DROIT D’ALERTE / DROIT DE RETRAIT : Des B-A-BA à ne pas oublier

Sur chantier, les situations de danger peuvent être multiples.
Y rester exposé sans faire remonter le problème, ni exiger que des mesures soit prises pour nous en prémunir, c’est autant de chance que la situation finisse de se dégrader et qu’un accident se produise.

Le droit de retrait permet à tout travailleur de se retirer d’une situation de travail « dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que toute défectuosité qu’il constate dans les systèmes de protection ». [Article L4131-1 du Code du travail]

Cette notion de « motif raisonnable de penser que » implique qu’on a le droit de se tromper, et que cela ne pourra pas nous être reproché après coup.

Le droit de retrait est également valable si les conséquences de notre travail exposent un tiers à un danger grave et imminent (exemple : purge en façade et au-dessus d’une rue passante sans aucune protection).

IMPORTANT À RAPPELER : le droit de retrait ne doit entraîner aucune sanction ni retenue sur salaire.

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QUELQUES CONSEILS pour faire valoir son droit de retrait :

• Se retirer immédiatement de la situation dangereuse, et prévenir son responsable. ATTENTION à ne pas quitter le lieu de travail (rentrer chez soi) sans une demande ÉCRITE de l’employeur. (Ça pourrait nous être reproché comme un abandon de poste, et donc risquer d’avoir nos heures d’absence non payées.)
Le mieux étant de rester à disposition de l’employeur pour toute autre tâche que celle nous exposant à la situation de danger.

• Si aucune procédure pré-définie ne peut être imposée par l’employeur, il est tout de même fortement conseillé d’envoyer par SMS ou MAIL la liste des problèmes principaux justifiant le droit de retrait. Cela permet de garder une TRACE ÉCRITE en cas de litige.

• Pour le courrier (SMS ou mail), il peut être opportun d’ajouter un tiers en copie (CSE, inspection du travail, association Cordistes en colère, cordistes solidaires, …)
L’employeur comprend alors qu’on n’est pas seul. Ça pose un cadre. Il est alors obligé de répondre sur le fond et avec de vrais arguments.

Évidement, voir son contrat interrompu ou sa mission non reconduite la semaine suivante en conséquence d’un droit de retrait est parfaitement illégal et doit absolument être signalé.
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POUR PLUS D’INFOS, voir ici la FICHE PRATIQUE COMPLÈTE sur le droit de retrait : https://cordistesencolere.fr/coin-documentation/droit-de-retrait/

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TRAVAILLER, OK
MAIS EN SÉCURITÉ, TOUJOURS !

24 et 25 juin – ASSEMBLÉE OUVRIÈRES et OUVRIERS CORDISTES


https://forms.gle/Bh3cryMesCbq3A4PA

Des places de covoiturage sont déjà disponibles au départ de :

– Nîmes
– Lyon
– Perpignan
– Amiens
– Metz

Si vous êtes intéressé pour une place,
envoyez un message au  06 14 70 89 32


AU PROGRAMME DU WEEK-END :


VENDREDI :
dès 18h – Arrivée, installation, apéro !


SAMEDI :
 ..– dès 9h – Assemblée de travailleurs cordistes
……………………(Ci-dessous, le programme des discussions)…………………………
…………..….– 21h – Repas
……………..– Jusqu’à pas d’heure :
………………..Big soirée « ramène ton instru et ta playlist! »


DIMANCHE :
– Discussions en groupes de travail définis la veille
……………….– Prépa du festival des DERNIERS DE CORDÉE
……………….–Notamment les démos/spectacles « Il ressemble à quoi ton métier ? »
……………….–(mix cordes / échaf / riggeurs / et autres surprises)
…………………Ci-dessous l’affiche provisoire du festival


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ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES SETT, ERGOS et NEXT INTÉRIM : Des élus pour défendre les intérêts des travailleurs face aux directions ?

  

Nous relayons ci-dessous l’appel que nous transmet la CGT intérim.
Elle nous informe que des élections professionnelles se tiendront prochainement au sein du groupe ACTUAL (SETT intérim et ERGOS cordes).

