas à venir apporter votre témoignage, prendre part aux débats, à étoffer le réseau de solidarité en place, qui ne demande qu’à s’étendre.
PRESSE – Les cordistes sont en colère !
Ré-adhérer ou rejoindre l’association en 2023!
RADIO – Familles solidaires face aux accidents mortels au travail (série d’entretiens)
Émission du 10/03/2023 – Les Amis d’Orwell – Radio libertaire 89.4 FM
« Le 4 mars, un rassemblement était organisé devant le ministère du Travail à l’initiative du collectif « Stop à la mort au travail », créé en novembre dernier et qui réunit pour l’instant une vingtaine de familles endeuillées. Une délégation à été reçue le même jour par le cabinet d’Olivier Dussopt. Nous avons discuté avec quatre d’entre-elles, des représentants syndicaux, dont des agents de l’inspection du travail, qui sont seulement 1900 en fonction, pour environ 25 millions de salariés. Plus bas nous reprenons leurs principales revendications.«
Lire la suite sur : https://souriez.info/Familles-solidaires-face-aux-accidents-mortels-au-travail
Grève 7 mars

DEMAIN, C’EST GRÈVE GÉNÉRALE !
𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗿𝗱𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀, 𝗾𝘂𝗶 𝗲𝗻 𝘀𝗲𝗿𝗮 ?
PRESSE – Solidarité et fraternité au Ministère du travail
Paru sur Le Club Médiapart, 5 mars 2023
Ce samedi 4 mars, à deux pas du ministère du travail, des proches de victimes d’accidents du travail étaient réunis, à l’initiative du collectif Stop à la mort au travail. Face à la violence des faits, à la froideur des institutions se sont opposées la solidarité, la chaleur humaine, la dignité.
À lire aussi dans la presse :
> FRANCE CULTURE : Accidents du travail : les morts invisibles
> POLITIS : Comment les patrons tueurs échappent à la justice
> LE MONDE : Morts au travail : les familles des victimes se mobilisent
> L’HUMANITÉ : Accidents du travail : la colère des familles endeuillées