Tournée cordistes « Grand Nord » – du 22 au 25 novembre

Paris, Lille, Reims, Amiens
du 22 au 25 novembre
 2023
Présentation et échanges autour du nouveau livre « Un jour j’irai là-haut « , mais aussi plus largement sur le métier de cordiste, et les batailles qui y sont menées pour défendre de meilleures conditions de travail.

Pour les personnes intéressées, un temps spécifique sera prévu pour décortiquer et questionner les revendications portées par l’association depuis un peu plus d’un an auprès de la Direction Générale du Travail et auprès des différentes instances patronales.
(LIRE ICI toutes les infos à sur ce sujet).

Et tout simplement, ce sera aussi l’occasion d’une rencontre de cordistes au niveau local. Pour se croiser en dehors des chantiers et de nos boîtes respectives, se filer des tuyaux, échanger nos contacts, tisser des réseaux de solidarité. 

Alors, vous venez ?
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TOUTES LES DATES DE LA TOURNÉE :
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MERCREDI 22/11 – 19h
PARIS – Bar El Zokalo
(49 Rue Pixérécourt, 20ème)

JEUDI 23/11 – 19h
LILLE – Kebab l’Aspendos
(10 rue des Sarrazins)

VENDREDI 24/11 – 19h
REIMS – Studio de Radio Primitive
(26 rue de Docteur Schweitzer)

SAMEDI 25/11– 19h
AMIENS – Centre social Elbeuf
(9 Rue Louis Antoine de Saint-Just)

24/11 – REIMS : Rassemblement en soutien à Fanny et Fred

au Pôle social du tribunal Judiciaire de Reims (place Myron Herrick)

En mars 2012, Arthur Bertelli et Vincent Dequin perdaient la vie ensevelis sous des tonnes de sucre au fond d’un silo de l’usine Cristal Union à Bazancourt, dans la Marne.
Près de 12 ans plus tard, l’interminable parcours judiciaire n’est toujours pas clôturé.
Ce jour-là, ce sera le volet civil, avec la demande de reconnaissance de la faute inexcusable de la chaîne d’employeurs ayant envoyé ces cordistes à la mort.
Fanny était la compagne de Vincent.
Fred est un rescapé de l’accident. Au côté d’Arthur et Vincent, il était aussi au fond du silo et s’en est sorti in-extremis.
Après avoir été condamnées pour homicides involontaires par la Cour d’appel de Reims, les sociétés Cristal Union et Carrard Services seront jugées au côté de la société SETT intérim qui était l’employeur direct des cordistes.

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Toutes les infos sur l’accident et les suites judiciaires à lire ici : https://cordistesencolere.fr/dans-la-presse/accidents-de-travail/arthur-vincent-2012/

Des cordistes revendiquent plus de sécurité à la DGT- Bilan d’étape + tournée de recueil des doléances

Depuis bientôt un an, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires et le syndicat Solidarité Cordistes participent à des travaux en lien avec la direction générale du Travail (DGT). De nombreuses revendications y sont portées pour tenter d’enrayer l’hécatombe qui, année après année, continue de frapper les ouvrières et ouvriers cordistes.
Après une première série de réunions et l’amorce de certains travaux, il nous semblait important d’en rendre compte.

Un groupe de travail DGT « Travaux sur cordes »

Inscrits dans le cadre du 4e plan santé au travail du gouvernement, ces travaux sont prévus pour durer au moins jusqu’en 2025. Piloté par la DGT, un groupe de travail spécifique aux travaux sur cordes a donc commencé à se réunir depuis le printemps dernier. Au rythme d’environ une réunion tous les trois mois, une vingtaine d’organismes s’y retrouvent : l’association et le syndicat Solidarité Cordistes, pour le côté salarial ; France Travaux sur Cordes (FTC), French Rope et un groupe d’agences d’intérim, pour le côté patronal de la profession ; Irata, FTC et le Greta, pour la définition des référentiels de formation ; mais aussi des organismes préventeurs (Cnam, INRS, OPPBTP, MSA) et certaines fédérations patronales (FFB, FNTP, Capeb, UMGCCP).