Peu de salariés sont au courant car la direction d’ACTUAL n’a accepté qu’un affichage en agence (pas d’information mail ou courrier aux intérimaires.

La CGT intérim propose à tous les intérimaires SETT et ERGOS CORDES qui souhaiteraient défendre les intérêts des travailleurs et être une réelle force d’opposition face à la direction, de monter une liste sous l’étiquette CGT.

L’avantage d’avoir des délégués du personnel dans son agence d’intérim, c’est pouvoir avoir un droit de regard dans le fonctionnement de l’entreprise.
Les élus peuvent faire partie des Commissions Santé Sécurité et Conditions de Travail qui se réunissent tous les 3 mois ainsi que le CSE sur les problèmes de Santé et Sécurité.

Ils peuvent faire des propositions et la direction doit leur répondre de manière motivée. Le CSE doit aussi se réunir en cas d’accident grave et peut effectuer des enquêtes.
L’Inspection du Travail, la CARSAT, et la médecine du travail peuvent assister à ces réunions.

En cas de carence de CSE, s’il y a éventuellement des candidats, il est possible de redemander des élections à partir de 6 mois après cette carence.

Si vous êtes motivé pour vous présenter aux élections au sein d’ACTUAL, vous pouvez contacter la CGT intérim (JAKOBCZAK Vivian, 06 83 13 37 06), et / ou retourner le bulletin ci-dessous à la CGT Intérim jusqu’au 13 Juin .

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À savoir aussi, que des élections se tiendront également chez NEXT Intérim, filiale de d’Hydrokarst. Le premier tour d’élection aura lieu le 4 juillet.
Ici-aussi, que ce soit via la CGT intérim, un autre syndicat, ou de manière autonome, avoir des représentants du personnel assure aux intérimaires de pouvoir peser dans les choix et orientations pris par la direction.
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Pour les autres agences d’intérim, la CGT peut avoir la date des élections et prévoir le renouvellement. N’hésitez pas à les contacter.

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Qu’importe l’étiquette, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, et le syndicat Solidarité Cordistes : Syndicat indépendant des cordistes de France (SYSOCO) défendent évidement toute démarche visant à défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs.

On encourage donc les intérimaires intéressés à prendre contact avec la CGT intérim, et / ou l’association pour échanger sur tout ça et à mettre ensemble toutes les chances de leur côté pour faire évoluer au mieux les conditions de travail au sein de toutes les agences d’intérim.

𝟮𝟰 𝗲𝘁 𝟮𝟱 𝗷𝘂𝗶𝗻 – 𝗔̀ 𝗻𝗼𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗲𝗻𝗱𝗮𝘀 !

Toutes les infos ici

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES À LA CAN : Des élus du personnels pour défendre les intérêts des travailleurs face à la direction ?

Nous relayons ci-dessous l’appel de Philippe Bonnet, conducteur d’engins chez O’CAN. Philippe est par ailleurs secrétaire du CSE O’CAN et trésorier du syndicat CGT des scaphandriers*.
Le 16 juin prochain, se tiendront les élections professionnelles à la CAN.
Philippe propose à tous les cordistes et autres salariés CAN qui souhaiteraient défendre les intérêts des travailleurs et être une réelle force d’opposition face à la direction, de monter une liste sous l’étiquette CGT.
Cela permettrait d’être plus facilement élus (priorité des syndicats représentatifs au 1er tour des élections). Cela permettrait d’avoir le soutien de l’union locale CGT de Livron, située juste à côté de Mirmande. Mais aussi et surtout, de cette manière les salariés CAN et O’CAN pourraient plus facilement se serrer les coudes.

Qu’importe l’étiquette, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires, et le syndicat Solidarité Cordistes (SYSOCO) défendent évidement toute démarche visant à défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs.
On encourage donc les salariés CAN à prendre contact avec Philippe pour échanger sur tout ça et à mettre ensemble toutes les chances de leur côté pour faire évoluer au mieux les conditions de travail au sein du groupe CAN.

*Union Syndicale CGT des Salariés des Entreprises de Travaux Sous-marins, affilié à ‘association Scaphmotion.

