PRESSE PATRONALE – Droit de réponse à Luc Boisnard (PDG de Ouest-Acro)

À la suite de notre publication du 31 mars 2020 intitulée Presse patronale, les propos tendancieux des certains membres du SFETH, Monsieur Luc Boisnard sollicite un droit de réponse.
Nous lui accordons volontiers.

Nul n’était besoin de nous menacer de poursuites judiciaires tant nous sommes attachés à la liberté d’expression des uns et des autres. Et pour une fois qu’un silence méprisant ne nous est pas opposé !

Nous laissons donc au jugement de chacun l’intégralité des propos de Luc Boisnard dans le texte. Soulignant juste sa persistance à affirmer que « seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respectent la réglementation… les autres s’affranchissent de la législation. »

Les « autres » apprécieront.

Peut-être des droits de réponse au droit de réponse en perspective…

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PRESSE PATRONALE – Les propos tendancieux de certains membres du SFETH

Extraits tirés de l’article de Construction Cayola :
« Nouvelles technologies: les cordistes accrochent ! », 14 mars 2020

« Pas toujours facile de compter sur la rigueur de certaines entreprises peu regardantes sur les équipements des jeunes en formation. Ceux-ci se voient proposer des équipements réglementés mais les refusent pour pouvoir exploiter leur propre matériel moyennant une prime d’usure. »
.
«Seule la vingtaine d’entreprises membres du SFETH respecte la réglementation, lâche, lapidaire, Luc Boisnard, fondateur et PDG de Ouest Acro. Les autres s’affranchissent de la législation.»
.                                              Luc BOISNARD (PDG de Ouest-Acro)
.
« Dû à son passé d’alpiniste saisonnier, le cordiste a la velléité de travailler de façon très autonome, avec un choix totalement libre de statut. De micro-entrepreneur à salarié, en passant par l’intérimaire, ces contrats aux formats diversifiés représentent une complication administrative »
.                                              Laurent ELLES (président d’Acrotir)

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RADIO – Plusieurs émissions récentes

21/12/2019 –
RADIO PARLEUR –  Cordistes : « On envoie des gars à la mort »

Le 6 décembre, le verdict est tombé : 10 000 euros d’amende avec sursis pour l’entreprise de travaux en hauteur ETH. Elle employait Quentin Zaraoui-Bruat, un cordiste de 21 ans décédé,en juin 2017, dans un silo de la distillerie Cristanol dans la Marne. Un « mort du travail et de la précarité » pour Éric Louis et Grégory Molina. Entretien avec ces deux ex-cordistes, co-fondateurs de l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires.

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07/12/2019 –
RADIO BOOMERANG – Discussion Cordistes En Colère Cordistes Solidaires

Le 7 décembre l’Émission Lé(s)muriensDuSon reçoit cinq cordistes suite la réunion qui s’est tenue l’après-midi même sur Lille. Regards croisés sur une profession.

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07/12/2019 –
ÉMISSION M. LE MEUR – Jusqu’à la corde

Suspendus à leurs mousquetons, tributaires de leurs mousquetons et de leurs points d’amarrages, ils montent là où nul autre ne peut s’aventurer. Cordistes, élagueurs, ils font le même métier qu’un bûcheron, qu’un laveur de vitres, qu’un peintre en bâtiment. Seulement ils le font dans les airs. Mordus de corde, ivres de vertige, Nicolas et Thomas racontent leur métier. Un métier qu’ils continuent d’aimer, en dépit du danger.

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DÉLIBÉRÉ – Décès de Quentin : ETH condamnée à 10 000€ avec sursis, Cristanol protégé.

On a recopié le délibéré ce vendredi matin, dans la salle d’audience du TGI de Reims.  Il est purement factuel. Nous re-communiquerons bientôt sur le sujet.


Délibéré du procès de l’accident de Quentin Zaraoui-Bruat, à la suite de l’audience du vendredi 4 octobre 2019, au TGI de Reims.

 

Au pénal :
ETH est déclaré cupable d’homicide involontaire sur la personne de Quentin Zaraoui-Bruat.

Et à ce titre, écope d’une peine de 10 000 euros d’amende assortie du sursis.

Cristanol n’étant pas cité à comparaître, n’a pas été jugé pénalement.

La demande du supplément d’information formulée à l’audience du 4 octobre, par 3 des avocats présents, visant à impliquer pénalement Cristanol est restée sans suite. Cette question n’apparaît même pas dans le délibéré.

Au civil :
ETH est condamné à verser des dommages et intérêts à 10 des 13 parties civiles constituées. Ces 10 personnes sont toutes des membres de la famille de Quentin.

Le tribunal déclare irrecevables ces 10 mêmes demandes de dommages et intérêts à l’encontre de Cristanol.

Le tribunal déclare irrecevable la demande de dommages et intérêts de Valérie Bruat (maman de Quentin) au profit de sa mère décédée au cours de l’année.

Le tribunal se déclare incompétent pour statuer sur le cas de 3 parties civiles, Anthony, François, et Raphaël (les collègues de travail de Quentin au moment du drame) au profit du Pôle Social du TGI.

Lire aussi: France3-regions :

PRESSE – Mort d’un cordiste dans la Marne : les conditions de travail au centre du procès

Article paru sur Libération le 02 décembre 2019

Plus de deux ans après le décès par asphyxie, dans un silo à céréales, de Quentin Zaraoui-Bruat, 21 ans, le procès de son employeur s’est tenu à Reims en octobre : 10 000 euros d’amende avec sursis ont été requis.

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PRESSE – Ils ont tué Quentin une deuxième fois

Récit du faux procès du 04/10/19

Article paru sur Médiapart le 07/03/2019

Le 21 juin 2017, Quentin Zaraoui-Bruat, ouvrier cordiste de 21 ans meurt enseveli au fond d’un silo de drêches, sur le site agro-industriel Cristanol, filiale du groupe Cristal Union, à Bazancourt. Le vendredi 4 octobre 2019 se tenait l’audience du procès de cet accident. Un grand moment d’iniquité.

Sur le banc des prévenus, Julien Seillier, gérant d’ETH, l’entreprise de travaux en hauteur qui employait Quentin, un ouvrier cordiste, en intérim.

Grand absent de ce procès, Cristanol, malgré les lourdes charges qui peuvent lui être imputées, n’a pas été cité à comparaître.

Cette anomalie s’est avéré au final n’être qu’une des composantes de l’iniquité qui a caractérisé cette journée de débat très particulière.

Si elle avait pu être filmée, l’audience aurait servi d’exemple dans les écoles de justice de classe à la solde de la grosse industrie.

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