Dès la première réunion du groupe de travail, en décembre 2022, à laquelle l’association était invitée, nous posions les bases de nos revendications.
Quinze points détaillés, suggérés en réponse aux nombreuses problématiques que nous rencontrons dans le métier. Parmi ces quinze points, seuls deux ne seront pas traités dans le cadre du groupe de travail DGT, car dépassant la question spécifique des travaux sur cordes (manque de moyens pour l’inspection du travail, condamnations en cas d’accident insuffisamment dissuasives). Les treize autres points ont été retenus et constituent aujourd’hui, avec quelques autres propositions, la trame principale du groupe de travail.

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UN JOUR J’IRAI LÀ-HAUT – Livre disponible et tournée de présentation

Un jour, j’irai là-haut !
Éric Louis, éditions le Cordiste en colère, 2023, 80 p.
7€ en soutien à l’association (+3€ de frais de port)

« L’association Cordistes en colère cordistes solidaires, c’est la lutte au quotidien. La lutte pour de meilleures conditions de travail. La lutte pour ne pas y perdre sa santé, encore moins sa vie.
Depuis cinq ans, des dizaines de travailleuses et travailleurs cordistes nous sollicitent.
Ensemble, nous nous battons pour leurs droits.
Pour nos droits. Peut-être davantage pour la dignité. Et la justice.
Au-delà, nous menons également une lutte de classes. Une confrontation permanente avec nos patrons, étonnés de voir se dresser une poignée de prolos sur la voie royale de la rentabilité, dans ce métier en pleine expansion.
Plutôt qu’un bilan exhaustif et fastidieux, nous livrons ici quelques histoires, celles des combats de Vincent, Karine, Xavier, Jules.
Cordistes floués, blessés.
Des récits de chair et d’espoir. »

Un deuxième bouquin édité par l’association :

En 2019, paraissait Chroniques sur cordes. Le bouquin 100 % prolo.
Il s’est écoulé à plus de 1500 exemplaires.
On se promettait de réitérer l’expérience. Et puis, le covid, les luttes, nos innombrables actions, les morts qui malheureusement succèdent les unes aux autres…
Le projet a repointé le bout de son nez en tout début d’année. Et devant la charge de notre emploi du temps, a été gentiment posé sur un coin d’étagère. On verrait plus tard.
Un jour, il a rejailli. Au début de l’été. Comme une urgence. Un impératif. Avec cet objectif un peu fou : paraître à la rentrée.
Les délais ont été tenus. Les 2000 exemplaires du livre sont sont sortis des presses et nous ont été livrés début septembre. Il ne restait plus qu’à annoncer sa sortie. Voilà chose faite !

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PRESSE – Un cordiste blessé en par une chute de pierre

Mercredi 8 novembre, un cordiste a été gravement blessé à la jambe par une chute de pierre sur un chantier de sécurisation de falaise.
Combien de temps encore les éboulements rocheux, dits « risques naturels » resteront appréhendés sous l’angle de la fatalité par les maîtres d’ouvrages et les entreprises de travaux sur cordes ?
Des moyens existes pour prévenir ces risques, forçons les entreprises à les mettre en œuvre.

Toutes nos pensées à ce collègue pour son rétablissement qu’on souhaite le plus rapide possible.

PRESSE – L’HUMANITÉ : À 220 mètres de haut, on ne joue pas avec la vie de ses salariés

Paru le 29 octobre 2023 dans L’Humanité

BÂTIMENT : L’entreprise Cabestan est dans le viseur de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires, pour mauvaises conditions de travail et absence de paiements de ses intérimaires. Plusieurs cordistes témoignent.

Manque d’équipement, absence d’accès à l’eau, fin de mission précoce, erreurs importantes sur les fiches de paye… L’entreprise Cabestan récolte depuis plusieurs années la méfiance des cordistes intérimaires ayant travaillé pour elle, sur de nombreux projets.
« Ça fait des années que nous avons des remontées de salariés sur Cabestan. Cette société est connue comme le loup blanc. Les cordistes avec de l’expérience savent qu’il y a des problèmes de sécurité, que ceux qui travaillent pour eux sont méprisés », explique Grégory Molina, de l’association Cordistes en colère cordistes solidaires, suite à la publication de deux articles sur son site, concernant l’entreprise. Des problèmes de sécurité ont été largement notifiés par les intérimaires de Cabestan. Trois cordistes ayant travaillé sur le nettoyage de vitres de la tour Hekla en mai dernier pour le compte de l’entreprise ont décidé de témoigner auprès de l’Humanité.

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