PARIS et BAYONNE – 28 avril

Ces 11 derniers mois, 4 cordistes sont morts au travail.
Pour un équivalent temps plein de 4870 travailleurs !
Soit un taux de 82 décès au travail pour 100 000 employés pour cette période.
La moyenne nationale est de 3,5 morts pour 100 000 employés.
Par ailleurs, un ouvrier cordiste a été plongé dans le coma à la suite d’une lourde chute.

Pour le monde du travail l’hécatombe se poursuit.
Chez les cordistes, elle s’aggrave.
C’est dire si notre présence fera sens ce vendredi 28 avril, pour la Journée internationale de la santé et de la sécurité au travail.

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Cette année, deux rassemblements importants le 28 avril :

      • PARIS – pour envoyer un message fort au ministère du travail !

      • BAYONNE – en hommage aux trois victimes de la région, dont notamment Mikel, jeune cordiste décédé au travail le 7 mars dernier.

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L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires sera présente à Paris tout au long de cette journée. Nous appelons aussi tous les collègues disponibles à se joindre au rassemblement à Bayonne.

Une occasion de faire valoir notre combat.
De tisser des solidarités.
De jeter des passerelles avec d’autres professions, d’autres travailleurs.
De montrer qu’on est là, encore et toujours.
Plus que jamais.

Soyons nombreuses et nombreux pour envoyer un message fort au ministère du travail !

 


PARIS 

10h – Rassemblement
devant le Ministère du Travail, angle rue de Grenelle / Bd des Invalides, M° Varenne

14h – Débat
à la Bourse du travail (3 rue du château d’eau, M° République), sur les luttes et difficultés pour la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses.

 


BAYONNE

12h – Rassemblement
devant la CCI de Bayonne

Un moment de « commémoration » « dénonciation » pour rappeler qu’au Pays basque nord depuis le 1er janvier 2023, déjà 3 personnes sont mortes au travail et ne sont pas rentrées vivantes chez elles.
Parmi elles, il y avait Mikel, un jeune cordiste décédé le 7 mars dernier dans une chaudière industrielle…


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PARIS – Réunion du groupe local de cordistes – vendredi 28 avril dès 19h

Le soir, après le rassemblement devant le ministère du travail, nous nous retrouvons au bar El Zocalo pour une soirée « cordistes ».
L’occasion de revenir notamment sur notre dernière communication :
Cordistes, une profession de débutants 

N’hésitez pas à venir apporter votre témoignage, prendre part aux débats, à étoffer le réseau de solidarité en place, qui ne demande qu’à s’étendre.

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DÉCRYPTAGE – CORDISTES : une profession de débutants

Combien de travailleurs cordistes compte la profession ?
8 500 ?  10 000 ?  15 643 ?
Déjà, se poser la question, c’est mettre le doigt sur les carences de la structuration du métier. La profession ne disposant pas d’un code APE propre, tout recensement exhaustif fiable, indépendant de tout intérêt partisan est impossible.
Nous rappelons que cette revendication est portée par l’association Cordistes en colère cordistes solidaires. La demande officielle a été formulée auprès des services de l’INSEE, qui étudient actuellement la demande. Une demande qui a été co-signée par notre association, le syndicat Solidarité Cordistes, le SIM (syndicat interprofessionnel de la montagne), la CAPEB Grand Paris, et le syndicat d’employeurs SETAD Rhône-Alpes.
C’est un travail de longue haleine, qui ne pourra aboutir qu’à long terme.
En attendant, il nous faut trouver une base la plus objective possible.

Les enjeux sont multiples. LIRE la SUITE

Pour la fin des violences policières :
JEUDI 19H, DEVANT TOUTES LES PRÉFECTURES

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L’association Cordistes en colère, cordistes solidaires n’a pas pour habitude de relayer des informations qui dépassent les intérêts immédiats des travailleuses et travailleurs cordistes.
Mais dans le contexte social actuel, nous avons décidé de déroger à cette habitude en co-signant l’appel ci-dessous.

Face à la violence d’un système économique en roue libre.
Face à la violence de l’État et de sa police.
Une seule réponse nous semble valable : la lutte et la solidarité !

Lire l’appel à rassemblement